Mois : novembre 2015

La chanson de Bonnie

Comme promis hier, voici la toune qui a envahi mes oreilles et mon espace jeudi matin. La chanson grâce à laquelle j’ai pris conscience d’une autre piste de guérison en moi mais aussi la chanson qui m’a donné l’élan de vous partager hier cet exercice de contact avec soi que j’aime beaucoup.

Pour lire l’article d’hier où je partageais l’exercice cliquez ici!

Il s’agissait de la chanson Total Eclipse of the Heart de Bonnie Tyler.
Une chanson étrange avec une vidéo encore plus étrange. 😉

Une chanson qui faisait du sens en ce lendemain de pleine lune.
Une chanson de femme-louve…

Et vous? Quelle chanson avez-vous choisie pour faire l’exercice proposé?

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Une chanson d’amour pour soi

Peu importe le genre musical qui nous touche, nous connaissons tous au moins une chanson d’amour (joyeuse ou triste) qui nous remue un peu plus que les autres.

feuille de musique par Jesse Kruger on FlickrPhoto par Jesse Kruger

Hier matin je me suis réveillée avec une chanson des années 80 dans la tête. Une chanson dont j’ai toujours aimé l’intensité et qui ne semblait vraiment pas vouloir me laisser tranquille.  Après avoir un peu ri de moi-même, je me suis offert un temps pour l’écouter en boucle, pour la chanter et pour la ré-écouter.  Puis pour écrire.  En ce lendemain de pleine lune, j’y ai puisé de beaux messages et une autre piste de guérison.

pleine lune par VinceFL on FlickrPhoto par VinceFL

En me couchant hier soir et en remerciant la Vie pour la journée qui s’achevait, j’ai pensé à vous, à comment cet exercice musical pourrait surement être utile à d’autres.  Je me suis dit que je vous le partagerais.

Alors aujourd’hui, j’ai un petit exercice pour vous.

Un exercice qui permet d’en savoir un peu plus sur ce qui se passe en soi.

Un exercice qui met de la lumière sur la relation présente entre notre femme et notre homme intérieurs.

Un exercice qui ne prend que quelques minutes.  Le temps d’une chanson! 😉

écouteurs par Tal Atlas on FlickrPhoto par Tal Atlas

C’est tout simple.

Premièrement, identifier LA chanson qui vous remue le plus.  Il peut aussi s’agir de celle que vous vous surprenez à fredonner sans trop savoir pourquoi, celle qui vous trotte dans la tête sans relâche depuis quelques jours ou celle qui vous donne envie de la chanter avec émotion à chaque fois que vous l’entendez.  Bref, la chanson d’amour (ou de colère) qui vous touche le plus présentement.

Deuxièmement, trouvez une façon de l’écouter.  Si vous avez le cd ou le fichier mp3 vous êtes en business.  Sinon, vous pouvez peut-être la trouver sur YouTube ou ailleurs sur le net.

Troisièmement, une fois votre chanson trouvée, assoyez-vous tranquillement et prenez le temps de vraiment l’écouter.  Ressentez-là.  Vous pouvez même poussez l’audace jusqu’à vous la chanter à voix haute en vous regardant dans le miroir! Vous allez voir, c’est puissant!  Cette fois, en écoutant la chanson, au lieu de la voir comme un message/demande/offrande qui part vers quelqu’un d’autre, voyez là comme une chanson s’adressant de votre femme intérieur à votre homme intérieur, ou vice-versa.  Sentez ce qui demande à être exprimer au cœur de votre couple intérieur.

Écouter votre chanson avec cette optique vous ramène dans votre pouvoir.  Au lieu de donner à l’autre le poids de votre peine/votre manque ou de lui donner le crédit de votre bien-être, vous vous le réappropriez.

Sentez ce qui monte.  Observez comment vous vous sentez.

Sentez comment ça part de vous.

« Own it! »

Et une fois bien réapproprié, une fois le message bien reçu et compris, si vous en sentez le besoin, rien ne vous empêche de l’irradier vers votre tendre moitié présente, passée ou future car en fait, votre amoureux ou amoureuse n’est-il/elle pas le reflet de cette partie de vous?

C’est un exercice à refaire souvent.  À chaque fois que vous sentez une chanson vous rejoindre de façon particulière…

Bonne écoute et bonne découverte!

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PS :  Pour les curieuses et curieux, demain je vous partagerai la chanson qui s’est offerte à moi jeudi matin. 😉

Gratitude réchauffante

Il y a quelques jours, lors d’une fin de journée où j’étais sur le chemin du retour vers la maison, une grande bouffée de gratitude m’a envahi.  Avec les temps qui courent, je me suis dit que de la partager pourrait faire du bien à certain…

Cette bouffée de gratitude était tellement puissante que je n’ai pas eu le choix de m’arrêter sur le bord du chemin pour noter les grandes lignes de ce qui montait en moi. Voici ce qui en est ressorti.

couche-de-soleil-gratitude-la-deesse-joyeuse

Je suis remplie de gratitude.

Gratitude pour la lumière bien particulière de cette fin de journée d’automne, ce même automne qui s’étire et qui repousse l’hiver encore un peu.  Double gratitude!

Gratitude pour les magnifiques couchés de soleil qu’il nous offre.

Gratitude aussi pour les chemins de terre sur lesquels je voyage souvent en solitaire et qui m’offrent leurs magnifiques paysages ainsi que l’impression de voyager hors de la folie « métro-boulot-dodo ».

Gratitude pour mes heures de travail flexibles qui permettent à la Vie d’orchestrer plus facilement mes journées.

Gratitude pour mon intuition qui est toujours présente, même lorsque le doute m’envahit…

Gratitude pour la musique qui m’accompagne en cette fin de journée et qui amplifie la magie du moment.

Gratitude pour les noix crues et le cuir de fruits maison que j’ai apportés avec moi comme collation et qui permettent à mes papilles gustatives de se joindre à la jouissance du moment.

Gratitude pour ma vie;
pour mes enfants heureux, en santé et vibrants d’intensité;
pour mes parents au grand coeur;
pour mes amies et amis;
pour ma maison qui me ressemble tellement;
et pour bien d’autre choses encore…

Gratitude.

Et vous?  Votre liste de gratitude aurait l’air de quoi?

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De mort et de vie

Novembre.

Mois qui nous rappelle que l’hiver est à nos portes.

Mois des morts.  Mois des deuils, petits et grands.

Mois qui me rappelle aussi à quel point les mois se succèdent à une vitesse folle. D’ailleurs, je profite de ce billet pour vous offrir quelques unes des photos que j’ai prises dans un paisible et ressourçant petit cimetière que j’ai découvert lors d’une balade d’automne il y a quelques semaines.  J’avais l’intention d’y consacrer un billet complet mais aujourd’hui il me semble plus cohérent de les insérer ici. Qui sait, peut-être vous en reparlerai-je suite à une prochaine escapade photo!

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Toujours est-il que ce novembre 2015 me rentre dedans.   Il me fait penser à un parent exigeant mais bienveillant.  Un parent qui nous pousse sans répit à évoluer, à muter, tout en nous soutenant et nous offrant de puissants cadeaux.  L’été des indiens tardif qu’il nous offre n’est-il pas un de ces cadeaux significatifs?  Un rappel que la lumière et la chaleur peuvent se pointer le nez même au moments où on s’y attend le moins!

Ce novembre c’est comme si Dame Nature nous offrait une autre occasion de faire le plein de lumière, de soleil et de chaleur avant l’arrivée des journées plus courtes, de la grisaille et des températures plus froides.

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Dans la Roue de Médecine des traditions autochtones, le Nord représente l’hiver, l’esprit, le repos, la mort et le lien à nos ancêtres.  Un espace qui peut parfois faire peur parce qu’on ne se permet pas souvent d’y mettre les pieds mais un espace tellement nécessaire…

En cette période « fin d’automne » tout autour de nous nous inspire à imiter la nature qui, après un été rempli d’abondance, de richesses et de stimuli pour les sens, ramène sa vitalité vers l’intérieur en préparation pour l’hiver tout en continuant de nous gâter par la beauté de sa métamorphose.

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Le rythme de vie effréné que tente de nous imposer notre société ne nous permet pas vraiment de profiter pleinement de cette saison de préparatifs vers l’hibernation… Pourtant, les heures de lumière diminuent et les nuits s’allongent, qu’on le veuille ou non… À cette période où nous devrions pouvoir ralentir notre rythme ou du moins nous préparer en fonction de ce ralentissement imminent, nous ramons plutôt à contre courant, grognant contre les journées qui raccourcissent et la température qui baisse, essayant de continuer comme si de rien n’était, comme si les cycles de la nature ne nous concernaient pas.

D’ailleurs, il n’est pas surprenant que les rhumes reprennent du terrain à ce temps-ci de l’année, tentant tant bien que mal de nous ralentir, de nous AIDER à ajuster notre rythme personnel à celui de la nature.  D’arrêter de combattre et de forcer la cadence… automne-et-cimetiere-la-deesse-joyeuse

La fin de l’automne est également un moment propice pour évaluer si ce que nous transportons dans notre baluchon personnel nous convient encore.  Prendre le temps d’ouvrir notre baluchon et d’en faire l’inventaire avant de tout rentrer ce qu’il contient dans notre caverne.  Prendre contact et observer tous ces rêves, intentions, relations, engagements et changements de Vie que nous avons choisis dans les derniers mois/années et se permettre de vérifier s’ils nous conviennent encore.  Peut-être certains d’entre-eux peuvent être libérer et retourner à leur état sauvage?

Permettons-nous de ne garder que ce qui nous convient vraiment.  Uniquement ce qui nous nourrit et nous donne envie d’ouvrir notre coeur et nos bras encore un peu plus grands.

Peut-être aussi commencer à penser à ce qui fera de notre hiver un temps de ressourcement encore plus soutenant et nourrissant…

On s’en reparle.  Bonne réflexion!

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Hier j’ai fait un doigt d’honneur à quelqu’un.

En fait, ce n’est pas hier mais plutôt dimanche dernier que mon majeur s’est exprimé.

Je roulais sur l’autoroute lorsque j’ai dépassé par la voie de droite quelqu’un qui semblait avoir décidé de rester sur la gauche même si il n’avait personne à doubler.  Il n’a pas apprécié mon initiative et m’a flashé ses lumières alors que je reprenais place dans la voie de gauche, devant lui.

C’est alors que spontanément mon bras droit s’est levé vers mon rétroviseur et ma main a fait à ce conducteur un majestueux doigt d’honneur, solide et pausé.

Mon premier vrai « fuck you »!

Peut-être mon dernier!

doigt-dhonneur

Sur le coup, je me suis dit à voix haute  « euh…. ça va Mp? »  puis j’ai éclaté de rire devant le ridicule de la situation et ai continué mon chemin.

Mais mon geste m’a trotté dans la tête toute la soirée.  Pourquoi donc avais-je eu l’élan de faire ce doigt d’honneur à un automobiliste inconnu?

by Jessica Watkins on FlickrPhoto par Jessica Watkins

Ce n’est que le lendemain matin que j’ai réalisé que ce geste était directement relié à une déclaration que je m’étais faite une demi-heure avant l’incident.

Quelques heures avant de prendre la route j’avais senti que quelque chose grondait en moi.  J’ai donc profité du cocon que m’offrait ma voiture pour dialoguer avec moi-même. Certains sujets étaient plus lourds que d’autres mais en bout de ligne la conclusion fut frappante.  Sans m’en rendre compte j’avais, dans la dernière semaine, recommencé à jouer avec mon dimmer (variateur) intérieur .

C’était pourtant quelque chose que je m’étais promis de ne plus jamais faire.

by Jef Safi on Flickr
Photo par Jef Safi

Dans le passé j’ai observé à maintes reprises que j’avais pris l’habitude de baisser le dimmer de mon intensité lorsque j’étais avec certaines personnes très différentes de moi et que je voulais fitter.  J’ai même failli m’éteindre complètement à force d’utiliser cette méthode.  C’est pourquoi j’avais alors décider de ne plus y avoir recours.

Sauf que là, dimanche dernier, j’observais avec frustration que j’avais récidivé.  Sans m’en rendre compte j’avais encore une fois ajusté mon dimmer.  C’est vrai que c’est plus facile de dealer avec la routine enfants/école/job/responsabilités/temps qui file quand je deviens « médium-tiède »

MAIS JE NE SUIS PAS ÇA!!!!!

Comme quelqu’un me l’a déjà fait remarquer, je suis tout sauf tiède!

Elle m’avais prévenue.  Prévenue que je pourrais être tantôt brûlante, tantôt glaciale, mais JAMAIS tiède.  Ce n’était pas pour être tiède que j’avais choisi cette incarnation et elle mettais l’emphase sur le fait qu’il était important pour moi d’arrêter de me tiédir pour fitter.

C’est quand j’ai réalisé ma récidive que j’ai déclaré (à moi et à l’Univers) que je choisissais dès maintenant d’être totalement qui je suis vraiment, même si parfois ça allait en bousculer quelques-uns et quelques-unes.

Ce doigt d’honneur n’était donc pas vraiment destiné à cet automobiliste mais plutôt à ce qu’il représentait.

C’était un fuck you à tous ceux et celles (y compris certaines parties de moi) qui me trouve trop.

Trop bizarre.

Trop intense.

Trop aimante.

Trop passionnée.

Trop compliquée.

Trop imprévisible.

Trop demandante.

Trop exigeante.

Trop gourmante.

Trop spontanée.

Trop.

C’était donc un fuck you libérateur.

Un fuck you de Femme Sauvage.

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Il m’est évident que c’est de me nuire que d’essayer d’ajuster mon wattage pour ne pas trop déranger, pour plaire, pour fitter.

Oui ça empêche la Femme Sauvage de rugir et de bousculer l’équilibre des choses.  Mais moi j’ai envie de lui laisser une belle grande place en moi.  J’ai envie de la laisser bousculer certains aspects de ma vie qui me restreignent.

J’ai envie de courir à ses côtés.

Envie de Vivre vraiment.  Avec un grand V.

Peu importe ce que les autres en pensent…

Alors voilà.  C’était ce cri qui était derrière le doigt d’honneur.

Le cri de la Femme-Louve.

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Le temps est venu de laisser nos femmes et nos hommes sauvages nous guider vers qui nous sommes vraiment.

Le temps est venu de courir avec les loups et de renouer avec la Terre.

Le temps est venu d’Être.  Avec un grand E.

Peu importe ce que votre entourage en pense…

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