Mois : mai 2014

Transmutation…

Il y a quelques jours, j’ai décidé de prendre une pause de ma page Facebook personnelle, et donc, par le fait même, de celles de mes amies et amis.  Je reste active sur celle de La Déesse Joyeuse mais c’est tout.  J’avais besoin de m’offrir plus d’espace pour être et pour me retrouver, pour choisir plus consciemment où focusser mes énergies en ce moment.  Une décision pas si simple à prendre mais l’appel venait du plus profond de mon coeur, de la voix de mon âme, alors j’ai osé.  Oser couper temporairement cet outil de rapprochement avec mes amis et amies que je ne vois pas assez souvent et ceux que je ne voix carrément pas parce que la distance est présentement un obstacle.  Il y a plein de choses que je n’aime pas de Facebook mais j’aime profondément l’espace que ça m’offre pour créer des liens qui n’auraient probablement pas existé sans ce média.  Alors voilà, étant donné que j’ai pris cette décision, me voilà avec plus de temps pour renouer avec le concret.  Je suis tellement heureuse d’avoir répondu à cet appel.  Bravo Mp!

De plus, ça me rapproche de mon blogue et de ce que je veux y partager!  Plus de temps pour venir écrire ici!  C’est avec joie que je renoue avec mes idées, mes élans créatifs, moi.  Alors voilà!  Faire les choses différemment, oser!  Une délicieuse sensation d’avoir à réinventer mon mode de fonctionnement!  Délicieux aussi de choisir de fonctionner dans le sens du courant de la Vie.  Courant qui, hier soir, m’a mené ici pour vous écrire.

J’ai tout d’abord commencé à écrire ce billet parce que, en fouillant dans mon dictionnaire pour vérifier l’orthographe d’un mot en anglais, j’ai réalisé que ça faisait plus d’un mois que j’avais envie de partager avec vous ma surprise de réaliser le bonheur d’utiliser mes dictionnaires, le plaisir de sentir les pages filer sous mes doigts, de voir mes doigts parcourir une page à la recherche d’un mot, de voir les mots défiler sous mes yeux.
Comme si, le temps de ces visites entre leur pages, mes dictionnaires devenaient des partenaires d’écriture et des soutiens de création.  Mes enfants se moquent de moi et de mes dictionnaires, me rappelant l’existence de Google et de tous les dictionnaires virtuels.
Mais ceux-ci ne m’apportent pas la complicité que mes dictionnaires en feuilles et en encre m’apportent.  Je voulais vous les présenter.  Ces partenaires de créations…  Alors je le fais.  « Drette là! » comme disait mon ami Jean-Guy!

Dictionnaires

Du coup, j’ai aussi eu envie de vous partager ma découverte virtuelle des derniers jours.
Oh!  Comme je vois la possibilité d’avoir l’air inconstante dans mes déclarations… Expliquer de long en large pourquoi je fais une pause de Facebook et dans le même billet vous présenter ma dernière trouvaille virtuelle…  Ben quoi?  J’ai juste dit que je prenais une pause de ma page Facebook (et que par le fait même je récupérais une partie du temps utilisé à surfer sur les pages FB de mes amis), j’ai pas dit que je quittais le net!  😉  Je change juste ma façon de l’utiliser et les plages de temps que je lui consacre.

Voici donc ma découverte coup de coeur!

Au fil d’une promenade sur le net, la Vie m’a guidé jusqu’à un site web que je ne connaissais pas, lil blue boo.  Rapidement j’ai été sous le charme de son auteure Ashley Hackshaw.  J’aime son humanitude et sa façon de nous la partager.  En parcourant son site aléatoirement, je suis arrivée sur cette page, où j’ai pu visionner une vidéo qui m’a profondément touchée.  J’aime le courage de cette femme.  J’aime aussi sentir l’amour qui l’entoure et le soutien que ses proches lui offrent.  J’avais besoin de croiser son chemin hier soir.  Besoin de sentir sa beauté et sa force.  Besoin d’être émue devant tant de vulnérabilité aussi.  Et devant du vrai.  Du « raw ».   Merci la Vie!

Et ce matin?

Lendemain de nouvelle lune, arrivée du Vent du Nomade et de sa médecine, un matin pas comme les autres, un matin où tous mes plans organisationnels ont foutu le camp.
Ce qui me fait rire là-dedans c’est que depuis quelques années les plans et les horaires ne font pas très bon ménage avec moi.  Alors le fait qu’hier soir je m’étais promis d’enligner ma journée dans la productivité et le focus et que ce matin la Vie s’est amusée encore une fois à me tirer le tapis de sous les pieds m’a fait sourire.  Je suis heureuse de voir comment je suis restée moi, dans mon espace intérieur chaud et souriant.  Comment j’ai accueilli la vitesse toute douce et ralentie dont mon fils avait besoin ce matin et me suis ainsi retrouver, à l’heure où je m’étais promis de m’installer à ma table d’atelier pour « produire », à aller plutôt le reconduire à pied à l’école, avec notre gros chien, de prendre une douce marche au chaud soleil du matin, puis de revenir beaucoup plus tard que prévu à la maison.

Peut-être aussi que le retour du soleil (qui nous avait quitté depuis quelques jours) est en partie responsable de mon tempo alternatif d’aujourd’hui!  Mon égo est bouche bée de réaliser que malgré tout ce qu’il percevait comme une désorganisation épouvantable, la journée suit son cour et les projets avancent rondement!  En plus des Bâtons de parole sur lesquels je travaille présentement dans l’atelier, de nouvelles Roches peintes naissent tranquillement et mes douze petits bundles sacrés (qui seront remis à des gens de coeur lors d’une belle rencontre dimanche prochain) avancent bien eux aussi.

Mais avant de commencer ma journée dans l’atelier, je n’ai pu m’empêcher d’essayer une recette qui était venue à ma rencontre cette semaine.  Du sirop de lilas.  Une recette amusante et agréable étant donné l’arôme magnifique de ces fleurs, une recette facile mais… avec un résultat gustatif qui m’a un peu déçue.  Du sirop de fleur ben ça goutte surtout… sucré.

Mais c’est si joliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !  🙂

lilas lilas sirop

Alors vive la Vie et son acharnement à ne pas me laisser m’embourber dans mes habitudes et mon sens du « il faut ».  Fiou!

Je vous laisse avec un petit extrait de ce que Nadeije Athlan a partagé au sujet du vent du Nomade (qui sera avec nous jusqu’à la nouvelle lune de juin):

Il nous invite à sortir des sentiers battus et à suivre notre lumière intérieure.
Il va et il vient, et nous rappelle à quel point le mouvement est la vie.
Il nous montre le chemin vers ce qu’il y a de mieux et n’a pas peur de laisser derrière lui le superflu, l’inutile, l’encombrant. Il voyage léger et fait son chemin vers des contrées florissantes et foisonnantes. Il va vers l’abondance et ne craint pas de manquer en chemin. Il a confiance en la Nature généreuse et sa propre capacité à trouver ce qu’il cherche. Ce dont il a besoin se présentera à lui; si cela ne se présente pas, c’est que ce n’était qu’un désir et non un besoin.
Si la route est difficile, il ne s’en offusque pas, il s’adapte. Aucun chemin n’est ardu pour toujours; ce n’est qu’un moment à passer.
Il marche doucement sur le sol, laissant le moins de trace possible de son passage.
Il nous enjoint à rire, à lâcher-prise, et à ne pas prendre la vie trop au sérieux.

Aho!

La carte de la semaine – l’Ours

À chaque lundi matin je me pige trois cartes « pour ma semaine » que je garde bien à la vue jusqu’au lundi suivant.  Aujourd’hui, j’ai eu l’élan d’en piger une quatrième, une carte à partager ici, une carte pour vous, pour moi, pour tout ceux et celles qui liront ces lignes.

Ours

La Carte de l’Ours
tirée du magnifique jeu L’Oracle des Druides de Philip et Stéphanie Carr-Gomm.

 

En voici mon interprétation:

L‘ours porte une dualité magnifique.
Il nous offre sa force et son courage lorsque le temps vient de défendre nos petits, incluant notre enfant intérieur, incluant aussi nos rêves et nos visions.
Il nous invite au calme, au moment présent, à l’intériorité de notre caverne.
Animal plutôt solitaire, il nous invite à prendre le temps de se rencontrer soi-même, d’entendre l’appel de notre intuition, à prendre également le temps de goûter à ce que la Vie nous offre.
Allié de notre force et de notre intuition, il nous appelle à jumeler en nous ces deux puissances et ainsi avancer notre vie à notre vitesse, un moment présent à la fois.

Avancer notre vie à notre vitesse…

Un moment présent à la fois…

Je laisse ces mots et ce qu’ils vous inspirent vous accompagner!

Bon début de semaine!

 

La fête des mères!

Il y a 24 ans une âme me choisissait comme maman, comme véhicule d’incarnation et comme accompagnatrice de départ.  Neuf mois plus tard la première de mes enfants voyait le jour.

Et le scénario s’est répété, au fil des ans, trois autres fois.

En fait, je devrais dire que ce scénario s’est reproduit sept autres fois.
Sept fois parce que par trois fois il y a eu fausse-couche.  Fausse-couche peut-être, mais quand même un feeling bien précis qu’une âme était bel et bien là et décidait de rebrousser chemin.  Les deux dernières fausse-couches furent mémorables tellement j’ai su clairement pourquoi ces petites âmes décidaient de rebrousser chemin.

Mais bon… je m’éloigne de ce que j’avais envie de vous partager dans cet article de blogue.  Les dernières semaines ont été hautes en émotions pour mon coeur de MamaBear.  Je n’entre pas dans les détails pour respecter l’intimité de mes enfants, mais toujours est-il que ces épreuves m’ont fait retoucher à un espace bien précieux en moi.
Cet espace où maman et enfant tissent leurs liens.

Règles générales, la majorité des mamans essaient de faire de leur mieux et tissent leurs liens avec ce qu’elles croient être le mieux pour chacun de leurs enfants.  (J’imagine que c’est sensiblement la même chose pour les papas mais étant donné que je n’en suis pas un je vais parler en tant que maman!)  Et avec notre degré personnel d’ouverture, on tisse en observant les caractéristiques propres à chacun de nos enfants, tissant parfois plus serré, parfois avec un peu plus de jeu lorsqu’on sent que c’est ce qui nous semble le mieux.  Et alors qu’on tisse, notre enfant lui aussi place les fils de sa vie bien à lui.  Il aura besoin de notre soutien, de notre amour, de notre guidance.  Il aura aussi besoin qu’on ait le courage de lui laisser la liberté de devenir ce qu’il est vraiment.

Parfois ça sera facile.  Parfois on a l’impression que ces liens sont tissés avec les cheveux qu’on s’arrache à l’occasion!

Et du premier sourire au premier gazouillement, du premier mot au premier pas, de la première égratignure aux plus grandes blessures, nous sommes là.  Même lorsque physiquement nous ne pouvons y être, nous sommes quand même là.

Et pour moi, pour mon coeur de MamaBear, la plus grande fierté que j’ai, les moments où j’ai envie de me faire un « high five » pour une job bien faite, c’est quand je les vois, petit à petit, marcher leur chemin, devenir de plus en plus autonomes, de plus en plus libres d’être qui ils sont.  Je les admire dans leurs forces.  Je les admire aussi dans leur vulnérabilité.
Dans leur humanitude.  Je les aime.
Inconditionnellement.

MamaBear sait bien qu’elle sera toujours là pour eux, peu importe l’âge et la distance physique.

Dans la dernière semaine, j’ai réalisé profondément qu’une grande partie de ma mission de vie dans cette incarnation était justement mon rôle de Mamabear.  Mon rôle de guide et d’alliée.

L’aînée de mes oursons a eu 23 ans en début d’année alors que mon quatrième ourson vient tout juste d’avoir 9 ans.  Neuf ans…  c’est à mi-chemin de la majorité ça!  Comme il était fier et heureux quand je lui ai dit qu’il avait la moitié du chemin de fait pour être un adulte.  C’est sûr qu’avec trois grandes soeurs qui lui ouvrent le chemin, ça doit lui donner le goût de voler de ses propres ailes lui aussi!

Pour la fête des mères, j’avais le goût de me dire combien j’ai été courageuse.  De me féliciter et aussi de me faire un gigantesque hug. J’ai envie de me soutenir et de prendre soin de moi.  De continuer ma belle aventure de MamaBear, tout en faisant une belle grande place à qui je suis au plus profond de mon être.  Parce que oui, je suis une Mamabear, mais je suis aussi bien d’autre chose.  Et c’est en incarnant toutes ces autres facettes qui m’habitent et en leur faisant une belle grande place dans ma vie que je peux continuer d’avancer par en avant et, en bonus, de montrer par l’exemple à mes enfants que la personne la plus importante dans leur propre vie est:  eux-même.

Hum… ce billet de fête des mères prend une tournure que je n’avais pas vu venir!

Merci la Vie!

En bref, je voulais remercier ma 23, ma 19, ma 13 et mon 9 d’être les enfants merveilleux qu’ils sont tous et chacun.  Mon aînée m’a permis de devenir une mère pour la première fois, concrétisant ainsi un rêve que je caressais depuis que j’étais toute petite petite petite.
En plus de me faire devenir mère, chacun et chacune d’entre eux m’ont aidé, de par leur essence et leur présence, à fissurer mes résistances, à prendre encore et encore mon expansion.  Pour eux je remuerais ciel et terre.  Pour eux et avec eux je me nettoie de mes croyances désuètes, des morceaux d’héritage inutiles.  Pour eux et avec eux, je prend contact avec ma force et mon courage de MamaBear.

Grâce à cette aventure je m’affiche toujours plus comme je suis, avec mon essence.

Merci mes amours!

enfants

 

 

L’appel est clair!

Souvent on me demande comment je crée les pochettes sacrées/pochettes médecine de La Déesse Joyeuse. Bien que je décrive un peu mon processus de fabrication sur la page de présentation des pochettes (que vous pouvez lire en cliquant ici) ou de vive voix lorsque l’occasion se présente, j’ai une idée qui me trotte en tête depuis quelques temps.
Vous offrir un atelier de fabrication de pochette sacrée.

Un atelier où, le temps d’une demi-journée, je partagerai avec vous la philosophie derrière mon procédé de fabrication, ma guidance dans la fabrication de votre propre pochette et où, en prime, nous aurons une belle grande dose de sacré et de lumière pour nous assister dans le processus.

fabrication pochette

Certains m’ont demandé pourquoi j’offrais cet atelier.  N’avais-je donc pas peur que si je montrais comment fabriquer les pochettes, plus personne n’achèterait celles que je fabrique?  Qu’ils se les fabriqueraient plutôt eux-mêmes?

J’avoue que la première fois où j’ai senti cet appel, l’idée m’a traversé l’esprit.  Mais qui suis-je pour remettre en question la guidance de ces merveilleuses énergies qui animent La Déesse Joyeuse?  Depuis le temps que j’accepte de suivre ses élans, cette guidance a toujours su m’éclairer avec brio.  Alors c’est clair!

Atelier il y aura!

pour atelier pochette 17 mai Fleuravie

Pour célébrer le lancement de cet atelier, j’offrirai 10$ de rabais aux quatre premières personnes qui s’inscriront (en faisant leur dépôt) à l’atelier du 17 mai prochain qui se donnera chez Fleuravie à Bromont, Qc.

Serez-vous des nôtres?

COÛTS:  50$ matériaux et atmosphère sacrée fournis!

Dépôt de 10$ (non remboursable à moins que l’atelier n’ait pas lieu).

INSCRIPTION OBLIGATOIRE.

POUR INFORMATIONS ET INSCRIPTION
veuillez me contacter directement par courriel ou par téléphone

Mariepierre Aubin
ladeessejoyeuse@hotmail.ca
(450) 263-6560

ou directement chez Fleuravie
(450) 534-5129

 

 

Viens

le rocher

Viens.
Allons nous asseoir sur ce grand rocher.
Viens avec moi écouter le silence.
Viens aussi écouter le murmure de la Vie.

Entends-tu sa présence?
Entends-tu ses bruissements qui nous chuchottent sa sagesse?

Viens, sens.
Sens-tu ce grand mouvement qui nous invite à l’éveil?
Viens, sens.
Sens-tu cet élan qui nous invite à avancer notre vie?
Laisses toi guider par sa sagesse.

Tout est parfait.