Mois : septembre 2017

Quand les éléments s’en mêlent – Amour de Soi, semaines 27, 28 et 29

Vingt-septième, vingt-huitième et vingt-neuvième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Trois semaines… Je commence à avoir l’impression que mon billet hebdomadaire ne sera plus aussi hebdomadaire que je l’aurais aimé! Entre les travaux et (nombreuses) lectures pour mes cours, les responsabilités familiales d’une chef de famille monoparentale d’ados, les créations, la transformation alimentaire et tout le reste, les semaines passent en coup de vent!

J’ai depuis longtemps le fantasme qu’à chaque jour, deux heures me soient rajoutées et que durant ces 120 minutes le temps et les gens qui m’entourent se figent, me permettant ainsi de rajouter deux heures hyper productives à ma journée! Mais bon, je ne retiendrai pas ma respiration et je sais discerner le fantasme de la réalité!  😉

Je lâche donc prise, j’accepte que la cadence des billets sera bien différente de celle que j’aurais préférée et je continue d’avancer par en avant. De toute façon, mon observation de l’amour de soi se poursuit quotidiennement même si je ne réussis pas toujours à écrire mes billets à temps!

Toujours est-il qu’il y a un peu plus d’une semaine, j’ai commencé à vous écrire un billet qui faisait suite au tremblement de terre majeur qui a touché le Mexique (ironiquement un deuxième tremblement de terre a frappé aujourd’hui, cette fois à Mexico 🙁 ), aux ouragans Harvey et Irma (suivis depuis par Jose, Katia et Maria qui fait présentement rage), et aux feux de forêt de la Côte Ouest. Ce midi je me questionnais à savoir si je le publiais quand même ou si l’info était maintenant désuète. Tout me souffle de vous le partager avec quelques modifications mineures. Voici donc:

Dans le billet des semaine 25 et 26, je vous parlais de changements et de bousculades. Les choses bougent. Les éléments nous brassent et brassent notre planète. La terre tremble et nous secoue, l’air et l’eau s’allient en de féroces ouragans destructeurs, les irruptions solaires nous bombardent énergétiquement et le feu ravage de grands pans de forêt.

Je sais que je n’ai pas besoin de vous rappeler que plusieurs humains sont directement touchés et ont vu leur quotidien, leur ville, leur maison, leur relations lourdement abîmés, détruits ou complètement renversés par ces forces naturelles. Et à plus grande échelle, à un niveau d’évolution planétaire, l’impact de ces grandes turbulences météorologiques se fait sentir sur l’ensemble de l’humanité et sur chacun de nous. Tout brasse et se replacera différemment. Le processus est en cours.

Mais en attendant, même si nous sommes loin du coeur de ces tragédies, nous sommes tous et chacun, consciemment ou non, affectés par ces grandes perturbations.

Et si on essayait de voir la symbolique et les messages derrière tout ça? Surement qu’il y a plus qu’une bonne réponse puisque la symbolique est à interpréter selon notre système de croyance et de valeur, mais je me risque à vous partager mes réflexions sur le sujet.

Tout d’abord, force est de constater que tous les éléments se sont alliés dans ce brassage d’humanité. L’eau, l’air, le feu et la terre font partie de la danse chaotique au coeur de laquelle nous nous trouvons et qui nous ballotte, nous brasse et nous transforme.

L’EAU représente l’inconscient et les émotions. Elle est aussi source de vie, étant profondément reliée à l’origine de l’existence. Sa puissance et son adaptabilité sont bien connues. L’eau peut contourner tous les obstacles, tout comme elle peut trancher la pierre. Elle nous parle d’adaptabilité et aussi de force, de lâcher prise et de souplesse.
Nous sentons-nous submergés?
Avons-nous l’impression que des émotions que nous croyions réglées refont surface et exigent d’être reconnues?
Avons-nous l’impression de se faire emporter par le courant?
Qu’avons-nous refoulé au plus profond de soi et qui demande maintenant à être adressé?


©NOAA

L’AIR – ici le VENT – est un grand maître du nettoyage et du changement. Un guide qui a la capacité de faire voyager nos paroles, nos sentiments, nos intentions. Il a la force de nous brasser et de nous ballotter. Il peut être la brise douce qui nous rafraîchit, le vent qui gonfle les voiles des navires et alimente nos éoliennes, tout comme il peut, dans son extrême, déchaîner sa force titanesque et devenir destruction.

La TERRE qui tremble nous rappelle les changements difficiles qui secouent nos vies. Certains de ces changements donnent parfois l’impression d’être des tremblements de terre qui laissent nos vies sans dessus dessous suite à leur passage. Elle nous rappelle aussi que notre stabilité tant appréciée est illusoire et que la seule constance est le changement et notre capacité à s’y adapter.


©Alex Indigo

Le FEU, fils du Soleil, nous réchauffe et nous éclaire, nous permet de travailler le métal et de donner de la puissance à nos célébrations tout comme il peut être un destructeur impitoyable. L’alliance du feu nous permet, tel le Phoenix, cet oiseau de feu qui renaît de ses cendres, de re-naître, de s’alléger de ce que nous ne voulons plus.  Lorsqu’un feu de forêt se déclenche par cause naturelle (et non de main d’homme) on peut y voir l’équilibre du monde de la forêt. Puissant brazier, il laissera derrière lui un terreau riche et fertile d’où la forêt renaîtra. Bien sûr, en tant qu’humain dont l’incarnation terrestre est relativement brève, la perte est grande à nos yeux. Mais pour la Terre qui est vivante depuis des centaines de millions d’années, les quelques dizaines d’années nécessaires pour que la forêt renaisse sont minimes.
Le feu nous rappelle de nourrir notre feu intérieur et de veiller à notre flamme. Il nous invite à laisser partir ce qui n’a plus sa place dans nos vies et à renaître de nos cendres. Puissions nous laisser les grandes forêts nous inspirer à faire preuve de patience et à s’octroyer le temps nécessaire à notre régénération.

Voilà donc ce que j’avais écrit pour les deux premières semaines couvertes par la première version de ce billet.

Depuis, au Québec, on goûte à des chaleurs très estivales, avec certaines journées où la température ressentie a grimpé jusqu’à 33 degré! On est aussi bien de ne pas se plaindre puisque les grands froids viendront bien assez vite! L’automne est ma saison préférée et j’ai hâte d’y goûter mais ce matin je réalisais très égoïstement que ce 10 jours de grandes chaleurs avait un avantage non négligeable pour moi. Grâce à ce sursis je pourrai récolter davantage de fleurs et d’herbes dans mon jardin! Parce que oui, là aussi j’ai pris du retard!

Le rapport dans tout ça et l’amour de soi? Tout! Parce que choisir d’écouter les messages que la Vie nous offre c’est ouvrir les bras à son alliance, c’est s’offrir la possibilité d’avancer encore plus vers qui nous sommes vraiment, c’est collaborer à plus grand, et c’est reprendre son pouvoir et nourrir sa souplesse et sa résilience. Et à mes yeux, tout ça fait partie de s’aimer et de se choisir!

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

Mettre et honorer ses limites – 25ème et 26ème semaine

Vingt-cinquième et vingt-sixième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

©Jetske

La semaine dernière j’ai passé tout droit et cette semaine… ben on est rendu vendredi soir et je suis en train d’écrire ce billet…  En fait, les deux dernières semaines m’ont semblé plus accélérées que jamais! Il n’est sûrement pas nécessaire de vous spécifier que la nouvelle lune et la super éclipse solaire ont occupé une place de choix dans ma vingt-cinquième semaine. J’avais entouré cette date et m’étais assuré de ne rien mettre d’autre à l’agenda. Je voulais en profiter au max et c’est ce que j’ai fait, même si 100 000 autres choses attendaient après moi. Ça faisait un p’tit bout que je n’avais pas choisis aussi clairement une journée de non-engagement et ça m’a fait un bien énorme. Yé!
S’aimer c’est se choisir!

Nous sommes maintenant de l’autre côté de cette puissante éclipse. L’avez-vous ressentie? Voyez-vous une différence? Elle a été un méga reset, un passage à une nouvelle vibration, une nouvelle conscience, une nouvelle fréquence.

Nous voici donc « de l’autre bord ». Le reset a été fait mais il nous reste (et naturellement, ça ne se fera pas du jour au lendemain) à intégrer, à assimiler et à s’ajuster à cette nouvelle énergie, que nous en soyons conscientes ou non. Si le sujet vous intéresse, je vous suggère cet article (en anglais) qui offre de belles pistes.

Ce passage qui nous invite à ouvrir les bras à notre plein potentiel, à qui nous sommes vraiment, peut aussi brasser nos assises et nos certitudes.

C’est un temps de changements et de bousculades qui nous incite à mettre de l’avant notre souplesse, notre foi, notre patience et notre capacité d’acceptation. C’est parfois plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens, particulièrement lorsque nous ne sommes pas l’initiatrice du changement. Pour ma part, mon meilleur outil est le lâcher-prise. Et Dieu sait que j’ai eu à le mettre en pratique encore et encore depuis quelques semaines!!!

Au lieu de ronchonner lorsque les imprévus et changements se sont présentés, j’ai pris le temps de sentir ce qui était le plus en harmonie avec moi, je me suis permis de mettre des limites lorsque c’était possible au lieu de simplement me laisser ballotter au vent et j’ai fait confiance. J’ai aussi essayé (et généralement réussi) de trouver une façon de transformer ces imprévus/changements/jambettes en moments de douceur. Y voir des cadeaux au lieu d’empêchements ou de complications. Des pas positifs vers le changement. Par exemple, un fuck d’horaire que j’aurais pu voir comme une frustration étant donné que mon emploi du temps est présentement très chargé et que je me trouvais « prise » loin de chez-moi, s’est transformé en petite escapade-pique nique imprévue en tête à tête avec moi-même. Ça a l’air de rien mais c’était chouette et ça m’a permis de clarifier des trucs important de moi à moi!

S’aimer c’est passer du temps de qualité avec soi!

J’ai aussi pris le temps de clarifier avec moi ce qui me faisait le plus de bien dans des moments où ma vie est plus demandante ou chaotique, où les jambettes et les imprévus me semblent plus présents. Cet été, c’est clair que c’est mon jardin qui me garde le plus dans le présent et dans la joie.  Et ce, de façon quasi instantanée. Même quand je n’ai que 5 minutes pour juste faire un petit tour rapide du propriétaire et cueillir quelques fleurs pour une tisane, l’effet est immédiat. Je me sens en communion avec les énergies qui y habitent et ça me fait un bien énorme!!!

Et quand j’ai un peu plus de temps devant moi, une marche en forêt est toujours un baume instantané!

Tout ça m’a rappelé que S’aimer c’est s’assurer de mettre en place des outils qui nous font du bien!

Et vous? Quels sont vos lieux ou vos outils qui vous soutiennent et vous font du bien?

Bonne semaine!

Mariepierre