Étiquette : Sacré

Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

Mettre du sacré dans sa vie, un geste (et parfois une douceur) à la fois!

C’est aujourd’hui que je mets en ligne officiellement un nouvel onglet sur le site, un onglet « Recettes » pour, entre autre, partager avec vous mes coups de coeur gourmands et sacrés. Pourquoi sacrés? Parce que plus que jamais, nous gagnons à rajouter du sacré et de la pleine conscience dans notre quotidien et dans chacun de nos gestes. On pense facilement à méditer, à bouger et à manger équilibré et santé. Mais pourquoi ne pas, en plus, prendre le temps d’infuser notre alimentation et notre vie d’intentions bénéfiques et lumineuses? Et quel endroit parfait que la préparation de nos repas pour pratiquer cette présence, pour mettre des parcelles de divinité dans tout ce que nous touchons!


Crédit photo: Mari Francille

Cette recette de chocolat chaud Spécial Déesse avec laquelle je lance le bal est née d’une envie de douceur, de magie et, of course, de sacré.  Développée dans les dernières semaines et ayant déjà fait plusieurs heureuses, c’est en fait un peu grâce à elle que j’ai compris que cet onglet Recettes devait voir le jour.

En quoi ce chocolat chaud diffère-t-il des autres recettes? Tout d’abord parce qu’il ne contient aucun sucre, aucun produit laitier et aucun lait végétal. Je ne prétends pas avoir ré-inventé la roue mais j’avais besoin d’un breuvage sacré, nourrissant et inspirant. Mon amour du chocolat et des tasses chaudes m’a mis à la recherche d’une boisson chaude qui serait assez facile à faire pour que je puisse m’en préparer une batch sans trop de préparatifs où d’ingrédients farfelus.

Règle générale, je démarre mes journée en me préparant une grande quantité de tisane (plus ou moins 12 tasses) que je bois tout au long de la journée. En principe je passe à travers avant l’heure du souper mais parfois, la journée se termine et il m’en reste quelques tasses que je mets au frigo jusqu’au lendemain.

C’est un de ces lendemains matins où j’avais un restant de tisane, que l’idée m’est venue de pimper ma tisane et, puisque le maca est mon allié et le cacao ma médecine, ce sont les premiers qui me sont venus à l’esprit. Question de rajouter de l’onctuosité (et en bonus ses merveilleuses propriétés qui n’ont plus besoin d’être énumérées) l’ajout de quelques cuillères d’huile de coco allait de soi. La suite a été un party d’expérimentations et de dégustations (it’s a dirty job but someone has to do it hahaha!) et au fil des jours une recette de base est née.

Recette de base parce que je dois avouer que d’une fois à l’autre je ne le fais jamais exactement de la même façon. Il y a des jours comme aujourd’hui ou j’ai un sérieux besoin d’une bonne dose de cacao et d’onctuosité et où je double facilement la quantité de cacao, de maca (pour me donner bonne conscience!) et d’huile de coco.

Il y a d’autres matins où je n’ai pas trop envie de déjeuner et c’est un de ces matins-là que le beurre d’amandes s’est infiltré dans la recette. Un délice à refaire et donc un ingrédient « de base » qui s’est rajouté.

Côté sucrant, je tente de garder le sucre au minimum d’où l’ajout de poudre de mesquite qui, avec son léger goût caramélisé et son faible index glycémique, adoucit l’amertume du cacao sans envoyer notre glycémie au plafond!

Voici donc, sans plus de préambule, cette recette!

Bonne expérimentation et bonne dégustation!

CHOCOLAT CHAUD « SPÉCIAL DÉESSE »

Rendement : environ 2 tasses

Tout d’abord, préparez 500ml de tisane bien chaude et assez concentrée.
Mes plantes coup de coeur comme base de chocolat chaud sont une combinaison de menthe douce, menthe poivrée, anis étoilée et cardamone. N’hésitez pas à laisser votre tisane infuser plus longuement qu’à l’habitude!

Une fois votre tisane bien infusée (il vous sera peut-être nécessaire de la réchauffer légèrement à cette étape afin de ne pas vous ramasser avec un chocolat tiède!) mettre au mélangeur

2 cuillères à soupe d’huile de coco
2 cuillères à soupe de beurre d’amandes
2 cuillères à soupe de cacao
2 cuillères à soupe de poudre de maca
1 cuillère à soupe de poudre de mesquite
½ cuillère à thé de cannelle
¼ cuillère à thé de muscade
¼ cuillère à thé de poudre de gingembre
1 pincée de cayenne
1 pincée de sel de mer

Rajoutez la tisane chaude et bien mélanger à haute vitesse afin que tout soit mousseux et onctueux à souhait. Plus votre mélangeur est puissant (style Vitamix), plus votre chocolat chaud sera mousseux.

Servir immédiatement afin de profiter de l’onctuosité. ♥

Pour un chocolat chaud plus sucré rajouter un petit filet de sirop d’érable mais allez-y avec parcimonie car le mesquite adoucit déjà beaucoup! ☺

ENJOY!!!!!

 

Comme toutes les recettes et photos, merci de respecter les droits d’auteur et de création! ©ladeessejoyeuse.com
Mars 2018

Évènement de Co-création sacrée

22 mars 2014

Samedi le 22 mars 2014 aura lieu le premier évènement organisé officiellement par
La Déesse Joyeuse.  Yé!

Inspiré au départ par le désir d’une amie d’expérimenter son art en étant accompagnée de mes chants sacrés, l’idée s’est transformée rapidement en une rencontre de co-création sacrée qui regroupera cinq êtres qui ont en commun leur amour de la Terre et leur façon puissante et particulière de transmettre leur médecine sacrée.

Plus les jours avancent, plus le « comment » se concrétise et plus je suis excitée et emballée à l’idée de célébrer ainsi avec ces magnifiques alliés.

Dès les premières minutes de vie de cette idée je sentais qu’elle se concrétiserait « avant le printemps ».  Je n’étais pas loin!  L’équinoxe étant jeudi, je suis certaine que samedi matin venu nous sentirons encore la magie de ce passage de l’hiver au printemps.  De plus, étant donné qu’une de nous cinq est présentement en Arizona pour participer au rassemblement du International Council of the Thirteen Indigenous Grandmothers, nous en profiterons pour nous unir à eux à distance afin de joindre nos énergies aux leurs lors de leur cérémonie de bénédiction de l’eau.

Chacun à notre façon nous offrirons donc à la Terre, à ses Eaux et au Féminin Sacré qui vibre en chacun et chacune de nous, nos prières et notre essence. Ce sera à travers les chants, le son des tambours, la danse et le dessin que nos essences respectives et nos coeurs s’uniront dans ce moment de complicité créatrice sacrée pour la guérison de notre Mère-Terre et de tous les êtres vivants qu’elle soutient.

Nous vous offrons de vous joindre à nous dans le confort de votre foyer, en forêt, dans votre jardin, au bord d’un lac ou d’un ruisseau ou à tout autre endroit qui vous semble favorable. Simplement en acceptant l’invitation à cet évènement et en offrant votre intention de vous joindre à cet élan d’amour et de guérison, vous joindrez alors votre voix aux notres, vous ouvrant ainsi à cet instant de co-création et de guérison.

Nous vous invitons à profiter de cet évènement pour vous joindre à nous soit dans le silence de votre coeur, ou en chantant, en frappant votre tambour, en dessinant ou en créant de votre façon préférée.

Faites circuler comme vous le sentez! Plus nous serons nombreux et plus ces énergies de guérison et de célébration seront puissantes et lumineuses!

Si vous avez un compte Facebook, vous pouvez y trouver La Déesse Joyeuse en cliquant ici et la page de cet évènement en cliquant ici!

Au plaisir de co-créer avec vous!