Étiquette : Amour de soi

Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

Quand les éléments s’en mêlent – Amour de Soi, semaines 27, 28 et 29

Vingt-septième, vingt-huitième et vingt-neuvième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Trois semaines… Je commence à avoir l’impression que mon billet hebdomadaire ne sera plus aussi hebdomadaire que je l’aurais aimé! Entre les travaux et (nombreuses) lectures pour mes cours, les responsabilités familiales d’une chef de famille monoparentale d’ados, les créations, la transformation alimentaire et tout le reste, les semaines passent en coup de vent!

J’ai depuis longtemps le fantasme qu’à chaque jour, deux heures me soient rajoutées et que durant ces 120 minutes le temps et les gens qui m’entourent se figent, me permettant ainsi de rajouter deux heures hyper productives à ma journée! Mais bon, je ne retiendrai pas ma respiration et je sais discerner le fantasme de la réalité!  😉

Je lâche donc prise, j’accepte que la cadence des billets sera bien différente de celle que j’aurais préférée et je continue d’avancer par en avant. De toute façon, mon observation de l’amour de soi se poursuit quotidiennement même si je ne réussis pas toujours à écrire mes billets à temps!

Toujours est-il qu’il y a un peu plus d’une semaine, j’ai commencé à vous écrire un billet qui faisait suite au tremblement de terre majeur qui a touché le Mexique (ironiquement un deuxième tremblement de terre a frappé aujourd’hui, cette fois à Mexico 🙁 ), aux ouragans Harvey et Irma (suivis depuis par Jose, Katia et Maria qui fait présentement rage), et aux feux de forêt de la Côte Ouest. Ce midi je me questionnais à savoir si je le publiais quand même ou si l’info était maintenant désuète. Tout me souffle de vous le partager avec quelques modifications mineures. Voici donc:

Dans le billet des semaine 25 et 26, je vous parlais de changements et de bousculades. Les choses bougent. Les éléments nous brassent et brassent notre planète. La terre tremble et nous secoue, l’air et l’eau s’allient en de féroces ouragans destructeurs, les irruptions solaires nous bombardent énergétiquement et le feu ravage de grands pans de forêt.

Je sais que je n’ai pas besoin de vous rappeler que plusieurs humains sont directement touchés et ont vu leur quotidien, leur ville, leur maison, leur relations lourdement abîmés, détruits ou complètement renversés par ces forces naturelles. Et à plus grande échelle, à un niveau d’évolution planétaire, l’impact de ces grandes turbulences météorologiques se fait sentir sur l’ensemble de l’humanité et sur chacun de nous. Tout brasse et se replacera différemment. Le processus est en cours.

Mais en attendant, même si nous sommes loin du coeur de ces tragédies, nous sommes tous et chacun, consciemment ou non, affectés par ces grandes perturbations.

Et si on essayait de voir la symbolique et les messages derrière tout ça? Surement qu’il y a plus qu’une bonne réponse puisque la symbolique est à interpréter selon notre système de croyance et de valeur, mais je me risque à vous partager mes réflexions sur le sujet.

Tout d’abord, force est de constater que tous les éléments se sont alliés dans ce brassage d’humanité. L’eau, l’air, le feu et la terre font partie de la danse chaotique au coeur de laquelle nous nous trouvons et qui nous ballotte, nous brasse et nous transforme.

L’EAU représente l’inconscient et les émotions. Elle est aussi source de vie, étant profondément reliée à l’origine de l’existence. Sa puissance et son adaptabilité sont bien connues. L’eau peut contourner tous les obstacles, tout comme elle peut trancher la pierre. Elle nous parle d’adaptabilité et aussi de force, de lâcher prise et de souplesse.
Nous sentons-nous submergés?
Avons-nous l’impression que des émotions que nous croyions réglées refont surface et exigent d’être reconnues?
Avons-nous l’impression de se faire emporter par le courant?
Qu’avons-nous refoulé au plus profond de soi et qui demande maintenant à être adressé?


©NOAA

L’AIR – ici le VENT – est un grand maître du nettoyage et du changement. Un guide qui a la capacité de faire voyager nos paroles, nos sentiments, nos intentions. Il a la force de nous brasser et de nous ballotter. Il peut être la brise douce qui nous rafraîchit, le vent qui gonfle les voiles des navires et alimente nos éoliennes, tout comme il peut, dans son extrême, déchaîner sa force titanesque et devenir destruction.

La TERRE qui tremble nous rappelle les changements difficiles qui secouent nos vies. Certains de ces changements donnent parfois l’impression d’être des tremblements de terre qui laissent nos vies sans dessus dessous suite à leur passage. Elle nous rappelle aussi que notre stabilité tant appréciée est illusoire et que la seule constance est le changement et notre capacité à s’y adapter.


©Alex Indigo

Le FEU, fils du Soleil, nous réchauffe et nous éclaire, nous permet de travailler le métal et de donner de la puissance à nos célébrations tout comme il peut être un destructeur impitoyable. L’alliance du feu nous permet, tel le Phoenix, cet oiseau de feu qui renaît de ses cendres, de re-naître, de s’alléger de ce que nous ne voulons plus.  Lorsqu’un feu de forêt se déclenche par cause naturelle (et non de main d’homme) on peut y voir l’équilibre du monde de la forêt. Puissant brazier, il laissera derrière lui un terreau riche et fertile d’où la forêt renaîtra. Bien sûr, en tant qu’humain dont l’incarnation terrestre est relativement brève, la perte est grande à nos yeux. Mais pour la Terre qui est vivante depuis des centaines de millions d’années, les quelques dizaines d’années nécessaires pour que la forêt renaisse sont minimes.
Le feu nous rappelle de nourrir notre feu intérieur et de veiller à notre flamme. Il nous invite à laisser partir ce qui n’a plus sa place dans nos vies et à renaître de nos cendres. Puissions nous laisser les grandes forêts nous inspirer à faire preuve de patience et à s’octroyer le temps nécessaire à notre régénération.

Voilà donc ce que j’avais écrit pour les deux premières semaines couvertes par la première version de ce billet.

Depuis, au Québec, on goûte à des chaleurs très estivales, avec certaines journées où la température ressentie a grimpé jusqu’à 33 degré! On est aussi bien de ne pas se plaindre puisque les grands froids viendront bien assez vite! L’automne est ma saison préférée et j’ai hâte d’y goûter mais ce matin je réalisais très égoïstement que ce 10 jours de grandes chaleurs avait un avantage non négligeable pour moi. Grâce à ce sursis je pourrai récolter davantage de fleurs et d’herbes dans mon jardin! Parce que oui, là aussi j’ai pris du retard!

Le rapport dans tout ça et l’amour de soi? Tout! Parce que choisir d’écouter les messages que la Vie nous offre c’est ouvrir les bras à son alliance, c’est s’offrir la possibilité d’avancer encore plus vers qui nous sommes vraiment, c’est collaborer à plus grand, et c’est reprendre son pouvoir et nourrir sa souplesse et sa résilience. Et à mes yeux, tout ça fait partie de s’aimer et de se choisir!

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

Mettre et honorer ses limites – 25ème et 26ème semaine

Vingt-cinquième et vingt-sixième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

©Jetske

La semaine dernière j’ai passé tout droit et cette semaine… ben on est rendu vendredi soir et je suis en train d’écrire ce billet…  En fait, les deux dernières semaines m’ont semblé plus accélérées que jamais! Il n’est sûrement pas nécessaire de vous spécifier que la nouvelle lune et la super éclipse solaire ont occupé une place de choix dans ma vingt-cinquième semaine. J’avais entouré cette date et m’étais assuré de ne rien mettre d’autre à l’agenda. Je voulais en profiter au max et c’est ce que j’ai fait, même si 100 000 autres choses attendaient après moi. Ça faisait un p’tit bout que je n’avais pas choisis aussi clairement une journée de non-engagement et ça m’a fait un bien énorme. Yé!
S’aimer c’est se choisir!

Nous sommes maintenant de l’autre côté de cette puissante éclipse. L’avez-vous ressentie? Voyez-vous une différence? Elle a été un méga reset, un passage à une nouvelle vibration, une nouvelle conscience, une nouvelle fréquence.

Nous voici donc « de l’autre bord ». Le reset a été fait mais il nous reste (et naturellement, ça ne se fera pas du jour au lendemain) à intégrer, à assimiler et à s’ajuster à cette nouvelle énergie, que nous en soyons conscientes ou non. Si le sujet vous intéresse, je vous suggère cet article (en anglais) qui offre de belles pistes.

Ce passage qui nous invite à ouvrir les bras à notre plein potentiel, à qui nous sommes vraiment, peut aussi brasser nos assises et nos certitudes.

C’est un temps de changements et de bousculades qui nous incite à mettre de l’avant notre souplesse, notre foi, notre patience et notre capacité d’acceptation. C’est parfois plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens, particulièrement lorsque nous ne sommes pas l’initiatrice du changement. Pour ma part, mon meilleur outil est le lâcher-prise. Et Dieu sait que j’ai eu à le mettre en pratique encore et encore depuis quelques semaines!!!

Au lieu de ronchonner lorsque les imprévus et changements se sont présentés, j’ai pris le temps de sentir ce qui était le plus en harmonie avec moi, je me suis permis de mettre des limites lorsque c’était possible au lieu de simplement me laisser ballotter au vent et j’ai fait confiance. J’ai aussi essayé (et généralement réussi) de trouver une façon de transformer ces imprévus/changements/jambettes en moments de douceur. Y voir des cadeaux au lieu d’empêchements ou de complications. Des pas positifs vers le changement. Par exemple, un fuck d’horaire que j’aurais pu voir comme une frustration étant donné que mon emploi du temps est présentement très chargé et que je me trouvais « prise » loin de chez-moi, s’est transformé en petite escapade-pique nique imprévue en tête à tête avec moi-même. Ça a l’air de rien mais c’était chouette et ça m’a permis de clarifier des trucs important de moi à moi!

S’aimer c’est passer du temps de qualité avec soi!

J’ai aussi pris le temps de clarifier avec moi ce qui me faisait le plus de bien dans des moments où ma vie est plus demandante ou chaotique, où les jambettes et les imprévus me semblent plus présents. Cet été, c’est clair que c’est mon jardin qui me garde le plus dans le présent et dans la joie.  Et ce, de façon quasi instantanée. Même quand je n’ai que 5 minutes pour juste faire un petit tour rapide du propriétaire et cueillir quelques fleurs pour une tisane, l’effet est immédiat. Je me sens en communion avec les énergies qui y habitent et ça me fait un bien énorme!!!

Et quand j’ai un peu plus de temps devant moi, une marche en forêt est toujours un baume instantané!

Tout ça m’a rappelé que S’aimer c’est s’assurer de mettre en place des outils qui nous font du bien!

Et vous? Quels sont vos lieux ou vos outils qui vous soutiennent et vous font du bien?

Bonne semaine!

Mariepierre

 

Honorer ce qui semble moins beau – 24ème semaine

Vingt-quatrième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Cette vingt-quatrième semaine s’est organisée en grande partie autour de la dernière semaine de soccer récréatif de mon jeune guerrier et du tournoi qui clôturait la saison.

Parler de soccer dans un billet de déesse au sujet de l’amour de soi? Soyez patients. Je vous promet que ça a sa raison d’être et que je m’en vais vers quelque chose de pertinent avec ça! Mais pour que ça se tienne, je dois vous expliquer les circonstances. 🙂

Donc…  Cette année, fiston (qui a maintenant 12 ans) a été recruté par le coach de l’équipe locale qui l’avait vu jouer pour le plaisir et avait été en mesure d’observer que ce jeune guerrier serait un gros plus pour son équipe qui tirait de la patte. Fiston qui n’avait jamais fait partie d’une équipe avant cet été, s’est rapidement démarqué et est devenu un des joueurs clés. À travers ces neuf semaines, le soccer a pris sa place dans nos vies et a révélé des facettes de nous que nous ignorions.

Pour R ça a été comme joueur impliqué qui a fini la saison en s’inscrivant au camp de sélection de l’équipe compétitive de la région afin de satisfaire sa passion du sport et de nourrir son amour de la haute performance. Pour moi, ça a été de découvrir mon côté soccer-mom, dans ses beaux et moins beaux côtés…

J’ai adoré pouvoir être là pour mon jeune guerrier, les lifts, le linge (et l’enfant) qui sent le mort à la fin des pratiques et des parties, les souper tôt et planifiés en fonction de l’effort physique à venir, les massages de jambes aux huiles essentielles, l’homéopathie lors de blessures, les soirées assise inconfortablement sur les estrades à m’user les cordes vocales, et tout le reste. Surprenamment ça m’a fait un bien énorme de prendre soin de cet aspect yang de ma tribu, et par la force des choses de côtoyer plus souvent ce yang guerrier en moi.

Et c’est là où je voulais en venir. Ce côté warrior qui est sorti sans crier gare.

N’ayez crainte, je n’ai pas crié après les arbitres (j’avoue qu’il y a quelques occasion où ça m’a demandé une bonne dose de respirations pour ne pas le faire… mais j’ai réussi), je ne me suis pas mêlée de la job du coach (qui était parfait pour cette jeune tribue de 11-12 ans de calibres et de caractères très variés) et je n’ai pas étranglé de supporters d’une des équipes adverses lors du tournoi (ça, je vous jure que ça aurait pu arriver…). Je n’ai rien fait de tout ça mais, surement parce que c’était tellement important pour mon jeune guerrier, j’étais là à 110% et, tout comme lui, je n’étais pas là en mode récréatif…

Où est le rapport avec l’amour de soi dans tout ça? C’est le fait que j’ai honoré la soccer-mom au tempérament de viking en moi. Je ne pense pas avoir été déplacée. Mais chose certaine je sentais la puissance de ce feu en moi, je savais comment le doser et je me suis permise de l’exprimer, même auprès d’amies qui sont des soccer-mom pas mal plus smooth et paisibles. J’ai géré mes frustrations avec doigté et j’ai été là pour écouter mon jeune guerrier vider son trop plein après les parties, comprenant sa colère, acceptant son déversement de jugements et d’intolérances par rapport à ce qu’il voyait comme des manques dans son équipe. La beauté dans tout ça, et pour lui et pour moi, c’est que tout ça a cohabité avec plein de bienveillance envers les autres coéquipiers, même ceux qui étaient visiblement là que pour le récréatif de la chose.


Photo par Paul Sleet

Il y a des moments où je me suis demandée si je n’encourageais pas l’intolérance chez mon fils (et chez moi). Mais tout en dedans me soufflait que c’était parfait et que je remplissais mon rôle à merveille. Et vous savez quoi? Je pense que c’est effectivement ce qui est arrivé. Ce côté « moins beau » de moi, qui semblait être aux antipodes de ce qu’une maman zen est, a été important. Mes craintes sur l’influence que ça pouvait avoir sur ma progéniture se sont envolées lorsque le coach m’a partagé à quel point il était content que la saison lui ait fait connaître R, qu’il avait une belle personnalité, beaucoup d’éthique, de grandes qualités athlétiques et beaucoup de maturité et de respect pour ses jeunes co-équipiers. Wow! Pas besoin de vous dire que mon coeur de mère était fier! Mais c’est particulièrement le dernier point qui m’a confirmé que les périodes de ventilations post-match qui étaient à mille lieux de la communication non-violente avaient leur place et leur raison d’être. Que non seulement elles n’entraînaient pas fiston dans un côté dark mais qu’elles lui permettaient de retrouver un équilibre et de rester calme, présent et respectueux pour ses co-équipiers. Je dois rajouter que ces sessions de ventilation étaient suivies de feed-back de ma part, d’explication sur pourquoi je pensais que tel ou tel joueur agissait comme il le faisait, des remarques sur la beauté de donner son maximum même quand on a moins de facilité, de discussion sur l’impact du milieu familial, etc.

J’ai compris en fin de saison que ce que je pensais être une soccer-mom un peu trop intense avec ses rugissements intérieurs était plutôt un endroit où se rencontrait la warrior et la maman-louve en moi.  Et que cette alliance était là pour mon fils bien sûr, mais aussi pour tous ses co-équipiers, forts et moins forts, dont plusieurs que je connais depuis presqu’une décennie! Et je suis fière de cette puissance qui m’habite!

Sans savoir pourquoi, j’ai pris une photo lors de la fin de semaine du tournoi qui représente bien ce que mon coeur a expérimenté lors de cette saison de soccer. J’ai pris cette photo samedi après le souper, alors que toutes les parties étaient suspendues en attendant de voir si la pluie torrentielle se calmerait, nos joueurs se sont improvisés une partie simplement pour le plaisir. Alors que le ciel devenait de plus en plus menaçant, que les adultes étaient majoritairement à l’abris sous les tentes à se demander si on devrait remettre les parties au lendemain, une poignée de jeunes warriors se joignaient aux éléments sans se poser de question. Je les ai trouvé beaux et puissants. Sentant tellement cohabiter en eux enfance et force. Cette photo, même si elle est loin d’être parfaite, fut un cadeau.

La saison est donc officiellement terminée. J’y ai appris que s’aimer s’est parfois faire les choses différemment. Et, surtout, que s’aimer c’est permettre à toutes nos parties d’exister!  (Même si parfois ça veut dire que ma soeur de coeur change de place dans les estrades pour ne plus être assise à côté de moi et de mon feu!)  😉

Je suis remplie de gratitude pour cette expérience que la Vie a mis sur mon chemin cet été. Un grand merci au coach du U12 qui a recruté R et qui a su le garder motivé.

Fiston est maintenant inscrit au camp de sélection et si tout se passe comme on le souhaite, l’an prochain il fera partie de l’équipe compétitive. Hâte de voir les apprentissages que nous y feront, chacun dans notre rôle bien différent!

Je conclue avec une phrase de ma soeur de coeur, écrite lors d’une discussion au sujet de nos façons bien différentes d’être soccer-mom et de comment on s’aimait inconditionnellement à travers tout ça et qu’on y voyait tout le potentiel de cheminement qui s’y trouvait:

Toutes nos projections, toutes les parties exilées de nous-mêmes, tous nos espoirs et nos rêves sont distillés lorsque nous envoyons nos enfants sur un terrain de sport.

Quelle chance de vivre ces expériences en toute conscience et quel bonheur d’être si bien entourée. Merci S pour notre amitié qui nourrit et soutien nos âmes!

S’aimer c’est choisir de cheminer. S’aimer c’est aussi aimer l’autre, dans tout ce qu’il ou elle est. Car se faisant, c’est nous-même que nous apprenons à aimer dans tous nos aspects. Même les moins beaux…

Bonne semaine!

Mariepierre

 

 

Qu’est-ce qui peut attendre – 23ème semaine

Vingt-troisième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Cette 23ème semaine m’a rappelé que

S’aimer c’est aussi ralentir.

On l’oublie souvent et ce n’est pas ce que notre société haute vitesse encourage, mais ralentir est essentiel.

Pourquoi ralentir?

Parce que ralentir permet:

  • de mieux sentir
  • de s’observer
  • de s’octroyer le temps nécessaire pour défaire des noeuds
  • de voir plus clair
  • de donner le temps aux émotions de s’exprimer
  • de prendre le temps d’observer notre vie et voir si elle nous convient ou si nous avons des changement à y apporter.

S’aimer c’est se permettre de se donner le temps. C’est revisiter nos listes « à faire » et se demander honnêtement: « Qu’est-ce qui peut attendre? ». On est trop souvent encouragé à remplir ces listes et ainsi les laisser nous entraîner alors que cette vitesse ne laisse pas grand espace à l’invisible et à la régénération.

Il y a des moments ou l’action et la vitesse grand V sont utiles, mais il y a de ces moments où prendre le temps de sentir les roses est vital.

Avez-vous du temps dans votre vie pour vous régénérer?

En avez-vous besoin présentement?

Qu’est-ce qui peut attendre, le temps que vous pansiez vos plaies, repreniez votre souffle ou simplement observiez où vous en êtes dans votre vie?

Je vous souhaite de vous permettre de ralentir si vous en sentez le besoin.

Bonne semaine!

Mariepierre

 

 

Ouvrir les bras à la beauté qui nous entoure – 22ème semaine

Vingt-deuxième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Une semaine à faire de la place à la beauté, à l’observer, à l’apprécier, à m’y baigner. Une semaine à remarquer le beau et le bon, même à des endroits inattendus.

Une semaine où j’ai réalisé, une fois de plus, comment m’entourer de beauté était un baume pour mon âme et mon être.  Comment j’aimais cette chance d’être incarnée sur terre et de pouvoir gober la vie grâce à mes sens.

S’aimer s’est ouvrir bien grand les bras à la beauté qui nous entoure!

On dit que l’essentiel est invisible pour les yeux.  Il est peut-être invisible pour les yeux mais la beauté est un baume inspirant qui m’est précieux et vital.  Grâce à la beauté mon expérience de la vie me semble amplifier.  Chose certaine, j’adore sa présence et je suis remplie de gratitude pour le bien qu’elle me fait!

Cette semaine j’ai réalisé comment trop souvent on se contente de peu, de trop peu, banalisant l’importance de la beauté et se convaincant tant bien que mal qu’elle n’est pas nécessaire.

Certe, on peut vivre (survivre?) sans beauté. Mais on peut aussi la trouver dans de toute petite chose et de bref moment.  Elle est toujours là.  Il n’en tient qu’à nous de prendre le temps de la voir et de lui faire de la place.

C’est ce que j’ai fait cette semaine. J’ai suivi l’élan qu’elle m’inspirait et je lui ai fait encore plus de place.  Même ma recette de pain cru de la semaine a été créée sous l’influence de la beauté, en apportant une attention particulière à la couleur du pain, simplement pour le plaisir de l’oeil lors des repas.

La beauté rend vivant et nourrit nos sens. Nos sens nous lient à ce qui nous entoure. C’est à travers eux qu’on se sent exister en tant qu’humain. Et…

S’aimer s’est se permettre d’exister pleinement.

De mes lectures sur le sujet de la beauté et de son rôle j’ai conservé cette citation qui m’a touchée:

« Quel est cet oubli de soi qui refuse la beauté divine qui est devant nous? Si nous nous privons de la beauté divine qui nous entoure, alors la beauté qui est au-dedans ne se développera pas, parce que notre condition est telle que l’âme est née avec les yeux ouverts au-dehors, elle ne voit pas la vie au-dedans. Et la seule manière de s’éveiller à la vie au-dedans, qui est des plus belles, est de répondre d’abord à la vie au-dehors. » – Hazrat Inayat Khan

Ça dit tout. Je continue donc à faire plein de place à cette envie de beau et de doux qui m’habite. Et je choisis de continuer à être facilitatrice de beauté dans ma vie et dans celle des gens que je côtoie.  Ça demande parfois plus de temps mais la joie et le bien-être que ça procure valent chacune des secondes supplémentaires consacrées à amplifier le facteur beauté!

Je vous souhaite une BELLE semaine!  🙂

Avec Amour et Lumière,

Mariepierre

Le bonheur a le don d’être simple – 21ème semaine

Vingt-et-unième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Conclusion de la semaine:
S’aimer s’est choisir de faire de la place au bonheur.

Et le bonheur c’est pas compliqué! C’est en chacun de nous et on peut l’amplifier à chaque instant, même dans les gestes quotidiens.

J’ai réalisé cette semaine qu’une des façons dont je nourris mon indice personnel de bonheur c’est en prenant soin.

Prendre soin. Prendre soin de moi, des autres, de ma maison, de mon jardin, de ce qui s’offre à moi, etc.

Il y a eu une époque de ma vie où prendre soin m’a presque amené au bout du rouleau. Je réalise maintenant que c’était surtout parce que le « prendre soin de moi » était très loin en fin de liste et n’existait que si le temps et les moyens y étaient.  À l’époque j’étais maman monoparentale avec plusieurs poussins et à travers les nombreux remous que la Vie m’envoyait je m’assurais avant tout que mes enfants aient tout ce dont ils avaient besoin comme présence et support. C’était ma priorité. Au risque de m’y perdre.

Sauf que cet été je réalise que j’aurais pu couper certains coins un peu plus ronds et ainsi avoir le temps et l’énergie de vraiment prendre soin de moi. Du coup, j’aurais probablement été plus disponible et plus légère! Je m’en suis demandé beaucoup. Même si cette époque est maintenant de l’histoire ancienne, j’observais cette semaine que quelque chose en moi était encore en alerte quand j’envisageais de rajouter du « prendre soin de » dans ma vie. Un espèce d’alarme qui date probablement de cette époque.

J’ai beaucoup jonglé avec tout ça ces derniers jours et j’avoue que la phrase clé qui a été le déclencheur de tout ce processus m’est apparue à un moment où je ne m’y attendais pas, soit en lisant la fiche de quelqu’un sur un site de rencontre… Il y avait écrit, noir sur blanc: « Dans le fond le bonheur se résume à deux mots: prendre soin; de soi, de l’autre, de l’environnement. » Bon, ça n’a peut-être rien de révolutionnaire comme déclaration mais elle m’a frappé de plein fouet et s’est infiltrée profondément en moi. Je me suis soudainement mise à voir les gestes que je posais avec des yeux différents. Ainsi j’ai pu observer comment je prenais soin de moi et comment j’aimais prendre soin de l’autre et de ce qui m’entoure.

Prendre soin est dans les petits et grands gestes. Je l’ai reconnu en préparant un feu de camp pour une amie et moi, en désherbant mon jardin, en y ajoutant d’autres plantes et décorations et en y récoltant certaines herbes; en concoctant de nouvelles recettes santé; en prenant le temps de préparer les repas avec amour et présence; en prenant le temps d’écouter l’autre; en donnant un massage; en nettoyant ma maison; en guidant un monsieur aveugle; en encourageant une jeune femme inconnue croisée au marché; en prenant le temps de flâner un peu au lit; etc.

Plein de petits gestes de présence qui se sont faits tout seul et qui m’ont fait du bien. En fait, je réalise que prendre soin de est très relié au moment présent et à la plein conscience. Quel beau cadeau! Merci SauleDuLac pour cette phrase qui a donné le ton à quelque chose de très important cette semaine!

Et à travers toutes ces réflexions et observations de ma relation au Prendre Soin, une paix s’est installée. L’alarme s’est tue. Mon discernement veille. Tout est parfait!

Et j’ose rajouter:

S’aimer c’est prendre soin de.

Bonne semaine!

Mariepierre

Stagnation bienfaisante- 20ème semaine

Vingtième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines). Je suis donc rendue à mi-chemin!  Yééééééééé!

Une semaine étrange où malgré tout j’ai gardé le cap! Bien que j’avais prévu être efficace (entre autre publier ce billet mardi le 18 juillet et non lundi le 24!!!) TOUT a contribué à faire de cette vingtième semaine une semaine de ralentissement.  Ça m’aura pris quelques jours avant d’arrêter d’essayer d’être productive et juste m’abandonner dans ce rythme aux saveurs de vacances. Mais une fois fait, j’ai réalisé que tout était parfait, que ce que je voyais au départ comme de la stagnation était un temps d’arrêt et de ralentissements nécessaire. Un temps qui m’a permis entre autre de prendre soin de mon corps et aussi de réfléchir au sens que je veux donner à ma vie pour les prochaines années.

S’aimer c’est accepter d’avoir l’air imparfaite aux yeux de notre perfectionniste intérieure!

J’ai aussi lâché prise sur l’horaire de sommeil de mes ados.  Résultat que j’aime moins, je me couche souvent vers minuit-1h00 et me lève vers 9h00.  Étant donné qu’ils se couchent tous les deux encore plus tard, bien après moi, ils se lèvent excessivement tard ce qui a le bienfait de me donner mes avant-midis dans le silence et la liberté, et ça, je l’apprécie énormément!!!! Bon, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas une mère indigne pour autant.  Le mois de juillet est le mois où je les laisse aller à leurs rythmes.  Mes deux oiseaux de nuit…  Août est le mois où on commence à se ré-enligner pour se mettre au diapason avec les horaires scolaires, le leur et le mien.

Et, beau clin d’oeil de cette vingtième semaine, j’ai recommencé à faire des massages!!! Après trop d’années d’arrêt. Pour l’instant, j’offre uniquement du massage sur chaise, ce dernier étant plus facile pour mon dos.  Donc massage sur chaise de 15 à 40 minutes, selon les clients. Je me demande pourquoi j’ai tant attendu avant de m’y remettre? Chose certaine, mes mains étaient prêtes! 🙂

Je réalise quotidiennement comment être attentive à prendre soin de moi, m’aimer et être à l’écoute de mon essence modifient ma façon de naviguer ma vie et a un impact direct sur ce qui se présente dans ma vie.  J’adore!

Autre cadeau de la semaine, le sentiment insistant que de petites escapades s’offriront à moi cet été, et d’être prête.  Cool!  🙂

Bon début de semaine!

Mariepierre

PS: Étant donnée que ce billet vous est présenté avec une semaine de retard, ne soyez pas surpris que celui de la semaine 21 arrivera dans les prochains jours! Presque un deuxième deux dans un!  😉

 

 

 

Suivre ou ne pas suivre le courant – 19ème semaine

Dix-neuvième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).


Photo par Patrick aka Herjolf

Est-ce que s’aimer s’est suivre le courant?

Selon moi la réponse varie selon le courant duquel on parle.  Oui ramer à contre courant peut être essoufflant et inutile, mais on dit aussi qu’il n’y a que les poissons morts qui le suivent!

Suivre le premier courant venu peut nous amener loin de nous-même.  Tout comme résister au courant, lorsque c’est le bon pour nous, peut nous épuiser tout en nous faisant stagner inutilement.


Photo par David Lendrum

Mais comment savoir si le courant qui se présente à nous est le bon?  En cas de doute, je me fie à ces deux incontournables:

1) En prenant le temps de sentir ce que mon intuition, mon gps intérieur me souffle.

Pour sentir ou entendre cette guidance, il est préférable de faire le silence en soi et autour de soi, du moins l’espace de quelques bonnes respirations. Faire taire les « oui mais » et simplement écouter et ressentir. Notre corps physique est un traducteur hors-pair et il nous aidera à sentir clairement le message.

Et si on n’entend rien ou ne ressent rien? Ou si ce concept de voix intérieure ne vous rejoint pas du tout?  On passe au point 2.


Photo par Andrea Kirkby

2) On reste dans ce silence intérieur et extérieur, on continue à bien respirer et on se pose la question suivante:
« Qu’est-ce que l’Amour ferait? »

Et je ne parle pas ici d’amour romantique.  Je parle de l’Amour avec un grand A, l’amour universel, l’Amour qui vibre à travers chaque feuille d’arbre, chaque goutte d’eau, chaque respiration terrestre et chaque caresse du vent.  L’Amour qui dissout les peurs et les doutes, l’Amour qui vibre en chacun de nous.

« Qu’est-ce que l’Amour ferait? »

Est-ce que je m’apprête à faire un choix basé sur cet Amour ou influencé par la peur?

La peur limite tandis que l’Amour mène à la croissance et l’expansion. Si je m’accorde à cette fréquence d’Amour, est-ce que j’ai envie de suivre ce courant ou est-ce que tout me pousse plutôt à rester sur la rive un peu plus longtemps ou à partir à la recherche d’un autre courant qui serait plus en harmonie avec ce que je sens?

Il est également bon de se rappeler que même en suivant le courant il y a toujours des périodes où on peut reprendre notre souffle et recharger nos batteries.  Telle est la Vie.

Conclusion:

S’aimer c’est prendre le temps de valider si quelque chose (ou quelqu’un) est bénéfique pour moi ou non.

S’aimer c’est aussi oser suivre le courant joyeusement quand on sent que c’est en harmonie avec mon âme.

Et finalement, 

S’aimer c’est s’enlever de dans les jambes de mon âme et faire l’expérience au niveau du coeur de ce que la Vie veut m’offrir.


Photo par Babak Fakhamzadeh

S’aime c’est suivre notre courant avec joie et enthousiasme!

Bonne semaine!

Mariepierre

 

École buissonnière et rendez-vous matinaux- 17ème et 18ème semaine

Dix-septième et dix-huitième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).


Photo par Jetske

La semaine dernière, semaine dix-sept, j’ai fait faux bond à mon engagement d’écrire un billet de blogue hebdomadaire au sujet de ma quête de l’amour de soi. Conclusion:  S’aimer c’est parfois se permettre de déroger à nos engagements. Et souvent, c’est ce qui nous permet de mieux y revenir.

Et S’aimer, c’est aussi s’entourer d’alliées et d’alliés! J’ai le bonheur d’être amie avec une petite poignée de femmes exceptionnelles et à la fin de la dix-septième semaine c’est en discutant avec une d’entre elles que je me suis apaisée.  

Depuis quelques jours j’étais découragée parce que je trouvais que le côté virtuel de La Déesse Joyeuse n’avançait pas, qu’aucune créations sacrées étaient en train de voir le jour et j’avais l’impression qu’entre le jardin, mes engagements, la fin des classes et mes nouveau rôles de maman-taxi et de soccer-mom j’étais en train de prendre le champs et de m’éloigner de La Déesse Joyeuse.  C’est les deux mains pleines de terre noire que je racontais à mon amie que le matin même j’avais décidé qu’à chaque matin, à mon lever, je profiterais dorénavant du fait que mes enfants se lèvent très tard pour aller m’installer à ma table d’atelier avec mon smoothie, ma chandelle et ma sauge et être simplement là, dans cet espace que je dédie à la création, à dessiner, à écrire ou même à rien faire si rien ne montait, mais à être là, prête. J’avais pris cette décision un peu en désespoir de cause, fatiguée et découragée, et ce n’est qu’en le partageant à cette alliée, et en voyant la chair de poule que ça lui donnait, que j’ai su que c’était une décision importante. C’est précieux pour moi d’avoir des amies magiques à travers qui je peux ressentir mes bons coups quand mon système est embrumé!

Dès le lendemain matin j’étais donc au rendez-vous.  C’est mon journal créatif qui m’a appelé le premier. J’aime comment l’écriture, le collage, le dessin et la peinture dansent sur ses pages et m’amènent à me retrouver et me clarifier.

C’est d’ailleurs dans un de ces rendez-vous matinaux que j’ai remis la main sur les intentions que je m’étais nommées pour mon été 2017.  J’ai décidé de les recopier et de me les mettre bien à la vue. Ça m’a fait sourire de réaliser qu’en tête de liste j’avais écrit prendre soin de moi et de mon environnement. Ça m’a rassuré.  Je ne suis pas en train de saboter La Déesse Joyeuse.  Je suis en train de prendre soin de moi, de ma maison, de mon sacré, de ma famille, de mon jardin.  Et je me suis rappelée que La Déesse Joyeuse ne se limite pas à un blogue et des créations sacrées.  La Déesse Joyeuse c’est un tout.  C’est comment je vis.  C’est ce qui m’anime.  Alors ces temps-ci La Déesse Joyeuse c’est mon jardin et le sacré que j’y mets, c’est les recettes crues que je m’amuse à créer et à déguster, c’est la façon dont je choisis d’accompagner mes enfants, c’est oser étaler des morceaux de mon quotidien ici, c’est passer des heures à nettoyer des ossements pour d’éventuelles créations, c’est passer une soirée au bord du feu seule ou avec les enfants, c’est rêver de ce qui s’en vient tout en dégustant ce qui est présentement.

Ce qui m’amène à mon bilan de la dix-huitième semaine.  

Cette 18ème semaine fût une série d’événements où j’ai eu à réévaluer mes limites (boundaries) et à constater si et comment elles étaient respectées.

Au premier coup d’oeil je voyais bien où les autres les empiétaient et je constatais facilement comment cet empiétement me drainait. Mais grâce à mes rendez-vous matinaux quotidiens avec mon journal créatif, j’ai rapidement vu où, moi-même, je ne respectais pas mes limites et comment j’en ai fait trop, trop souvent, et depuis trop longtemps.

Suite à cette prise de conscience et à la guérison de vieilles blessures qui a suivi, quelque chose a changé dans la façon dont moi et les autres respectons mes limites.  Ce faisant, une plus grande légèreté s’est installée dans mon quotidien.  Il me semble que la lumière y brille différemment et que l’air y est plus vivifiante!  🙂 

S’aimer s’est s’accepter, dans tout ce que l’on est!

Parce qu’on est merveilleux.  D’un bout à l’autre!

Mariepierre