Catégorie : Guérison

La guérison ne viendra pas du dehors, l’oiseau sait voler.

Le billet d’aujourd’hui est un texte de Nadeije Athlan, reproduit ici dans son intégralité avec la permission de l’auteure. Publié originellement sur sa page Facebook, vous pouvez aussi retrouver les perles de sagesse de Nadeije sur son site web.

Bonne lecture! ♥

La guérison ne viendra pas du dehors, de l’autre.
Le guérisseur, la guérisseuse, créent un espace sacré propice à l’émergence de la prise de conscience de ce qui vous sépare de vous-même.
Herbes, médicaments, interventions en tout genre, prières, rituels…tous ces outils, toutes ces pratiques, récentes ou millénaires, sont là pour vous soutenir pendant que vous faites le chemin du retour.
Retour vers soi, retour vers Soi, retournements de situations, retour à l’origine de la blessure ou du mal que vous portez, retour à l’équilibre rompu…
Car même quand la blessure vient de l’autre, quand la maladie semble venir du dehors, quand le mal-être est causé par des événements extérieurs sur lesquels vous n’avez aucun contrôle, c’est encore vous qui êtes porteurs et porteuses de ce qui se vit en vous.

Qu’est-ce qui favorise la vie vivante en vous?
Qu’est-ce qui met gentiment à jour votre ombre?
Qu’est-ce qui est comme une bouffée d’air frais et de lumière dans une chambre sombre?

Entrez dans ces pièces encombrées que vous n’avez pas ouvertes depuis longtemps…
Écoutez les voix intérieures qui connaissent les meilleurs chemins pour vous.
N’ayez pas peur de ce qui habite en vous. C’est encore vous.

Soyez un foyer accueillant pour toutes les parties de vous exilées, oubliées, rejetées, silencieuses, cachées…

Respirez.

Laissez-vous être ce que vous êtes; non pas l’idée que vous vous faites de vous-même, ou les personnages que vous jouez ou dans lesquels vous êtes coincées.
L’oiseau sait voler.

Déposer avant de s’enliser

Depuis des mois j’avais l’impression trop fréquente d’être aux prises avec de grands questionnements sur ma vie, sur le futur de La Déesse Joyeuse, sur ce que la Vie avait en réserve pour moi et bien d’autres choses. J’avais l’impression d’être à la chasse aux signes et à l’inspiration.  J’avais même parfois l’impression que le lien de guidance qui m’avait aidé à donner vie à La Déesse Joyeuse s’était rompu.  Parfois je tentais de forcer les choses ce qui, naturellement, ne menait à rien.  Je me jugeais de forcer autant et me jugeais aussi de ne pas être dans l’action.  Mais ce brouillard me décourageait et me drainait.  Me faisait peur aussi.  Et si il continuait indéfiniment…

Mais la Vie avait d’autres plans pour moi.  Me morfondre dans le brouillard n’était pas un but en soi…

Heureusement, tard hier soir,  j’ai eu un flash (merci Manon Lavoie et l’atelier en ligne Revenir vers Soi ,suivi il y a un peu plus d’un an!). J’ai pris mon carnet de muse et j’y ai déposé tous mes questionnements sous forme de collage et de points d’interrogation. Pas dans un espoir de réponses, mais plutôt pour vraiment les poser en quelque part parce je n’en pouvais plus de les trimbaler avec moi.  Ils étaient rendus très très lourds à porter…

questionnements-la-deesse-joyeuse

Ben croyez le ou non, ce matin je me suis levée en forme et beaucoup plus légère et joyeuse! De plus, mes idées sont beaucoup plus claires, le focus est présent (merci à ma pochette Focus et Concentration!) et je sens que le printemps commence à s’infiltrer pour vrai!  Fiou!
Je suis toujours agréablement surprise de réaliser comment des gestes créatifs si simples peuvent avoir un si grand impact.  Yé! :

Une chanson d’amour pour soi

Peu importe le genre musical qui nous touche, nous connaissons tous au moins une chanson d’amour (joyeuse ou triste) qui nous remue un peu plus que les autres.

feuille de musique par Jesse Kruger on FlickrPhoto par Jesse Kruger

Hier matin je me suis réveillée avec une chanson des années 80 dans la tête. Une chanson dont j’ai toujours aimé l’intensité et qui ne semblait vraiment pas vouloir me laisser tranquille.  Après avoir un peu ri de moi-même, je me suis offert un temps pour l’écouter en boucle, pour la chanter et pour la ré-écouter.  Puis pour écrire.  En ce lendemain de pleine lune, j’y ai puisé de beaux messages et une autre piste de guérison.

pleine lune par VinceFL on FlickrPhoto par VinceFL

En me couchant hier soir et en remerciant la Vie pour la journée qui s’achevait, j’ai pensé à vous, à comment cet exercice musical pourrait surement être utile à d’autres.  Je me suis dit que je vous le partagerais.

Alors aujourd’hui, j’ai un petit exercice pour vous.

Un exercice qui permet d’en savoir un peu plus sur ce qui se passe en soi.

Un exercice qui met de la lumière sur la relation présente entre notre femme et notre homme intérieurs.

Un exercice qui ne prend que quelques minutes.  Le temps d’une chanson! 😉

écouteurs par Tal Atlas on FlickrPhoto par Tal Atlas

C’est tout simple.

Premièrement, identifier LA chanson qui vous remue le plus.  Il peut aussi s’agir de celle que vous vous surprenez à fredonner sans trop savoir pourquoi, celle qui vous trotte dans la tête sans relâche depuis quelques jours ou celle qui vous donne envie de la chanter avec émotion à chaque fois que vous l’entendez.  Bref, la chanson d’amour (ou de colère) qui vous touche le plus présentement.

Deuxièmement, trouvez une façon de l’écouter.  Si vous avez le cd ou le fichier mp3 vous êtes en business.  Sinon, vous pouvez peut-être la trouver sur YouTube ou ailleurs sur le net.

Troisièmement, une fois votre chanson trouvée, assoyez-vous tranquillement et prenez le temps de vraiment l’écouter.  Ressentez-là.  Vous pouvez même poussez l’audace jusqu’à vous la chanter à voix haute en vous regardant dans le miroir! Vous allez voir, c’est puissant!  Cette fois, en écoutant la chanson, au lieu de la voir comme un message/demande/offrande qui part vers quelqu’un d’autre, voyez là comme une chanson s’adressant de votre femme intérieur à votre homme intérieur, ou vice-versa.  Sentez ce qui demande à être exprimer au cœur de votre couple intérieur.

Écouter votre chanson avec cette optique vous ramène dans votre pouvoir.  Au lieu de donner à l’autre le poids de votre peine/votre manque ou de lui donner le crédit de votre bien-être, vous vous le réappropriez.

Sentez ce qui monte.  Observez comment vous vous sentez.

Sentez comment ça part de vous.

« Own it! »

Et une fois bien réapproprié, une fois le message bien reçu et compris, si vous en sentez le besoin, rien ne vous empêche de l’irradier vers votre tendre moitié présente, passée ou future car en fait, votre amoureux ou amoureuse n’est-il/elle pas le reflet de cette partie de vous?

C’est un exercice à refaire souvent.  À chaque fois que vous sentez une chanson vous rejoindre de façon particulière…

Bonne écoute et bonne découverte!

coeur-la-deesse-joyeuse

PS :  Pour les curieuses et curieux, demain je vous partagerai la chanson qui s’est offerte à moi jeudi matin. 😉

Respirer pour mieux surfer – la cohérence cardiaque

Jour 3 de cette période énergétique particulière qui s’étend du 13 au 27 septembre.

Suite au vidéo d’hier, j’ai le goût de continuer à vous partager quelques-uns de mes petits trucs pour m’aider à surfer les périodes plus demandantes, que ce soit énergétiquement ou physiquement.

Hier je vous présentais une chanson de Nahko Bear qui me fait toujours beaucoup de bien.  Aujourd’hui, c’est de respiration dont j’ai envie de vous parler .  De poumon.  De prendre son air!  🙂

J’ai tendance à oublier de respirer profondément…
Pas trop une bonne idée dans des périodes comme celle dans laquelle on est!  😉

Ma solution:  la cohérence cardiaque.

Quelques fois par jour, j’ouvre l’application (RespiRelax) que j’ai installée sur mon iPhone et je respire.  Cinq minutes à la fois, en respirant en harmonie avec les mouvements de la bulle d’eau.  Sur cette application il est possible de régler le temps (pratique quand on trouve que cinq minutes est trop long!  😉 ) et aussi ajuster le mouvement de la bulle selon si notre but est de relaxer, d’avoir une respiration équilibrée ou de se détendre.

S’offrir quelques minutes par jour, c’est un beau cadeau par les temps qui courent!  🙂

Et pour ceux et celles d’entre vous qui n’ont pas accès à cette application, je vous ai trouvé ceci!

Bonne respiration!  🙂

Après une trop longue absence, me voici de retour!

Voilà déjà deux semaines que je brille par mon absence…

4 novembre 006

Depuis hier je sens mon énergie qui remonte tranquillement alors je vous reviens et j’ai choisi d’en profiter pour vous faire une petite vidéo explicative, simplement pour le plaisir de remonter en selle.  Les prochaines semaines seront dédiées à une foule de choses importantes dont entre autre (et en haut de la liste) prendre soin de moi de façon beaucoup plus attentionnée!

Si tout se passe comme prévu, ça devrait bouger un peu plus sur le blogue, le site et tout le reste.

Le printemps est dans l’air!  😉

 

Introspection forcée

Jour 4 de cette toux qui chambarde mon emploi du temps et qui m’oblige à revenir à moi. Un cadeau étrangement emballé mais tout de même un cadeau!  Cadeau que j’apprend à recevoir avec gratitude…  C’est quand même lui qui m’a entraînée sous la surface de ma vie, dans les profondeurs où se régénère ma femme sauvage…

Noirceur adaptee de Jarle Refsnes on Flickr

Depuis hier, si je ne parle pas je ne tousse presque pas. Si je parle trop, je me mets à tousser ma vie…. Me voici donc en doux silence forcé.  Silence qui irrite mon mental mais qui apaise ma gorge. Silence qui également, laisse plein de place à cette autre voix en moi, cette voix qui ne demandait que cet arrêt forcé pour s’asseoir avec moi et faire une mise au point.

Un tête à tête avec Celle-qui-sait.  Avec cette guidance, cette lumière qui voit tout.

C’est un grand bonheur de renouer avec elle, de me permettre de sentir sa bienveillance!

Au lendemain du solstice d’hiver, en ce premier jour d’un nouveau cycle, je me sens plus que jamais en contact avec moi-même.  Un peu fripée et abîmée par ce voyage dans ma noirceur si réparatrice, mais calme et déposée.  Parfois c’est dans le creux de notre caverne que résident les plus grandes guérisons.  Et c’est au sortir de ce passage que nous pouvons accueillir avec gratitude la clarté de notre chemin…

La nuit la plus longue de l’année est maintenant derrière nous…  La nouvelle lune et la nuit de solstice nous ont enveloppés de leur noirceur et nous ont offert ce grand espace où tout est possible.  Un puissant intervalle sacré où j’ai déposé ce que je désirais laisser aller.  Dans cette même zone intangible, j’ai semé les graines de ce que je désirais manifester dans ma vie, confiant à la noirceur du terreau fécond ces semences d’avenir.

Ce matin, après une première nuit où la toux m’a laissé dormir pendant un six heures d’affilée, je me suis réveillée avec une réponse très claire à un questionnement qui m’habitait depuis longtemps.  Un cadeau.

Mésange by Dawn on Flickr

Je refais tranquillement surface.  L’aube est arrivée.

by Justin Jovellanos on Flickr

Vendredi Visuel

Un vendredi visuel célébrant la fin d’une semaine où je me suis créé un beau gros rhume. Un rhume???  Ça ressemble plus à une belle occasion de guérison!

Je suis à mi-chemin d’un 4 semaines où je me suis donnée comme priorités de m’aimer et de me célébrer.  Rien de moins.  Pas toujours facile à travers les kids, la rentrée, les projets et les changements que je mijote, les réunions importantes, les comptes à payer et tout le reste.  C’est souvent sur mon sommeil et mes temps de moi à moi que je coupais afin de tout faire rentrer à l’horaire.  Mais dimanche soir dernier, mon corps, dans toute sa sagesse, m’a forcé à m’arrêter.  Et à m’arrêter pour vrai.  Que je le voulais ou non, mon emploi du temps de la semaine venait d’être remanié par plus sage que moi.  Je me suis réveillée lundi matin avec un étrange et très inconfortable feeling.  Comme si toute mon énergie fuyait.  La comparaison qui me venait à l’esprit était la chenille qui se liquéfie dans son cocon avant de naître papillon.  Ouf!  Même les jours suivants, j’étais incapable de tondre le gazon ou d’entreprendre quoi que ce soit, trop mouchante pour aller travailler, avec juste assez d’énergie pour m’assurer que mes deux plus jeunes aient de quoi manger et des vêtements propres à porter.  Juste assez d’énergie pour également me poser, contempler (comme le hibou qui nous visite cette semaine) et voir plus clair sur ce qui se trame sur mon chemin de vie.  Pour prendre soin de moi je me suis entre autre offert des repas tout doux, une visite à ma forêt magique avec mon gros chien heureux, un peu d’écriture et d’aquarelle, un peu de doodling, et beaucoup beaucoup de repos.

Depuis hier après-midi, malgré le nez qui coule toujours et la toux occasionnelle, j’ai le sentiment que mes idées s’éclaircissent et que oui, j’émerge.  Et j’émerge assagie. Même si je sens le vent dans mes ailes, je vais voler mais aussi me reposer.  Prendre soin de moi.  Faire le plein pour ce qui s’en vient…

D’ailleurs, je profite de la fin de semaine pour me baigner dans la médecine du hibou, médecine qui nous incite à écouter notre sagesse intérieure et à être à l’affût des signes qui guideront nos pas vers l’avant.

Allez!  Assez de bavardage!  Je vous souhaite une merveilleuse fin de semaine et vous laisse avec ces photos de ma semaine doudou.

À lundi!

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Nuit de pleine lune, nuit de guérison

pleine lune du 26 mars 2013 ajustéHier j’ai senti le vent du printemps enfin souffler dans mes voiles, me réchauffer et me pousser vers l’avant.  Ça me fait du bien de m’étirer suite à ce long hiver et de sentir ma sève courir en moi et me revitaliser.

Mais cette nuit, j’avais sous-estimé le vent de cette puissante pleine lune de mars.  Sa puissance m’a fait plonger dans des souvenirs et blessures du coeur.  Une nuit à tourner et retourner, à réfléchir, à revisiter, à sentir, à essayer de lire pour me changer les idées et retrouver le sommeil puis, n’y arrivant pas, dans un élan d’abandon, j’ai ouvert rideaux et stores puis je me suis laissé envelopper et accompagner par la lumière de grand-mère lune et par sa sagesse. Guérison.   Allongée sous ses rayons, j’ai fermé les yeux et me suis accueillie.   Je me suis sentie entrer dans un monde qui me semblait tout aussi connu que lointain.  D’où me venaient ces bruits de sabots et de courses dans les bois qui résonnaient dans ma tête?  Comme ils me semblaient familiés.  L’image ne m’est pas venue aussi clairment que j’aurais aimé, mais je sentais que j’étais tellement près, pouvant presque humer l’odeur de cette forêt habitant mes mémoires.  Courir sous les rayons de pleine lune…..

Une nuit où le repos n’a pas été le principale acteur.  Une nuit de guérison.  Une nuit où j’ai touché à cette puissance qui m’habite.  Une nuit qui me laisse remplie de gratitude.

Une nuit de pleine lune.

 

Union

Un aigle pour représenter cet article?  Pourquoi pas.
J’aime la vision de l’aigle.
J’aime son cri.
J’aime le coeur créé par son bec.

 

Aujourd’hui, je réalise que depuis longtemps, je vis ma vie de Déesse, de Sorciesse, à temps partiel. La Vie et moi avons fait en sorte que je n’habite pas avec le père de mes enfants depuis très longtemps et que notre horaire de garde soit, jusqu’à ce jour, la semaine avec moi et la fin de semaine avec lui.  Je n’ai donc pas beaucoup d’occasion de loisirs avec eux mais en revanche ça me permet de les accompagner dans leur cheminement scolaire.  Mais ce que je réalise surtout dans les derniers jours, c’est que cette entente m’a également donné des occasions régulières de me retrouver seule avec moi.  J’ai souvent profité de ces moments pour créer, pour écrire, pour sorciesser.  Ça me fittait.  Quand j’étais seule je m’y lançais à fond et quand mes petits revenaient, j’enfilais au maximum le rôle de maman.

Même ma vie amoureuse des dernières années m’a permis de continuer à avoir ces moments de moi à moi.  Il y a des désavantages à être « blonde de trucker » mais pour une sorciesse, il y a aussi de grands avantages.  Les fins de semaine où mon Nomade était au loin c’était ma déessitude qui était ma priorité alors que quand il était de retour, je rangeais cette facette de moi pour me consacrer totalement et avec joie au bonheur d’être avec mon homme.

Au début janvier, j’ai verbalisé à la vie et à mes alliés qu’en 2013 je voulais concilier de façon plus harmonieuse ma vie de Déesse, ma vie familiale et ma vie amoureuse.  Ça me fait peur.  Est-ce que je saurai comment ?  Chose certaine, j’ai été entendue et je sens déjà la médecine de la Vie à l’œuvre en moi.  Oui j’accueille ces changements.  Oui je sais que c’est faisable de concilier le tout.  Tout débute par comment j’harmoniserai ces facettes en moi tout d’abord.

2013 sera intéressante…

La leçon du hérisson

Visite à l’animalerie cet après-midi pour refaire le plein de nourriture à chien.

Toujours un plaisir de partager ce moment avec mes deux plus jeunes.  Ce qui pourrait être un achat efficace prenant 5 minutes de mon temps devient une expédition de près d’une heure.  Chats et chiens sont toujours adorables et nous captivent.  De plus, très souvent nous avons le grand plaisir de pouvoir les prendre et/ou jouer avec eux. 

 Cet après-midi, en arrivant à la caisse, un des employés nous présente le hérisson.  On l’avait bien vu, en boule dans sa cage, mais sans plus.  Alors que là, il est sur le comptoir devant nous, faisant la boule lorsque nos doigts s’approchent de lui et poussant de mini bruits qui se voulaient intimidants, mais sans grand succès.  Sa façon d’agir pique notre curiosité.  On rapporte de cette rencontre quelques photos et un petit poil piquant que monsieur hérisson a laissé derrière lui, au grand plaisir de mon Petit Guerrier.

 

 Ce soir, en finissant la vaisselle, je pense à cette rencontre, je pense à cet hérisson.

Je pense aussi à mes peurs, à mes habitudes et programmations.  Je vois bien qu’au fil des ans et du cheminement je suis de plus en plus solide dans qui je suis.  Je me met moins en boule, tout piquants sortis !  Mais l’image qui me frappe c’est ce hérisson qui se met en boule instinctivement pour ne pas se faire manger par des prédateurs, et ce même si la main qui le soulève ne lui veut que du bien.  Son conditionnement, son mode de survie lui dicte d’abord de se mettre en boule, de grogner, de piquer.  Et par la suite, peut-être se permettra-t-il de relaxer, de respirer et se rendra-t-il alors compte qu’on lui veut du bien.

Et je vois les fois où la vie nous apporte de nouvelles situations et où la première réaction en est une de survie.  Se mettre en boule, tout pics dehors.  Grogner et avoir l’impression d’être bien protégé.

Je réalise en souriant que je reste de moins en moins longtemps dans ma carapace piquante.  Et même que souvent je ne l’utilise même pas.  Mais je suis remplie d’amour et de compassion pour la Mariepierre qui a vécu toute sorte de situations et qui, pour des raisons de survie, en était venue à développer toute une programmation de défense et de protection.  Trop souvent j’en ai voulu à cette partie de moi et ses patterns, souhaitant simplement qu’elle arrête et qu’elle baisse les armes.  Mais maintenant mon cœur lui tend les bras, veut la serrer, la réconforter, lui faire sentir que la Vie est belle et grandiose, et que je suis là pour elle, que tout ira bien.  Que je peux embrasser qui je suis vraiment et que tout sera ok.  Promis.
Retrait, épines et grognements ne seront plus nécessaires…