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Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

Honorer ce qui semble moins beau – 24ème semaine

Vingt-quatrième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Cette vingt-quatrième semaine s’est organisée en grande partie autour de la dernière semaine de soccer récréatif de mon jeune guerrier et du tournoi qui clôturait la saison.

Parler de soccer dans un billet de déesse au sujet de l’amour de soi? Soyez patients. Je vous promet que ça a sa raison d’être et que je m’en vais vers quelque chose de pertinent avec ça! Mais pour que ça se tienne, je dois vous expliquer les circonstances. 🙂

Donc…  Cette année, fiston (qui a maintenant 12 ans) a été recruté par le coach de l’équipe locale qui l’avait vu jouer pour le plaisir et avait été en mesure d’observer que ce jeune guerrier serait un gros plus pour son équipe qui tirait de la patte. Fiston qui n’avait jamais fait partie d’une équipe avant cet été, s’est rapidement démarqué et est devenu un des joueurs clés. À travers ces neuf semaines, le soccer a pris sa place dans nos vies et a révélé des facettes de nous que nous ignorions.

Pour R ça a été comme joueur impliqué qui a fini la saison en s’inscrivant au camp de sélection de l’équipe compétitive de la région afin de satisfaire sa passion du sport et de nourrir son amour de la haute performance. Pour moi, ça a été de découvrir mon côté soccer-mom, dans ses beaux et moins beaux côtés…

J’ai adoré pouvoir être là pour mon jeune guerrier, les lifts, le linge (et l’enfant) qui sent le mort à la fin des pratiques et des parties, les souper tôt et planifiés en fonction de l’effort physique à venir, les massages de jambes aux huiles essentielles, l’homéopathie lors de blessures, les soirées assise inconfortablement sur les estrades à m’user les cordes vocales, et tout le reste. Surprenamment ça m’a fait un bien énorme de prendre soin de cet aspect yang de ma tribu, et par la force des choses de côtoyer plus souvent ce yang guerrier en moi.

Et c’est là où je voulais en venir. Ce côté warrior qui est sorti sans crier gare.

N’ayez crainte, je n’ai pas crié après les arbitres (j’avoue qu’il y a quelques occasion où ça m’a demandé une bonne dose de respirations pour ne pas le faire… mais j’ai réussi), je ne me suis pas mêlée de la job du coach (qui était parfait pour cette jeune tribue de 11-12 ans de calibres et de caractères très variés) et je n’ai pas étranglé de supporters d’une des équipes adverses lors du tournoi (ça, je vous jure que ça aurait pu arriver…). Je n’ai rien fait de tout ça mais, surement parce que c’était tellement important pour mon jeune guerrier, j’étais là à 110% et, tout comme lui, je n’étais pas là en mode récréatif…

Où est le rapport avec l’amour de soi dans tout ça? C’est le fait que j’ai honoré la soccer-mom au tempérament de viking en moi. Je ne pense pas avoir été déplacée. Mais chose certaine je sentais la puissance de ce feu en moi, je savais comment le doser et je me suis permise de l’exprimer, même auprès d’amies qui sont des soccer-mom pas mal plus smooth et paisibles. J’ai géré mes frustrations avec doigté et j’ai été là pour écouter mon jeune guerrier vider son trop plein après les parties, comprenant sa colère, acceptant son déversement de jugements et d’intolérances par rapport à ce qu’il voyait comme des manques dans son équipe. La beauté dans tout ça, et pour lui et pour moi, c’est que tout ça a cohabité avec plein de bienveillance envers les autres coéquipiers, même ceux qui étaient visiblement là que pour le récréatif de la chose.


Photo par Paul Sleet

Il y a des moments où je me suis demandée si je n’encourageais pas l’intolérance chez mon fils (et chez moi). Mais tout en dedans me soufflait que c’était parfait et que je remplissais mon rôle à merveille. Et vous savez quoi? Je pense que c’est effectivement ce qui est arrivé. Ce côté « moins beau » de moi, qui semblait être aux antipodes de ce qu’une maman zen est, a été important. Mes craintes sur l’influence que ça pouvait avoir sur ma progéniture se sont envolées lorsque le coach m’a partagé à quel point il était content que la saison lui ait fait connaître R, qu’il avait une belle personnalité, beaucoup d’éthique, de grandes qualités athlétiques et beaucoup de maturité et de respect pour ses jeunes co-équipiers. Wow! Pas besoin de vous dire que mon coeur de mère était fier! Mais c’est particulièrement le dernier point qui m’a confirmé que les périodes de ventilations post-match qui étaient à mille lieux de la communication non-violente avaient leur place et leur raison d’être. Que non seulement elles n’entraînaient pas fiston dans un côté dark mais qu’elles lui permettaient de retrouver un équilibre et de rester calme, présent et respectueux pour ses co-équipiers. Je dois rajouter que ces sessions de ventilation étaient suivies de feed-back de ma part, d’explication sur pourquoi je pensais que tel ou tel joueur agissait comme il le faisait, des remarques sur la beauté de donner son maximum même quand on a moins de facilité, de discussion sur l’impact du milieu familial, etc.

J’ai compris en fin de saison que ce que je pensais être une soccer-mom un peu trop intense avec ses rugissements intérieurs était plutôt un endroit où se rencontrait la warrior et la maman-louve en moi.  Et que cette alliance était là pour mon fils bien sûr, mais aussi pour tous ses co-équipiers, forts et moins forts, dont plusieurs que je connais depuis presqu’une décennie! Et je suis fière de cette puissance qui m’habite!

Sans savoir pourquoi, j’ai pris une photo lors de la fin de semaine du tournoi qui représente bien ce que mon coeur a expérimenté lors de cette saison de soccer. J’ai pris cette photo samedi après le souper, alors que toutes les parties étaient suspendues en attendant de voir si la pluie torrentielle se calmerait, nos joueurs se sont improvisés une partie simplement pour le plaisir. Alors que le ciel devenait de plus en plus menaçant, que les adultes étaient majoritairement à l’abris sous les tentes à se demander si on devrait remettre les parties au lendemain, une poignée de jeunes warriors se joignaient aux éléments sans se poser de question. Je les ai trouvé beaux et puissants. Sentant tellement cohabiter en eux enfance et force. Cette photo, même si elle est loin d’être parfaite, fut un cadeau.

La saison est donc officiellement terminée. J’y ai appris que s’aimer s’est parfois faire les choses différemment. Et, surtout, que s’aimer c’est permettre à toutes nos parties d’exister!  (Même si parfois ça veut dire que ma soeur de coeur change de place dans les estrades pour ne plus être assise à côté de moi et de mon feu!)  😉

Je suis remplie de gratitude pour cette expérience que la Vie a mis sur mon chemin cet été. Un grand merci au coach du U12 qui a recruté R et qui a su le garder motivé.

Fiston est maintenant inscrit au camp de sélection et si tout se passe comme on le souhaite, l’an prochain il fera partie de l’équipe compétitive. Hâte de voir les apprentissages que nous y feront, chacun dans notre rôle bien différent!

Je conclue avec une phrase de ma soeur de coeur, écrite lors d’une discussion au sujet de nos façons bien différentes d’être soccer-mom et de comment on s’aimait inconditionnellement à travers tout ça et qu’on y voyait tout le potentiel de cheminement qui s’y trouvait:

Toutes nos projections, toutes les parties exilées de nous-mêmes, tous nos espoirs et nos rêves sont distillés lorsque nous envoyons nos enfants sur un terrain de sport.

Quelle chance de vivre ces expériences en toute conscience et quel bonheur d’être si bien entourée. Merci S pour notre amitié qui nourrit et soutien nos âmes!

S’aimer c’est choisir de cheminer. S’aimer c’est aussi aimer l’autre, dans tout ce qu’il ou elle est. Car se faisant, c’est nous-même que nous apprenons à aimer dans tous nos aspects. Même les moins beaux…

Bonne semaine!

Mariepierre

 

 

Stagnation bienfaisante- 20ème semaine

Vingtième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines). Je suis donc rendue à mi-chemin!  Yééééééééé!

Une semaine étrange où malgré tout j’ai gardé le cap! Bien que j’avais prévu être efficace (entre autre publier ce billet mardi le 18 juillet et non lundi le 24!!!) TOUT a contribué à faire de cette vingtième semaine une semaine de ralentissement.  Ça m’aura pris quelques jours avant d’arrêter d’essayer d’être productive et juste m’abandonner dans ce rythme aux saveurs de vacances. Mais une fois fait, j’ai réalisé que tout était parfait, que ce que je voyais au départ comme de la stagnation était un temps d’arrêt et de ralentissements nécessaire. Un temps qui m’a permis entre autre de prendre soin de mon corps et aussi de réfléchir au sens que je veux donner à ma vie pour les prochaines années.

S’aimer c’est accepter d’avoir l’air imparfaite aux yeux de notre perfectionniste intérieure!

J’ai aussi lâché prise sur l’horaire de sommeil de mes ados.  Résultat que j’aime moins, je me couche souvent vers minuit-1h00 et me lève vers 9h00.  Étant donné qu’ils se couchent tous les deux encore plus tard, bien après moi, ils se lèvent excessivement tard ce qui a le bienfait de me donner mes avant-midis dans le silence et la liberté, et ça, je l’apprécie énormément!!!! Bon, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas une mère indigne pour autant.  Le mois de juillet est le mois où je les laisse aller à leurs rythmes.  Mes deux oiseaux de nuit…  Août est le mois où on commence à se ré-enligner pour se mettre au diapason avec les horaires scolaires, le leur et le mien.

Et, beau clin d’oeil de cette vingtième semaine, j’ai recommencé à faire des massages!!! Après trop d’années d’arrêt. Pour l’instant, j’offre uniquement du massage sur chaise, ce dernier étant plus facile pour mon dos.  Donc massage sur chaise de 15 à 40 minutes, selon les clients. Je me demande pourquoi j’ai tant attendu avant de m’y remettre? Chose certaine, mes mains étaient prêtes! 🙂

Je réalise quotidiennement comment être attentive à prendre soin de moi, m’aimer et être à l’écoute de mon essence modifient ma façon de naviguer ma vie et a un impact direct sur ce qui se présente dans ma vie.  J’adore!

Autre cadeau de la semaine, le sentiment insistant que de petites escapades s’offriront à moi cet été, et d’être prête.  Cool!  🙂

Bon début de semaine!

Mariepierre

PS: Étant donnée que ce billet vous est présenté avec une semaine de retard, ne soyez pas surpris que celui de la semaine 21 arrivera dans les prochains jours! Presque un deuxième deux dans un!  😉

 

 

 

Une autre fête des mères

Ma vingt-cinquième!!!!!

25 ans depuis que ma première fille est née.  Cette première de quatre enfants qui m’a choisie comme véhicule d’incarnation et comme accompagnatrice de vie.

Quelle aventure!!!

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Règles générales, la majorité des mamans essaient de faire de leur mieux et tissent leurs liens avec ce qu’elles croient être le mieux pour chacun de leurs enfants. Et avec notre degré personnel d’ouverture, on tisse en observant les caractéristiques propres à chacun de nos enfants, tissant parfois plus serré, parfois avec un peu plus de jeu lorsqu’on sent que c’est ce qui nous semble le mieux. Et alors qu’on tisse, notre enfant lui aussi place les fils de sa vie bien à lui. Il aura besoin de notre soutien, de notre amour, de notre guidance. Il aura aussi besoin qu’on ait le courage de lui laisser la liberté de devenir ce qu’il est vraiment.

Parfois ça sera facile. Parfois on a l’impression que ces liens sont tissés avec les cheveux qu’on s’arrache à l’occasion!

Et du premier sourire au premier gazouillement, du premier mot au premier pas, de la première égratignure aux plus grandes blessures, nous sommes là. Même lorsque physiquement nous ne pouvons y être, nous sommes quand même là.

Et pour moi, pour mon coeur de mère-ours-louve, la plus grande fierté que j’ai, les moments où j’ai envie de me faire un « high five » pour une job bien faite, c’est quand je les vois, petit à petit, marcher leur chemin, devenir de plus en plus autonomes, de plus en plus libres d’être qui ils sont. Je les admire dans leurs forces. Je les admire aussi dans leur vulnérabilité.

Dans leur humanitude.

Je les aime.

Inconditionnellement.

Et j’espère qu’ils savent profondément tous les quatre que je serai toujours là pour eux, peu importe l’âge et la distance physique.

Pour la fête des mères, j’avais le goût de me dire combien j’ai été courageuse. De me féliciter et aussi de me faire un gigantesque hug. J’ai envie de me soutenir et de prendre soin de moi.  J’ai eu 51 ans cette année.  C’est donc dire qu’à ce jour, la moitié de ma vie a été en grande majorité consacrée à mes poussins.  Et avec le plus jeune qui n’a que 11 ans, ce n’est pas fini!

J’ai aussi envie de remercier ma 25, ma 21, ma 15 et mon 11 d’être les enfants merveilleux qu’ils sont tous et chacun. Mon aînée m’a permis de devenir une mère pour la première fois, concrétisant ainsi un rêve que je caressais depuis que j’étais toute petite petite petite.

Et en plus de me faire devenir mère, chacun et chacune d’entre eux m’ont aidé, de par leur essence et leur présence, à fissurer mes résistances, à prendre encore et encore mon expansion. Pour eux je remuerais ciel et terre. Pour eux et avec eux je me nettoie de mes croyances désuètes, des morceaux d’héritage inutiles. Pour eux et avec eux, je prend contact avec ma force et mon courage de MamaBear et de maman-louve. (MamaBear pour mes plus vieilles et maman-louve qui a émergé un peu plus tard, avec mes deux plus jeunes!)

Merci aussi à ma mère, à mes grand-mères et à toutes mes ancêtres qui veillent et m’inspirent.

Merci!

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Mariepierre

Enfin de retour!

Cinq semaines!

Cinq semaines à faire des boîtes.  Peinturer et nettoyer.  Déménager des meubles et des boîtes, encore et encore, en plusieurs voyages.  Continuer à peinturer et à nettoyer.  Défaire des boîtes.  Et enfin, aménager mon nid, cette chouette maison qui est maintenant chez-moi, chez-nous.

peinture et cie

Nous allons être bien ici.

on va etre bien ici

Nous sommes déjà bien, même si j’ai parfois l’impression que l’aménagement est loin d’être terminé…  Remplie de bonne volonté, j’ai cru que deux semaines seraient suffisantes pour déménager et aménager.  Et bien non.  C’était utopique…

Le déménagement comme tel m’a semblé épique.  J’y aurai appris à ne pas sous-estimer les émotions qui font partie d’un déménagement lorsqu’il s’agit aussi de la fin d’une relation de couple.  Étant donné que c’était ma décision de me retirer de cette relation, je croyais que ce serait plus facile.  Je n’avais pas prévu qu’il serait si difficile de faire certaines boîtes, de fermer la maison pour qu’elle soit propre et accueillante…

Mais j’y suis arrivée!

Entre autre grâce à l’aide phénoménale de gens de cœur qui sont venus à mon secours et qui ont tous et chacun su quand prendre les devants et quand me demander mon avis.  Malgré la chaleur débile et le fait que tout n’était pas prêt le jour du déménagement, leur entrain et leur bonne humeur étaient au rendez-vous et m’ont fait l’effet d’un gros boost de courage!  J’en profite d’ailleurs pour les remercier publiquement parce que c’est grâce à eux que tout s’est si bien passé!

Merci donc à Pierre, Amélie, Jean-François, Shannon, Marie, Kelli, Anik, Anne, Hélène, Raphael, Zoé, Émilie et Darik!  Votre aide a été un grand cadeau!

Merci aussi à Catherine et Jean!  Votre véhicule a tellement facilité le processus!

meme le chien aide

Me revoici donc, prête à rembarquer sur ma selle de blogueuse après cinq semaines d’absence virtuelle.  Cinq semaines!!!!!  Moi qui en avais prévu deux!

ete 2015

Déjà août!  Enfin de l’autre côté de ce juillet intense et chaotique…

Avec la lune bleue du 31 juillet, nous sommes tous et chacun passés à une nouvelle étape, que nous en ayons conscience ou non.  Yé!

D’ailleurs, pour en savoir un peu plus sur ce que nous réserve août, je vous invite à consulter ces liens :

de retour aout 2015

De mon côté je retourne à mes boîtes et à mon aménagement et je vous reviens bientôt!

 

 

« Viens un temps où le risque de rester à l’étroit dans un bourgeon
est plus douloureux que le risque d’éclore. »  – Anaïs Nin

 

Un départ pas comme les autres

par Alain Hebert - Catherine Roy on FlickrPhoto par Alain Hébert

Trois semaines.
Juste TROIS semaines!!!
Un peu moins même…
Pas mal plus près de deux j’dirais…

Ouf!!!!

Depuis janvier un grand changement se déroule dans ma vie personnelle.  Je vous en avais parlé un tout petit peut en mars, alors que j’étais à la recherche d’un indice qui me dirigerait dans la bonne direction, dans le bon village…  Les indices ont fait leur travail et trois mois plus tard me voici en train de concrètement vivre ce qui en janvier semblait être trop gros pour être vrai.

Au tout début de 2015, après une année de réflexions, cheminement, discussions et quelques sursis, j’ai décidé de me retirer de la relation de couple dans laquelle mon Nomade et moi étions, et d’ainsi y mettre fin.  Cette décision fût une des plus difficiles que j’ai eu à prendre dans ma vie.  Une des plus essentielles également…

by Sasquatch 1 on Flickr Photo par Sasquatch I

Encore aujourd’hui mon rationnel me regarde parfois avec de drôles de yeux mais mon gps interne, mon coeur et ma guidance sont crystal clear.  C’est ce qui avait à être fait.

Je vous le dit tout de suite, ce n’est pas parce que la décision vient de nous que c’est facile et que c’est une partie de plaisir.

Je me permets de vivre ce deuil et je découvre, au fil des couches qui tombent, que ce gros deuil en contient plein de petits.  Des petits deuils qui demandent eux aussi à être reconnus.

Guérison…

Honnêtement, je ne pensais pas vous déballer tout ça.

Mon intention initiale était de vous parler principalement de mon déménagement imminent.

Les deux vont ensemble on dirait bien…

C’est volontairement que j’omets les détails du pourquoi et du comment. Tout comme j’ai été discrète sur mon blogue en ce qui avait trait à ma vie de couple, je le serai aussi pour la fin de cette importante histoire.

Alors voilà.  À la fin juin, mes deux plus jeunes, mon chat, mon chien, La Déesse Joyeuse et moi déménagerons à Sutton, Québec.

Retournerons à Sutton devrais-je dire, car nous y habitions il y a trois ans…

chemin Sutton par Peter Rintels on fllickrPhoto par Peter Rintels

Le temps file sans tenir compte que nous avons des tempêtes à traverser.  La Vie avance et me chuchote de faire confiance tandis que mon rationnel trouve que je ne suis pas assez avancée dans ma préparation de déménagement.

• Les boîtes à remplir
• Les téléphones pour les fournisseurs (assurances, électricité, huile à chauffage, etc)
• La peinture à faire dans nos chambres (et un peu à faire ici avant de partir…)
• La logistique des jours de déménagement à organiser
• La fin de l’année scolaire des enfants avec ses sorties et ses examens
• Les bâtons de pouvoir en cours dans l’atelier et qui demandent à être livrés dans les prochaines semaines
• Une superbe « recette » de pochettes Guérison qui demandent elles aussi à être finalisées et mises en vente
• La recherche d’un emploi à temps partiel pour remplir les coffres
• Les multiples questionnements qui font partie d’un tel changement
• Les émotions à vivre et à guérir suite à cette fin de couple
• Les points d’interrogation à savoir comment vais-je installer mon atelier là-bas
• Comment m’occuper de La Déesse Joyeuse à travers ce branle bas de combat?
• Comment m’occuper de moi à travers ce branle bas de combat?…

boites par monique popp on fllickrPhoto par Monique Popp

Mon rationnel regarde cette liste régulièrement et capote, me faisant parfois ainsi un peu dévier de ma route, me freinant ou me sabotant par le fait même.  Heureusement que j’ai de bons outils d’enracinement et de centrage… et que je réussis à remonter en selle rapidement.

Mais la déesse commence à être fatiguée.  Fatiguée de déménager, de me déraciner pour replanter mes racines ailleurs.  Pourtant, mon cœur de femme nomade est à l’aise avec l’idée de ramasser mes choses et de replanter mes racines dans cet endroit qui m’appelle.  Ce sera mon 25ème déménagement.  Le 14ème depuis que j’ai des enfants…

Alors je prend mon courage à deux mains, je fais confiance à la Vie et  je dis oui à ce qui se présente.  Et ce qui se présente est un retour dans la communauté qui m’a vue déployer mes ailes après une grande guérison, il y a plusieurs années déjà…

J’avoue que quand je suis partie de Sutton il y a trois ans, je ne pensais vraiment pas y revenir de si tôt… Mais aujourd’hui ça m’apparaît comme une évidence qu’en ce moment c’est le bon endroit pour moi, pour mon Petit Guerrier et pour Ma Belle Ado. L’avenir me montrera pourquoi!

Je suis donc en plein préparatifs.

C’est une nouvelle étape de vie qui commence.
C’est aussi la fin d’une relation précieuse, sa métamorphose du moins…

Faire confiance.

Avancer avec foi.

Avec joie aussi!

Ce mouvement qui s’amorce attise mes braises. Une nouvelle maison. Un nouveau chapitre. Une nouvelle étape de vie.

par Ruth LalibertePhoto par Ruth Laliberté

Et j’ai bien l’impression que c’est de bon augure pour La Déesse Joyeuse! Qui sait…

Et si ma vision d’un atelier hors de la maison pour La Déesse Joyeuse se concrétisait en 2015? J’en serais profondément heureuse même si en ce moment mon mental me regarde avec de drôle de yeux…

Je vous tiens au courant! 🙂

Un cadeau qui m’a réchauffé le coeur et les yeux!

Il y a quelques semaines, mon Petit Guerrier, ma Belle Ado et moi avons eu le grand bonheur et privilège de participer à une séance photo avec la photographe Geneviève Bissonnette de Cowansville.  Quel cadeau magnifique!!!

Cette heure passée en sa compagnie fût remplie de douceur et de lumière et nous sommes revenus tous les trois calmes, heureux et comblés.

Geneviève a une façon extraordinaire de mettre les gens à l’aise.  Même les belles ados qui n’aiment pas trop se faire photographier et les petits guerriers un peu gênés envers les étrangers!

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Pour mon fils, en une heure elle est passée d’une étrangère à Ge, une amie qui fait maintenant partie de son cercle de connaissance.  🙂

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Que dire du géant coup de cœur que j’ai eu en recevant le fichier contenant les photos prise cette soirée là! Jamais je n’avais vu mes enfants photographier d’une façon qui leur ressemblait autant. Je suis encore émerveillée de réaliser à quel point Geneviève a su saisir l’essence de mon Petit Guerrier et de ma Belle Ado!

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Je crois que le summum de cette expérience a été de voir dans les yeux de ma belle à quel point elle trouvait les photos magnifiques, même les photos d’elle-même! Chose qui n’arrive pas souvent, son œil critique étant très dur lorsqu’il s’agit de photo où elle apparaît…

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La session s’est terminée avec quelques photos de nous trois. Cadeau précieux qui a fait germer en moi l’idée d’une récidive lorsque mes deux plus grandes seront avec nous. Parce que je vous avoue que je n’ai aucune photo de moi avec mes quatre enfants… et que je compte bien y remédier. Alors la prochaine fois où ma fille qui habite enColombie Britannique vient faire un tour, je ferai appel à Geneviève et son immense talent pour croquer un souvenir visuel de notre tribu.  C’est certain!  🙂

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Ça vous donne envie de vous offrir une session avec une photographe au cœur d’or?
Allez faire un tour sur le site de Geb Photographie ou sur sa page Facebook!
Vous risquez d’avoir envie de prendre rendez-vous! 😉

Une session comme ça et les bijoux de photos qui en résultent sont un cadeau précieux à s’offrir!

Merci Ge! 🙂

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Suite à la parution de cet article, Geneviève a elle aussi partagé l’expérience de cette belle fin de journée!  Vous pouvez lire son article en cliquant ici!  🙂

 

 

Il faut parfois avoir le courage de faire un grand saut.

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Voilà trois mois que je sais que je vous partagerai cette nouvelle. Je ne savais juste pas quand. J’attendais le bon temps, le ok de l’Univers. Et je l’ai reçu.  C’est accompagnée par cette douce neige tranquille qui tombe doucement sur le Québec que je vous partage une étape importante de ma vie.

C’est donc aujourd’hui que je choisis de déposer ici, entre vous et moi et sous le regard bienfaisant de mes alliés de lumière, le contenu de ce dossier qui occupe beaucoup d’espace dans ma vie depuis le tout début janvier. Je choisis de vous le partager pour deux raisons. De un, par soucis de transparence. Un changement de cette ampleur ne peut faire autrement qu’affecter le cours des choses. De deux, parce que je sens bien que le bon déroulement de ce qui s’en vient passera par un chemin qui m’est encore inconnu et qui se dévoilera peut-être grâce à une ou un d’entre vous !

Suite à de grands changements dont j’omets ici volontairement les détails, mes deux plus jeunes et moi déménagerons quelque part entre l’équinoxe de printemps et le solstice d’été. Je suis donc à la recherche d’une maison ou d’un super chouette logis à louer dans la région de Cowansville ou Sutton. La décision finale pour ce qui est de la ville choisie se clarifiera d’ici une ou deux semaines alors en attendant, entre les deux mon cœur balance!

Je souhaite de tout cœur aménager dans un endroit qui acceptera également notre minette et notre gros chien. Un chez-nous chaleureux avec trois chambres à coucher et avec un coin pouvant servir d’atelier de création et de bureau pour La Déesse Joyeuse.

Aujourd’hui, je vous partage cette nouvelle surtout parce que je vais avoir besoin d’aide pour ce qui s’en vient et je me suis dit que le blogue de La Déesse Joyeuse ainsi que Facebook seraient de bons endroits pour lancer cet appel. Vous connaissez quelqu’un qui a quelque chose à louer qui pourrait faire l’affaire ? Vous avez une idée pour une source de revenus supplémentaire ? Vous avez le goût de participer à un déménagement ?  😉

Vous pouvez me contacter par courriel à ladeessejoyeuse@hotmail.com ou par message privé sur Facebook !

Alors voilà ! L’appel est lancé ! À vous et à l’Univers !  😉

Migwetch !

 

Une louve et le système tentaculaire

 

 

Voici ma vidéo du jour 9.
loup artique by myri_bonnie on flickr flipPhoto de Myri_Bonnie

Oui, elle est BEAUCOUP plus longue qu’à l’habitude.  Beaucoup plus longue que ce que trouve acceptable.  J’ai coupé les quelques bouts possibles mais je me devais de publier le reste dans son entier, question que le tout fasse un sens.

J’ai aussi hésité avant de la publier.  Principalement parce qu’en la publiant je rendais publique une situation que ma fille vit présentement.  Mais elle m’a donné son accord et je la remercie du fond du coeur!  Vous comprendrez en écoutant la vidéo que sans son accord j’aurais dû couper beaucoup trop de segments pour que le tout se tienne.

Voici donc un trente minute où la louve que je suis vous amène marcher dans le bois et vous partage sa vision de notre société et ses systèmes rigides qui ont dépassé la limite tolérable pour moi.

Je tiens à mettre ici aussi un avertissement:
Cette vidéo représente MA vision des choses.
En aucun cas ce n’est une invitation ou une suggestion à arrêter votre médication si vous en prenez, à cessez de voir votre médecin ou à arrêter d’aller à l’école. Vous êtes responsable de votre vie, de vos décisions. Je ne fais que vous partager MA vison, MON expérience.

Là-dessus, je vous souhaite un bon visionnement et une excellente journée!

xo

La louve

La fête des mères!

Il y a 24 ans une âme me choisissait comme maman, comme véhicule d’incarnation et comme accompagnatrice de départ.  Neuf mois plus tard la première de mes enfants voyait le jour.

Et le scénario s’est répété, au fil des ans, trois autres fois.

En fait, je devrais dire que ce scénario s’est reproduit sept autres fois.
Sept fois parce que par trois fois il y a eu fausse-couche.  Fausse-couche peut-être, mais quand même un feeling bien précis qu’une âme était bel et bien là et décidait de rebrousser chemin.  Les deux dernières fausse-couches furent mémorables tellement j’ai su clairement pourquoi ces petites âmes décidaient de rebrousser chemin.

Mais bon… je m’éloigne de ce que j’avais envie de vous partager dans cet article de blogue.  Les dernières semaines ont été hautes en émotions pour mon coeur de MamaBear.  Je n’entre pas dans les détails pour respecter l’intimité de mes enfants, mais toujours est-il que ces épreuves m’ont fait retoucher à un espace bien précieux en moi.
Cet espace où maman et enfant tissent leurs liens.

Règles générales, la majorité des mamans essaient de faire de leur mieux et tissent leurs liens avec ce qu’elles croient être le mieux pour chacun de leurs enfants.  (J’imagine que c’est sensiblement la même chose pour les papas mais étant donné que je n’en suis pas un je vais parler en tant que maman!)  Et avec notre degré personnel d’ouverture, on tisse en observant les caractéristiques propres à chacun de nos enfants, tissant parfois plus serré, parfois avec un peu plus de jeu lorsqu’on sent que c’est ce qui nous semble le mieux.  Et alors qu’on tisse, notre enfant lui aussi place les fils de sa vie bien à lui.  Il aura besoin de notre soutien, de notre amour, de notre guidance.  Il aura aussi besoin qu’on ait le courage de lui laisser la liberté de devenir ce qu’il est vraiment.

Parfois ça sera facile.  Parfois on a l’impression que ces liens sont tissés avec les cheveux qu’on s’arrache à l’occasion!

Et du premier sourire au premier gazouillement, du premier mot au premier pas, de la première égratignure aux plus grandes blessures, nous sommes là.  Même lorsque physiquement nous ne pouvons y être, nous sommes quand même là.

Et pour moi, pour mon coeur de MamaBear, la plus grande fierté que j’ai, les moments où j’ai envie de me faire un « high five » pour une job bien faite, c’est quand je les vois, petit à petit, marcher leur chemin, devenir de plus en plus autonomes, de plus en plus libres d’être qui ils sont.  Je les admire dans leurs forces.  Je les admire aussi dans leur vulnérabilité.
Dans leur humanitude.  Je les aime.
Inconditionnellement.

MamaBear sait bien qu’elle sera toujours là pour eux, peu importe l’âge et la distance physique.

Dans la dernière semaine, j’ai réalisé profondément qu’une grande partie de ma mission de vie dans cette incarnation était justement mon rôle de Mamabear.  Mon rôle de guide et d’alliée.

L’aînée de mes oursons a eu 23 ans en début d’année alors que mon quatrième ourson vient tout juste d’avoir 9 ans.  Neuf ans…  c’est à mi-chemin de la majorité ça!  Comme il était fier et heureux quand je lui ai dit qu’il avait la moitié du chemin de fait pour être un adulte.  C’est sûr qu’avec trois grandes soeurs qui lui ouvrent le chemin, ça doit lui donner le goût de voler de ses propres ailes lui aussi!

Pour la fête des mères, j’avais le goût de me dire combien j’ai été courageuse.  De me féliciter et aussi de me faire un gigantesque hug. J’ai envie de me soutenir et de prendre soin de moi.  De continuer ma belle aventure de MamaBear, tout en faisant une belle grande place à qui je suis au plus profond de mon être.  Parce que oui, je suis une Mamabear, mais je suis aussi bien d’autre chose.  Et c’est en incarnant toutes ces autres facettes qui m’habitent et en leur faisant une belle grande place dans ma vie que je peux continuer d’avancer par en avant et, en bonus, de montrer par l’exemple à mes enfants que la personne la plus importante dans leur propre vie est:  eux-même.

Hum… ce billet de fête des mères prend une tournure que je n’avais pas vu venir!

Merci la Vie!

En bref, je voulais remercier ma 23, ma 19, ma 13 et mon 9 d’être les enfants merveilleux qu’ils sont tous et chacun.  Mon aînée m’a permis de devenir une mère pour la première fois, concrétisant ainsi un rêve que je caressais depuis que j’étais toute petite petite petite.
En plus de me faire devenir mère, chacun et chacune d’entre eux m’ont aidé, de par leur essence et leur présence, à fissurer mes résistances, à prendre encore et encore mon expansion.  Pour eux je remuerais ciel et terre.  Pour eux et avec eux je me nettoie de mes croyances désuètes, des morceaux d’héritage inutiles.  Pour eux et avec eux, je prend contact avec ma force et mon courage de MamaBear.

Grâce à cette aventure je m’affiche toujours plus comme je suis, avec mon essence.

Merci mes amours!

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