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La fête des mères!

Il y a 24 ans une âme me choisissait comme maman, comme véhicule d’incarnation et comme accompagnatrice de départ.  Neuf mois plus tard la première de mes enfants voyait le jour.

Et le scénario s’est répété, au fil des ans, trois autres fois.

En fait, je devrais dire que ce scénario s’est reproduit sept autres fois.
Sept fois parce que par trois fois il y a eu fausse-couche.  Fausse-couche peut-être, mais quand même un feeling bien précis qu’une âme était bel et bien là et décidait de rebrousser chemin.  Les deux dernières fausse-couches furent mémorables tellement j’ai su clairement pourquoi ces petites âmes décidaient de rebrousser chemin.

Mais bon… je m’éloigne de ce que j’avais envie de vous partager dans cet article de blogue.  Les dernières semaines ont été hautes en émotions pour mon coeur de MamaBear.  Je n’entre pas dans les détails pour respecter l’intimité de mes enfants, mais toujours est-il que ces épreuves m’ont fait retoucher à un espace bien précieux en moi.
Cet espace où maman et enfant tissent leurs liens.

Règles générales, la majorité des mamans essaient de faire de leur mieux et tissent leurs liens avec ce qu’elles croient être le mieux pour chacun de leurs enfants.  (J’imagine que c’est sensiblement la même chose pour les papas mais étant donné que je n’en suis pas un je vais parler en tant que maman!)  Et avec notre degré personnel d’ouverture, on tisse en observant les caractéristiques propres à chacun de nos enfants, tissant parfois plus serré, parfois avec un peu plus de jeu lorsqu’on sent que c’est ce qui nous semble le mieux.  Et alors qu’on tisse, notre enfant lui aussi place les fils de sa vie bien à lui.  Il aura besoin de notre soutien, de notre amour, de notre guidance.  Il aura aussi besoin qu’on ait le courage de lui laisser la liberté de devenir ce qu’il est vraiment.

Parfois ça sera facile.  Parfois on a l’impression que ces liens sont tissés avec les cheveux qu’on s’arrache à l’occasion!

Et du premier sourire au premier gazouillement, du premier mot au premier pas, de la première égratignure aux plus grandes blessures, nous sommes là.  Même lorsque physiquement nous ne pouvons y être, nous sommes quand même là.

Et pour moi, pour mon coeur de MamaBear, la plus grande fierté que j’ai, les moments où j’ai envie de me faire un « high five » pour une job bien faite, c’est quand je les vois, petit à petit, marcher leur chemin, devenir de plus en plus autonomes, de plus en plus libres d’être qui ils sont.  Je les admire dans leurs forces.  Je les admire aussi dans leur vulnérabilité.
Dans leur humanitude.  Je les aime.
Inconditionnellement.

MamaBear sait bien qu’elle sera toujours là pour eux, peu importe l’âge et la distance physique.

Dans la dernière semaine, j’ai réalisé profondément qu’une grande partie de ma mission de vie dans cette incarnation était justement mon rôle de Mamabear.  Mon rôle de guide et d’alliée.

L’aînée de mes oursons a eu 23 ans en début d’année alors que mon quatrième ourson vient tout juste d’avoir 9 ans.  Neuf ans…  c’est à mi-chemin de la majorité ça!  Comme il était fier et heureux quand je lui ai dit qu’il avait la moitié du chemin de fait pour être un adulte.  C’est sûr qu’avec trois grandes soeurs qui lui ouvrent le chemin, ça doit lui donner le goût de voler de ses propres ailes lui aussi!

Pour la fête des mères, j’avais le goût de me dire combien j’ai été courageuse.  De me féliciter et aussi de me faire un gigantesque hug. J’ai envie de me soutenir et de prendre soin de moi.  De continuer ma belle aventure de MamaBear, tout en faisant une belle grande place à qui je suis au plus profond de mon être.  Parce que oui, je suis une Mamabear, mais je suis aussi bien d’autre chose.  Et c’est en incarnant toutes ces autres facettes qui m’habitent et en leur faisant une belle grande place dans ma vie que je peux continuer d’avancer par en avant et, en bonus, de montrer par l’exemple à mes enfants que la personne la plus importante dans leur propre vie est:  eux-même.

Hum… ce billet de fête des mères prend une tournure que je n’avais pas vu venir!

Merci la Vie!

En bref, je voulais remercier ma 23, ma 19, ma 13 et mon 9 d’être les enfants merveilleux qu’ils sont tous et chacun.  Mon aînée m’a permis de devenir une mère pour la première fois, concrétisant ainsi un rêve que je caressais depuis que j’étais toute petite petite petite.
En plus de me faire devenir mère, chacun et chacune d’entre eux m’ont aidé, de par leur essence et leur présence, à fissurer mes résistances, à prendre encore et encore mon expansion.  Pour eux je remuerais ciel et terre.  Pour eux et avec eux je me nettoie de mes croyances désuètes, des morceaux d’héritage inutiles.  Pour eux et avec eux, je prend contact avec ma force et mon courage de MamaBear.

Grâce à cette aventure je m’affiche toujours plus comme je suis, avec mon essence.

Merci mes amours!

enfants