Catégorie : Enfants

10 choses que j’aimerais dire à la petite Mariepierre de 6 ans

Et si il était possible de traverser le voile et de voyager la ligne du temps afin d’aller à la rencontre de soi-même? Se rencontrer plus jeune pour soutenir l’enfant que nous avons été ou encore un soi plus âgée pour lui demander conseil?

Depuis quelques semaines je pense souvent à la petite Mariepierre que j’ai été dans cette incarnation. Cette enfant de 6-7 ans (qui en fait se nommait alors Marie-Pierre), aux yeux songeurs et à l’esprit vif. Cette petite fille courageuse qui a bravé de grandes tempêtes avec une lucidité qui m’étonne encore à ce jour.

Je nous imagine nous rencontrant sous un grand arbre, les orteils dans l’herbe folle et les cheveux se faisant ébouriffer par le vent. À toi ma petite chérie j’aimerais dire ceci:

1.  Les grandes personnes ne savent pas toujours ce qu’elles font. Souviens toi TOUJOURS de te fier à ton intuition, même si certains adultes essaieront de te faire croire autre chose.

2.  Sois forte et courageuse. Il y aura beaucoup de tempêtes dans ta vie mais tu seras toujours soutenue. Parfois tu verras par qui et parfois ce sera une aide invisible mais elle te fera du bien. Crois en ta magie et continue de rire! ♥

3.  Même si je viens de te dire d’être forte et courageuse, souviens toi aussi que tu as totalement le droit d’être vulnérable. Tu es une petite fille pleine d’étoiles et de lumière. Laisse les adultes prendre leurs responsabilités.

4.  N’arrête jamais de parler aux arbres, aux roches et aux animaux. Les grandes personnes ne comprendront pas tout le temps mais ce n’est pas vraiment important. La forêt et la nature sont tes alliés et le seront toujours.

5.  Les tempêtes que vivent les adultes qui t’entourent ne sont pas ta responsabilité. Tu auras parfois l’impression qu’ils t’abandonnent ou qu’ils ne te voient pas mais en AUCUN TEMPS ce ne sera parce que tu auras fait quelque chose pour mériter ça. Ils font du mieux qu’ils peuvent à chaque instant même si tu mériterais qu’il fassent beaucoup plus. Tu auras parfois tendance à croire que c’est ainsi parce que c’est tout ce que tu mérites. CE N’EST PAS VRAI! Tu es une petite fille merveilleuse et tu mérite ce que la vie a de plus beau à offrir. C’est vraiment important que tu te souviennes de ceci. ♥

6.  Tu sais cette force et cette magie que tu sens dans le vent? C’est un lien bien spécial qui sera toujours là pour toi. Écoute les chuchotements du vent. Tu peux lui faire confiance.

7.  D’ailleurs, ce que les adultes appellent une grande imagination est simplement leur façon de dire qu’ils ne comprennent pas ce que tu vois et/ou entends. L’important est que toi tu sentes ce qui est vrai pour toi et ce qui est là. Fais toi confiance! Parfois les adultes pensent que leur opinion est plus importante simplement parce qu’ils sont plus vieux. Ne les laisse pas briser tes rêves et tes intuitions. Tu as bien raison de croire qu’ils se prennent un peu trop au sérieux.

8.  N’arrête jamais de rire et de jouer. Les adultes que tu croiseras dans les prochaines années essaieront souvent de te montrer à être sérieuse et raisonnable. Oui tu peux être tout ça si tu en as envie mais s’il te plaît, continue à RIRE et à JOUER. Tu auras assez de ces tempêtes qui parfois te rendront triste sans qu’en plus tu aies à devenir une petite adulte pour faciliter la vie des grands qui ne veulent pas toujours voir leurs erreurs. Dans ces moments, plonge en toi et souviens toi de la magie qui t’habite, de ta facilité à voyager dans ces espaces qui te font du bien. Dessine et amuse toi, joue et découvre, ris et va gambader dehors. ♥

9.  Garde toujours cette curiosité et ce courage qui t’habitent.

10.  Et pour finir, sache que tu as et auras toujours une énorme place dans mon coeur. Parfois je me prendrai moi aussi trop au sérieux et j’aurai besoin que tu m’envoies un signe pour me rappeler de rire et d’avoir du plaisir afin de pouvoir mieux communiquer avec toi, mais même dans mes moments d’oubli, je serai là pour toi. Je t’aime!♥

Et maintenant, que dirais-tu de m’emmener visiter tes endroits préférés? Prends ma main, je te suis!  ♥

Avec amour et lumière,

Mariepierre

Une autre fête des mères

Ma vingt-cinquième!!!!!

25 ans depuis que ma première fille est née.  Cette première de quatre enfants qui m’a choisie comme véhicule d’incarnation et comme accompagnatrice de vie.

Quelle aventure!!!

fete-des-meres-la-deesse-joyeuse

Règles générales, la majorité des mamans essaient de faire de leur mieux et tissent leurs liens avec ce qu’elles croient être le mieux pour chacun de leurs enfants. Et avec notre degré personnel d’ouverture, on tisse en observant les caractéristiques propres à chacun de nos enfants, tissant parfois plus serré, parfois avec un peu plus de jeu lorsqu’on sent que c’est ce qui nous semble le mieux. Et alors qu’on tisse, notre enfant lui aussi place les fils de sa vie bien à lui. Il aura besoin de notre soutien, de notre amour, de notre guidance. Il aura aussi besoin qu’on ait le courage de lui laisser la liberté de devenir ce qu’il est vraiment.

Parfois ça sera facile. Parfois on a l’impression que ces liens sont tissés avec les cheveux qu’on s’arrache à l’occasion!

Et du premier sourire au premier gazouillement, du premier mot au premier pas, de la première égratignure aux plus grandes blessures, nous sommes là. Même lorsque physiquement nous ne pouvons y être, nous sommes quand même là.

Et pour moi, pour mon coeur de mère-ours-louve, la plus grande fierté que j’ai, les moments où j’ai envie de me faire un « high five » pour une job bien faite, c’est quand je les vois, petit à petit, marcher leur chemin, devenir de plus en plus autonomes, de plus en plus libres d’être qui ils sont. Je les admire dans leurs forces. Je les admire aussi dans leur vulnérabilité.

Dans leur humanitude.

Je les aime.

Inconditionnellement.

Et j’espère qu’ils savent profondément tous les quatre que je serai toujours là pour eux, peu importe l’âge et la distance physique.

Pour la fête des mères, j’avais le goût de me dire combien j’ai été courageuse. De me féliciter et aussi de me faire un gigantesque hug. J’ai envie de me soutenir et de prendre soin de moi.  J’ai eu 51 ans cette année.  C’est donc dire qu’à ce jour, la moitié de ma vie a été en grande majorité consacrée à mes poussins.  Et avec le plus jeune qui n’a que 11 ans, ce n’est pas fini!

J’ai aussi envie de remercier ma 25, ma 21, ma 15 et mon 11 d’être les enfants merveilleux qu’ils sont tous et chacun. Mon aînée m’a permis de devenir une mère pour la première fois, concrétisant ainsi un rêve que je caressais depuis que j’étais toute petite petite petite.

Et en plus de me faire devenir mère, chacun et chacune d’entre eux m’ont aidé, de par leur essence et leur présence, à fissurer mes résistances, à prendre encore et encore mon expansion. Pour eux je remuerais ciel et terre. Pour eux et avec eux je me nettoie de mes croyances désuètes, des morceaux d’héritage inutiles. Pour eux et avec eux, je prend contact avec ma force et mon courage de MamaBear et de maman-louve. (MamaBear pour mes plus vieilles et maman-louve qui a émergé un peu plus tard, avec mes deux plus jeunes!)

Merci aussi à ma mère, à mes grand-mères et à toutes mes ancêtres qui veillent et m’inspirent.

Merci!

coeur-la-deesse-joyeuse
Mariepierre

La fête des mères!

Il y a 24 ans une âme me choisissait comme maman, comme véhicule d’incarnation et comme accompagnatrice de départ.  Neuf mois plus tard la première de mes enfants voyait le jour.

Et le scénario s’est répété, au fil des ans, trois autres fois.

En fait, je devrais dire que ce scénario s’est reproduit sept autres fois.
Sept fois parce que par trois fois il y a eu fausse-couche.  Fausse-couche peut-être, mais quand même un feeling bien précis qu’une âme était bel et bien là et décidait de rebrousser chemin.  Les deux dernières fausse-couches furent mémorables tellement j’ai su clairement pourquoi ces petites âmes décidaient de rebrousser chemin.

Mais bon… je m’éloigne de ce que j’avais envie de vous partager dans cet article de blogue.  Les dernières semaines ont été hautes en émotions pour mon coeur de MamaBear.  Je n’entre pas dans les détails pour respecter l’intimité de mes enfants, mais toujours est-il que ces épreuves m’ont fait retoucher à un espace bien précieux en moi.
Cet espace où maman et enfant tissent leurs liens.

Règles générales, la majorité des mamans essaient de faire de leur mieux et tissent leurs liens avec ce qu’elles croient être le mieux pour chacun de leurs enfants.  (J’imagine que c’est sensiblement la même chose pour les papas mais étant donné que je n’en suis pas un je vais parler en tant que maman!)  Et avec notre degré personnel d’ouverture, on tisse en observant les caractéristiques propres à chacun de nos enfants, tissant parfois plus serré, parfois avec un peu plus de jeu lorsqu’on sent que c’est ce qui nous semble le mieux.  Et alors qu’on tisse, notre enfant lui aussi place les fils de sa vie bien à lui.  Il aura besoin de notre soutien, de notre amour, de notre guidance.  Il aura aussi besoin qu’on ait le courage de lui laisser la liberté de devenir ce qu’il est vraiment.

Parfois ça sera facile.  Parfois on a l’impression que ces liens sont tissés avec les cheveux qu’on s’arrache à l’occasion!

Et du premier sourire au premier gazouillement, du premier mot au premier pas, de la première égratignure aux plus grandes blessures, nous sommes là.  Même lorsque physiquement nous ne pouvons y être, nous sommes quand même là.

Et pour moi, pour mon coeur de MamaBear, la plus grande fierté que j’ai, les moments où j’ai envie de me faire un « high five » pour une job bien faite, c’est quand je les vois, petit à petit, marcher leur chemin, devenir de plus en plus autonomes, de plus en plus libres d’être qui ils sont.  Je les admire dans leurs forces.  Je les admire aussi dans leur vulnérabilité.
Dans leur humanitude.  Je les aime.
Inconditionnellement.

MamaBear sait bien qu’elle sera toujours là pour eux, peu importe l’âge et la distance physique.

Dans la dernière semaine, j’ai réalisé profondément qu’une grande partie de ma mission de vie dans cette incarnation était justement mon rôle de Mamabear.  Mon rôle de guide et d’alliée.

L’aînée de mes oursons a eu 23 ans en début d’année alors que mon quatrième ourson vient tout juste d’avoir 9 ans.  Neuf ans…  c’est à mi-chemin de la majorité ça!  Comme il était fier et heureux quand je lui ai dit qu’il avait la moitié du chemin de fait pour être un adulte.  C’est sûr qu’avec trois grandes soeurs qui lui ouvrent le chemin, ça doit lui donner le goût de voler de ses propres ailes lui aussi!

Pour la fête des mères, j’avais le goût de me dire combien j’ai été courageuse.  De me féliciter et aussi de me faire un gigantesque hug. J’ai envie de me soutenir et de prendre soin de moi.  De continuer ma belle aventure de MamaBear, tout en faisant une belle grande place à qui je suis au plus profond de mon être.  Parce que oui, je suis une Mamabear, mais je suis aussi bien d’autre chose.  Et c’est en incarnant toutes ces autres facettes qui m’habitent et en leur faisant une belle grande place dans ma vie que je peux continuer d’avancer par en avant et, en bonus, de montrer par l’exemple à mes enfants que la personne la plus importante dans leur propre vie est:  eux-même.

Hum… ce billet de fête des mères prend une tournure que je n’avais pas vu venir!

Merci la Vie!

En bref, je voulais remercier ma 23, ma 19, ma 13 et mon 9 d’être les enfants merveilleux qu’ils sont tous et chacun.  Mon aînée m’a permis de devenir une mère pour la première fois, concrétisant ainsi un rêve que je caressais depuis que j’étais toute petite petite petite.
En plus de me faire devenir mère, chacun et chacune d’entre eux m’ont aidé, de par leur essence et leur présence, à fissurer mes résistances, à prendre encore et encore mon expansion.  Pour eux je remuerais ciel et terre.  Pour eux et avec eux je me nettoie de mes croyances désuètes, des morceaux d’héritage inutiles.  Pour eux et avec eux, je prend contact avec ma force et mon courage de MamaBear.

Grâce à cette aventure je m’affiche toujours plus comme je suis, avec mon essence.

Merci mes amours!

enfants