Mois : juillet 2017

Le bonheur a le don d’être simple – 21ème semaine

Vingt-et-unième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Conclusion de la semaine:
S’aimer s’est choisir de faire de la place au bonheur.

Et le bonheur c’est pas compliqué! C’est en chacun de nous et on peut l’amplifier à chaque instant, même dans les gestes quotidiens.

J’ai réalisé cette semaine qu’une des façons dont je nourris mon indice personnel de bonheur c’est en prenant soin.

Prendre soin. Prendre soin de moi, des autres, de ma maison, de mon jardin, de ce qui s’offre à moi, etc.

Il y a eu une époque de ma vie où prendre soin m’a presque amené au bout du rouleau. Je réalise maintenant que c’était surtout parce que le « prendre soin de moi » était très loin en fin de liste et n’existait que si le temps et les moyens y étaient.  À l’époque j’étais maman monoparentale avec plusieurs poussins et à travers les nombreux remous que la Vie m’envoyait je m’assurais avant tout que mes enfants aient tout ce dont ils avaient besoin comme présence et support. C’était ma priorité. Au risque de m’y perdre.

Sauf que cet été je réalise que j’aurais pu couper certains coins un peu plus ronds et ainsi avoir le temps et l’énergie de vraiment prendre soin de moi. Du coup, j’aurais probablement été plus disponible et plus légère! Je m’en suis demandé beaucoup. Même si cette époque est maintenant de l’histoire ancienne, j’observais cette semaine que quelque chose en moi était encore en alerte quand j’envisageais de rajouter du « prendre soin de » dans ma vie. Un espèce d’alarme qui date probablement de cette époque.

J’ai beaucoup jonglé avec tout ça ces derniers jours et j’avoue que la phrase clé qui a été le déclencheur de tout ce processus m’est apparue à un moment où je ne m’y attendais pas, soit en lisant la fiche de quelqu’un sur un site de rencontre… Il y avait écrit, noir sur blanc: « Dans le fond le bonheur se résume à deux mots: prendre soin; de soi, de l’autre, de l’environnement. » Bon, ça n’a peut-être rien de révolutionnaire comme déclaration mais elle m’a frappé de plein fouet et s’est infiltrée profondément en moi. Je me suis soudainement mise à voir les gestes que je posais avec des yeux différents. Ainsi j’ai pu observer comment je prenais soin de moi et comment j’aimais prendre soin de l’autre et de ce qui m’entoure.

Prendre soin est dans les petits et grands gestes. Je l’ai reconnu en préparant un feu de camp pour une amie et moi, en désherbant mon jardin, en y ajoutant d’autres plantes et décorations et en y récoltant certaines herbes; en concoctant de nouvelles recettes santé; en prenant le temps de préparer les repas avec amour et présence; en prenant le temps d’écouter l’autre; en donnant un massage; en nettoyant ma maison; en guidant un monsieur aveugle; en encourageant une jeune femme inconnue croisée au marché; en prenant le temps de flâner un peu au lit; etc.

Plein de petits gestes de présence qui se sont faits tout seul et qui m’ont fait du bien. En fait, je réalise que prendre soin de est très relié au moment présent et à la plein conscience. Quel beau cadeau! Merci SauleDuLac pour cette phrase qui a donné le ton à quelque chose de très important cette semaine!

Et à travers toutes ces réflexions et observations de ma relation au Prendre Soin, une paix s’est installée. L’alarme s’est tue. Mon discernement veille. Tout est parfait!

Et j’ose rajouter:

S’aimer c’est prendre soin de.

Bonne semaine!

Mariepierre

Stagnation bienfaisante- 20ème semaine

Vingtième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines). Je suis donc rendue à mi-chemin!  Yééééééééé!

Une semaine étrange où malgré tout j’ai gardé le cap! Bien que j’avais prévu être efficace (entre autre publier ce billet mardi le 18 juillet et non lundi le 24!!!) TOUT a contribué à faire de cette vingtième semaine une semaine de ralentissement.  Ça m’aura pris quelques jours avant d’arrêter d’essayer d’être productive et juste m’abandonner dans ce rythme aux saveurs de vacances. Mais une fois fait, j’ai réalisé que tout était parfait, que ce que je voyais au départ comme de la stagnation était un temps d’arrêt et de ralentissements nécessaire. Un temps qui m’a permis entre autre de prendre soin de mon corps et aussi de réfléchir au sens que je veux donner à ma vie pour les prochaines années.

S’aimer c’est accepter d’avoir l’air imparfaite aux yeux de notre perfectionniste intérieure!

J’ai aussi lâché prise sur l’horaire de sommeil de mes ados.  Résultat que j’aime moins, je me couche souvent vers minuit-1h00 et me lève vers 9h00.  Étant donné qu’ils se couchent tous les deux encore plus tard, bien après moi, ils se lèvent excessivement tard ce qui a le bienfait de me donner mes avant-midis dans le silence et la liberté, et ça, je l’apprécie énormément!!!! Bon, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas une mère indigne pour autant.  Le mois de juillet est le mois où je les laisse aller à leurs rythmes.  Mes deux oiseaux de nuit…  Août est le mois où on commence à se ré-enligner pour se mettre au diapason avec les horaires scolaires, le leur et le mien.

Et, beau clin d’oeil de cette vingtième semaine, j’ai recommencé à faire des massages!!! Après trop d’années d’arrêt. Pour l’instant, j’offre uniquement du massage sur chaise, ce dernier étant plus facile pour mon dos.  Donc massage sur chaise de 15 à 40 minutes, selon les clients. Je me demande pourquoi j’ai tant attendu avant de m’y remettre? Chose certaine, mes mains étaient prêtes! 🙂

Je réalise quotidiennement comment être attentive à prendre soin de moi, m’aimer et être à l’écoute de mon essence modifient ma façon de naviguer ma vie et a un impact direct sur ce qui se présente dans ma vie.  J’adore!

Autre cadeau de la semaine, le sentiment insistant que de petites escapades s’offriront à moi cet été, et d’être prête.  Cool!  🙂

Bon début de semaine!

Mariepierre

PS: Étant donnée que ce billet vous est présenté avec une semaine de retard, ne soyez pas surpris que celui de la semaine 21 arrivera dans les prochains jours! Presque un deuxième deux dans un!  😉

 

 

 

Suivre ou ne pas suivre le courant – 19ème semaine

Dix-neuvième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).


Photo par Patrick aka Herjolf

Est-ce que s’aimer s’est suivre le courant?

Selon moi la réponse varie selon le courant duquel on parle.  Oui ramer à contre courant peut être essoufflant et inutile, mais on dit aussi qu’il n’y a que les poissons morts qui le suivent!

Suivre le premier courant venu peut nous amener loin de nous-même.  Tout comme résister au courant, lorsque c’est le bon pour nous, peut nous épuiser tout en nous faisant stagner inutilement.


Photo par David Lendrum

Mais comment savoir si le courant qui se présente à nous est le bon?  En cas de doute, je me fie à ces deux incontournables:

1) En prenant le temps de sentir ce que mon intuition, mon gps intérieur me souffle.

Pour sentir ou entendre cette guidance, il est préférable de faire le silence en soi et autour de soi, du moins l’espace de quelques bonnes respirations. Faire taire les « oui mais » et simplement écouter et ressentir. Notre corps physique est un traducteur hors-pair et il nous aidera à sentir clairement le message.

Et si on n’entend rien ou ne ressent rien? Ou si ce concept de voix intérieure ne vous rejoint pas du tout?  On passe au point 2.


Photo par Andrea Kirkby

2) On reste dans ce silence intérieur et extérieur, on continue à bien respirer et on se pose la question suivante:
« Qu’est-ce que l’Amour ferait? »

Et je ne parle pas ici d’amour romantique.  Je parle de l’Amour avec un grand A, l’amour universel, l’Amour qui vibre à travers chaque feuille d’arbre, chaque goutte d’eau, chaque respiration terrestre et chaque caresse du vent.  L’Amour qui dissout les peurs et les doutes, l’Amour qui vibre en chacun de nous.

« Qu’est-ce que l’Amour ferait? »

Est-ce que je m’apprête à faire un choix basé sur cet Amour ou influencé par la peur?

La peur limite tandis que l’Amour mène à la croissance et l’expansion. Si je m’accorde à cette fréquence d’Amour, est-ce que j’ai envie de suivre ce courant ou est-ce que tout me pousse plutôt à rester sur la rive un peu plus longtemps ou à partir à la recherche d’un autre courant qui serait plus en harmonie avec ce que je sens?

Il est également bon de se rappeler que même en suivant le courant il y a toujours des périodes où on peut reprendre notre souffle et recharger nos batteries.  Telle est la Vie.

Conclusion:

S’aimer c’est prendre le temps de valider si quelque chose (ou quelqu’un) est bénéfique pour moi ou non.

S’aimer c’est aussi oser suivre le courant joyeusement quand on sent que c’est en harmonie avec mon âme.

Et finalement, 

S’aimer c’est s’enlever de dans les jambes de mon âme et faire l’expérience au niveau du coeur de ce que la Vie veut m’offrir.


Photo par Babak Fakhamzadeh

S’aime c’est suivre notre courant avec joie et enthousiasme!

Bonne semaine!

Mariepierre

 

École buissonnière et rendez-vous matinaux- 17ème et 18ème semaine

Dix-septième et dix-huitième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).


Photo par Jetske

La semaine dernière, semaine dix-sept, j’ai fait faux bond à mon engagement d’écrire un billet de blogue hebdomadaire au sujet de ma quête de l’amour de soi. Conclusion:  S’aimer c’est parfois se permettre de déroger à nos engagements. Et souvent, c’est ce qui nous permet de mieux y revenir.

Et S’aimer, c’est aussi s’entourer d’alliées et d’alliés! J’ai le bonheur d’être amie avec une petite poignée de femmes exceptionnelles et à la fin de la dix-septième semaine c’est en discutant avec une d’entre elles que je me suis apaisée.  

Depuis quelques jours j’étais découragée parce que je trouvais que le côté virtuel de La Déesse Joyeuse n’avançait pas, qu’aucune créations sacrées étaient en train de voir le jour et j’avais l’impression qu’entre le jardin, mes engagements, la fin des classes et mes nouveau rôles de maman-taxi et de soccer-mom j’étais en train de prendre le champs et de m’éloigner de La Déesse Joyeuse.  C’est les deux mains pleines de terre noire que je racontais à mon amie que le matin même j’avais décidé qu’à chaque matin, à mon lever, je profiterais dorénavant du fait que mes enfants se lèvent très tard pour aller m’installer à ma table d’atelier avec mon smoothie, ma chandelle et ma sauge et être simplement là, dans cet espace que je dédie à la création, à dessiner, à écrire ou même à rien faire si rien ne montait, mais à être là, prête. J’avais pris cette décision un peu en désespoir de cause, fatiguée et découragée, et ce n’est qu’en le partageant à cette alliée, et en voyant la chair de poule que ça lui donnait, que j’ai su que c’était une décision importante. C’est précieux pour moi d’avoir des amies magiques à travers qui je peux ressentir mes bons coups quand mon système est embrumé!

Dès le lendemain matin j’étais donc au rendez-vous.  C’est mon journal créatif qui m’a appelé le premier. J’aime comment l’écriture, le collage, le dessin et la peinture dansent sur ses pages et m’amènent à me retrouver et me clarifier.

C’est d’ailleurs dans un de ces rendez-vous matinaux que j’ai remis la main sur les intentions que je m’étais nommées pour mon été 2017.  J’ai décidé de les recopier et de me les mettre bien à la vue. Ça m’a fait sourire de réaliser qu’en tête de liste j’avais écrit prendre soin de moi et de mon environnement. Ça m’a rassuré.  Je ne suis pas en train de saboter La Déesse Joyeuse.  Je suis en train de prendre soin de moi, de ma maison, de mon sacré, de ma famille, de mon jardin.  Et je me suis rappelée que La Déesse Joyeuse ne se limite pas à un blogue et des créations sacrées.  La Déesse Joyeuse c’est un tout.  C’est comment je vis.  C’est ce qui m’anime.  Alors ces temps-ci La Déesse Joyeuse c’est mon jardin et le sacré que j’y mets, c’est les recettes crues que je m’amuse à créer et à déguster, c’est la façon dont je choisis d’accompagner mes enfants, c’est oser étaler des morceaux de mon quotidien ici, c’est passer des heures à nettoyer des ossements pour d’éventuelles créations, c’est passer une soirée au bord du feu seule ou avec les enfants, c’est rêver de ce qui s’en vient tout en dégustant ce qui est présentement.

Ce qui m’amène à mon bilan de la dix-huitième semaine.  

Cette 18ème semaine fût une série d’événements où j’ai eu à réévaluer mes limites (boundaries) et à constater si et comment elles étaient respectées.

Au premier coup d’oeil je voyais bien où les autres les empiétaient et je constatais facilement comment cet empiétement me drainait. Mais grâce à mes rendez-vous matinaux quotidiens avec mon journal créatif, j’ai rapidement vu où, moi-même, je ne respectais pas mes limites et comment j’en ai fait trop, trop souvent, et depuis trop longtemps.

Suite à cette prise de conscience et à la guérison de vieilles blessures qui a suivi, quelque chose a changé dans la façon dont moi et les autres respectons mes limites.  Ce faisant, une plus grande légèreté s’est installée dans mon quotidien.  Il me semble que la lumière y brille différemment et que l’air y est plus vivifiante!  🙂 

S’aimer s’est s’accepter, dans tout ce que l’on est!

Parce qu’on est merveilleux.  D’un bout à l’autre!

Mariepierre