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Une autre fête des mères

Ma vingt-cinquième!!!!!

25 ans depuis que ma première fille est née.  Cette première de quatre enfants qui m’a choisie comme véhicule d’incarnation et comme accompagnatrice de vie.

Quelle aventure!!!

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Règles générales, la majorité des mamans essaient de faire de leur mieux et tissent leurs liens avec ce qu’elles croient être le mieux pour chacun de leurs enfants. Et avec notre degré personnel d’ouverture, on tisse en observant les caractéristiques propres à chacun de nos enfants, tissant parfois plus serré, parfois avec un peu plus de jeu lorsqu’on sent que c’est ce qui nous semble le mieux. Et alors qu’on tisse, notre enfant lui aussi place les fils de sa vie bien à lui. Il aura besoin de notre soutien, de notre amour, de notre guidance. Il aura aussi besoin qu’on ait le courage de lui laisser la liberté de devenir ce qu’il est vraiment.

Parfois ça sera facile. Parfois on a l’impression que ces liens sont tissés avec les cheveux qu’on s’arrache à l’occasion!

Et du premier sourire au premier gazouillement, du premier mot au premier pas, de la première égratignure aux plus grandes blessures, nous sommes là. Même lorsque physiquement nous ne pouvons y être, nous sommes quand même là.

Et pour moi, pour mon coeur de mère-ours-louve, la plus grande fierté que j’ai, les moments où j’ai envie de me faire un « high five » pour une job bien faite, c’est quand je les vois, petit à petit, marcher leur chemin, devenir de plus en plus autonomes, de plus en plus libres d’être qui ils sont. Je les admire dans leurs forces. Je les admire aussi dans leur vulnérabilité.

Dans leur humanitude.

Je les aime.

Inconditionnellement.

Et j’espère qu’ils savent profondément tous les quatre que je serai toujours là pour eux, peu importe l’âge et la distance physique.

Pour la fête des mères, j’avais le goût de me dire combien j’ai été courageuse. De me féliciter et aussi de me faire un gigantesque hug. J’ai envie de me soutenir et de prendre soin de moi.  J’ai eu 51 ans cette année.  C’est donc dire qu’à ce jour, la moitié de ma vie a été en grande majorité consacrée à mes poussins.  Et avec le plus jeune qui n’a que 11 ans, ce n’est pas fini!

J’ai aussi envie de remercier ma 25, ma 21, ma 15 et mon 11 d’être les enfants merveilleux qu’ils sont tous et chacun. Mon aînée m’a permis de devenir une mère pour la première fois, concrétisant ainsi un rêve que je caressais depuis que j’étais toute petite petite petite.

Et en plus de me faire devenir mère, chacun et chacune d’entre eux m’ont aidé, de par leur essence et leur présence, à fissurer mes résistances, à prendre encore et encore mon expansion. Pour eux je remuerais ciel et terre. Pour eux et avec eux je me nettoie de mes croyances désuètes, des morceaux d’héritage inutiles. Pour eux et avec eux, je prend contact avec ma force et mon courage de MamaBear et de maman-louve. (MamaBear pour mes plus vieilles et maman-louve qui a émergé un peu plus tard, avec mes deux plus jeunes!)

Merci aussi à ma mère, à mes grand-mères et à toutes mes ancêtres qui veillent et m’inspirent.

Merci!

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Mariepierre

Un départ pas comme les autres

par Alain Hebert - Catherine Roy on FlickrPhoto par Alain Hébert

Trois semaines.
Juste TROIS semaines!!!
Un peu moins même…
Pas mal plus près de deux j’dirais…

Ouf!!!!

Depuis janvier un grand changement se déroule dans ma vie personnelle.  Je vous en avais parlé un tout petit peut en mars, alors que j’étais à la recherche d’un indice qui me dirigerait dans la bonne direction, dans le bon village…  Les indices ont fait leur travail et trois mois plus tard me voici en train de concrètement vivre ce qui en janvier semblait être trop gros pour être vrai.

Au tout début de 2015, après une année de réflexions, cheminement, discussions et quelques sursis, j’ai décidé de me retirer de la relation de couple dans laquelle mon Nomade et moi étions, et d’ainsi y mettre fin.  Cette décision fût une des plus difficiles que j’ai eu à prendre dans ma vie.  Une des plus essentielles également…

by Sasquatch 1 on Flickr Photo par Sasquatch I

Encore aujourd’hui mon rationnel me regarde parfois avec de drôles de yeux mais mon gps interne, mon coeur et ma guidance sont crystal clear.  C’est ce qui avait à être fait.

Je vous le dit tout de suite, ce n’est pas parce que la décision vient de nous que c’est facile et que c’est une partie de plaisir.

Je me permets de vivre ce deuil et je découvre, au fil des couches qui tombent, que ce gros deuil en contient plein de petits.  Des petits deuils qui demandent eux aussi à être reconnus.

Guérison…

Honnêtement, je ne pensais pas vous déballer tout ça.

Mon intention initiale était de vous parler principalement de mon déménagement imminent.

Les deux vont ensemble on dirait bien…

C’est volontairement que j’omets les détails du pourquoi et du comment. Tout comme j’ai été discrète sur mon blogue en ce qui avait trait à ma vie de couple, je le serai aussi pour la fin de cette importante histoire.

Alors voilà.  À la fin juin, mes deux plus jeunes, mon chat, mon chien, La Déesse Joyeuse et moi déménagerons à Sutton, Québec.

Retournerons à Sutton devrais-je dire, car nous y habitions il y a trois ans…

chemin Sutton par Peter Rintels on fllickrPhoto par Peter Rintels

Le temps file sans tenir compte que nous avons des tempêtes à traverser.  La Vie avance et me chuchote de faire confiance tandis que mon rationnel trouve que je ne suis pas assez avancée dans ma préparation de déménagement.

• Les boîtes à remplir
• Les téléphones pour les fournisseurs (assurances, électricité, huile à chauffage, etc)
• La peinture à faire dans nos chambres (et un peu à faire ici avant de partir…)
• La logistique des jours de déménagement à organiser
• La fin de l’année scolaire des enfants avec ses sorties et ses examens
• Les bâtons de pouvoir en cours dans l’atelier et qui demandent à être livrés dans les prochaines semaines
• Une superbe « recette » de pochettes Guérison qui demandent elles aussi à être finalisées et mises en vente
• La recherche d’un emploi à temps partiel pour remplir les coffres
• Les multiples questionnements qui font partie d’un tel changement
• Les émotions à vivre et à guérir suite à cette fin de couple
• Les points d’interrogation à savoir comment vais-je installer mon atelier là-bas
• Comment m’occuper de La Déesse Joyeuse à travers ce branle bas de combat?
• Comment m’occuper de moi à travers ce branle bas de combat?…

boites par monique popp on fllickrPhoto par Monique Popp

Mon rationnel regarde cette liste régulièrement et capote, me faisant parfois ainsi un peu dévier de ma route, me freinant ou me sabotant par le fait même.  Heureusement que j’ai de bons outils d’enracinement et de centrage… et que je réussis à remonter en selle rapidement.

Mais la déesse commence à être fatiguée.  Fatiguée de déménager, de me déraciner pour replanter mes racines ailleurs.  Pourtant, mon cœur de femme nomade est à l’aise avec l’idée de ramasser mes choses et de replanter mes racines dans cet endroit qui m’appelle.  Ce sera mon 25ème déménagement.  Le 14ème depuis que j’ai des enfants…

Alors je prend mon courage à deux mains, je fais confiance à la Vie et  je dis oui à ce qui se présente.  Et ce qui se présente est un retour dans la communauté qui m’a vue déployer mes ailes après une grande guérison, il y a plusieurs années déjà…

J’avoue que quand je suis partie de Sutton il y a trois ans, je ne pensais vraiment pas y revenir de si tôt… Mais aujourd’hui ça m’apparaît comme une évidence qu’en ce moment c’est le bon endroit pour moi, pour mon Petit Guerrier et pour Ma Belle Ado. L’avenir me montrera pourquoi!

Je suis donc en plein préparatifs.

C’est une nouvelle étape de vie qui commence.
C’est aussi la fin d’une relation précieuse, sa métamorphose du moins…

Faire confiance.

Avancer avec foi.

Avec joie aussi!

Ce mouvement qui s’amorce attise mes braises. Une nouvelle maison. Un nouveau chapitre. Une nouvelle étape de vie.

par Ruth LalibertePhoto par Ruth Laliberté

Et j’ai bien l’impression que c’est de bon augure pour La Déesse Joyeuse! Qui sait…

Et si ma vision d’un atelier hors de la maison pour La Déesse Joyeuse se concrétisait en 2015? J’en serais profondément heureuse même si en ce moment mon mental me regarde avec de drôle de yeux…

Je vous tiens au courant! 🙂

La fête des mères!

Il y a 24 ans une âme me choisissait comme maman, comme véhicule d’incarnation et comme accompagnatrice de départ.  Neuf mois plus tard la première de mes enfants voyait le jour.

Et le scénario s’est répété, au fil des ans, trois autres fois.

En fait, je devrais dire que ce scénario s’est reproduit sept autres fois.
Sept fois parce que par trois fois il y a eu fausse-couche.  Fausse-couche peut-être, mais quand même un feeling bien précis qu’une âme était bel et bien là et décidait de rebrousser chemin.  Les deux dernières fausse-couches furent mémorables tellement j’ai su clairement pourquoi ces petites âmes décidaient de rebrousser chemin.

Mais bon… je m’éloigne de ce que j’avais envie de vous partager dans cet article de blogue.  Les dernières semaines ont été hautes en émotions pour mon coeur de MamaBear.  Je n’entre pas dans les détails pour respecter l’intimité de mes enfants, mais toujours est-il que ces épreuves m’ont fait retoucher à un espace bien précieux en moi.
Cet espace où maman et enfant tissent leurs liens.

Règles générales, la majorité des mamans essaient de faire de leur mieux et tissent leurs liens avec ce qu’elles croient être le mieux pour chacun de leurs enfants.  (J’imagine que c’est sensiblement la même chose pour les papas mais étant donné que je n’en suis pas un je vais parler en tant que maman!)  Et avec notre degré personnel d’ouverture, on tisse en observant les caractéristiques propres à chacun de nos enfants, tissant parfois plus serré, parfois avec un peu plus de jeu lorsqu’on sent que c’est ce qui nous semble le mieux.  Et alors qu’on tisse, notre enfant lui aussi place les fils de sa vie bien à lui.  Il aura besoin de notre soutien, de notre amour, de notre guidance.  Il aura aussi besoin qu’on ait le courage de lui laisser la liberté de devenir ce qu’il est vraiment.

Parfois ça sera facile.  Parfois on a l’impression que ces liens sont tissés avec les cheveux qu’on s’arrache à l’occasion!

Et du premier sourire au premier gazouillement, du premier mot au premier pas, de la première égratignure aux plus grandes blessures, nous sommes là.  Même lorsque physiquement nous ne pouvons y être, nous sommes quand même là.

Et pour moi, pour mon coeur de MamaBear, la plus grande fierté que j’ai, les moments où j’ai envie de me faire un « high five » pour une job bien faite, c’est quand je les vois, petit à petit, marcher leur chemin, devenir de plus en plus autonomes, de plus en plus libres d’être qui ils sont.  Je les admire dans leurs forces.  Je les admire aussi dans leur vulnérabilité.
Dans leur humanitude.  Je les aime.
Inconditionnellement.

MamaBear sait bien qu’elle sera toujours là pour eux, peu importe l’âge et la distance physique.

Dans la dernière semaine, j’ai réalisé profondément qu’une grande partie de ma mission de vie dans cette incarnation était justement mon rôle de Mamabear.  Mon rôle de guide et d’alliée.

L’aînée de mes oursons a eu 23 ans en début d’année alors que mon quatrième ourson vient tout juste d’avoir 9 ans.  Neuf ans…  c’est à mi-chemin de la majorité ça!  Comme il était fier et heureux quand je lui ai dit qu’il avait la moitié du chemin de fait pour être un adulte.  C’est sûr qu’avec trois grandes soeurs qui lui ouvrent le chemin, ça doit lui donner le goût de voler de ses propres ailes lui aussi!

Pour la fête des mères, j’avais le goût de me dire combien j’ai été courageuse.  De me féliciter et aussi de me faire un gigantesque hug. J’ai envie de me soutenir et de prendre soin de moi.  De continuer ma belle aventure de MamaBear, tout en faisant une belle grande place à qui je suis au plus profond de mon être.  Parce que oui, je suis une Mamabear, mais je suis aussi bien d’autre chose.  Et c’est en incarnant toutes ces autres facettes qui m’habitent et en leur faisant une belle grande place dans ma vie que je peux continuer d’avancer par en avant et, en bonus, de montrer par l’exemple à mes enfants que la personne la plus importante dans leur propre vie est:  eux-même.

Hum… ce billet de fête des mères prend une tournure que je n’avais pas vu venir!

Merci la Vie!

En bref, je voulais remercier ma 23, ma 19, ma 13 et mon 9 d’être les enfants merveilleux qu’ils sont tous et chacun.  Mon aînée m’a permis de devenir une mère pour la première fois, concrétisant ainsi un rêve que je caressais depuis que j’étais toute petite petite petite.
En plus de me faire devenir mère, chacun et chacune d’entre eux m’ont aidé, de par leur essence et leur présence, à fissurer mes résistances, à prendre encore et encore mon expansion.  Pour eux je remuerais ciel et terre.  Pour eux et avec eux je me nettoie de mes croyances désuètes, des morceaux d’héritage inutiles.  Pour eux et avec eux, je prend contact avec ma force et mon courage de MamaBear.

Grâce à cette aventure je m’affiche toujours plus comme je suis, avec mon essence.

Merci mes amours!

enfants