École buissonnière et rendez-vous matinaux- 17ème et 18ème semaine

Dix-septième et dix-huitième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).


Photo par Jetske

La semaine dernière, semaine dix-sept, j’ai fait faux bond à mon engagement d’écrire un billet de blogue hebdomadaire au sujet de ma quête de l’amour de soi. Conclusion:  S’aimer c’est parfois se permettre de déroger à nos engagements. Et souvent, c’est ce qui nous permet de mieux y revenir.

Et S’aimer, c’est aussi s’entourer d’alliées et d’alliés! J’ai le bonheur d’être amie avec une petite poignée de femmes exceptionnelles et à la fin de la dix-septième semaine c’est en discutant avec une d’entre elles que je me suis apaisée.  

Depuis quelques jours j’étais découragée parce que je trouvais que le côté virtuel de La Déesse Joyeuse n’avançait pas, qu’aucune créations sacrées étaient en train de voir le jour et j’avais l’impression qu’entre le jardin, mes engagements, la fin des classes et mes nouveau rôles de maman-taxi et de soccer-mom j’étais en train de prendre le champs et de m’éloigner de La Déesse Joyeuse.  C’est les deux mains pleines de terre noire que je racontais à mon amie que le matin même j’avais décidé qu’à chaque matin, à mon lever, je profiterais dorénavant du fait que mes enfants se lèvent très tard pour aller m’installer à ma table d’atelier avec mon smoothie, ma chandelle et ma sauge et être simplement là, dans cet espace que je dédie à la création, à dessiner, à écrire ou même à rien faire si rien ne montait, mais à être là, prête. J’avais pris cette décision un peu en désespoir de cause, fatiguée et découragée, et ce n’est qu’en le partageant à cette alliée, et en voyant la chair de poule que ça lui donnait, que j’ai su que c’était une décision importante. C’est précieux pour moi d’avoir des amies magiques à travers qui je peux ressentir mes bons coups quand mon système est embrumé!

Dès le lendemain matin j’étais donc au rendez-vous.  C’est mon journal créatif qui m’a appelé le premier. J’aime comment l’écriture, le collage, le dessin et la peinture dansent sur ses pages et m’amènent à me retrouver et me clarifier.

C’est d’ailleurs dans un de ces rendez-vous matinaux que j’ai remis la main sur les intentions que je m’étais nommées pour mon été 2017.  J’ai décidé de les recopier et de me les mettre bien à la vue. Ça m’a fait sourire de réaliser qu’en tête de liste j’avais écrit prendre soin de moi et de mon environnement. Ça m’a rassuré.  Je ne suis pas en train de saboter La Déesse Joyeuse.  Je suis en train de prendre soin de moi, de ma maison, de mon sacré, de ma famille, de mon jardin.  Et je me suis rappelée que La Déesse Joyeuse ne se limite pas à un blogue et des créations sacrées.  La Déesse Joyeuse c’est un tout.  C’est comment je vis.  C’est ce qui m’anime.  Alors ces temps-ci La Déesse Joyeuse c’est mon jardin et le sacré que j’y mets, c’est les recettes crues que je m’amuse à créer et à déguster, c’est la façon dont je choisis d’accompagner mes enfants, c’est oser étaler des morceaux de mon quotidien ici, c’est passer des heures à nettoyer des ossements pour d’éventuelles créations, c’est passer une soirée au bord du feu seule ou avec les enfants, c’est rêver de ce qui s’en vient tout en dégustant ce qui est présentement.

Ce qui m’amène à mon bilan de la dix-huitième semaine.  

Cette 18ème semaine fût une série d’événements où j’ai eu à réévaluer mes limites (boundaries) et à constater si et comment elles étaient respectées.

Au premier coup d’oeil je voyais bien où les autres les empiétaient et je constatais facilement comment cet empiétement me drainait. Mais grâce à mes rendez-vous matinaux quotidiens avec mon journal créatif, j’ai rapidement vu où, moi-même, je ne respectais pas mes limites et comment j’en ai fait trop, trop souvent, et depuis trop longtemps.

Suite à cette prise de conscience et à la guérison de vieilles blessures qui a suivi, quelque chose a changé dans la façon dont moi et les autres respectons mes limites.  Ce faisant, une plus grande légèreté s’est installée dans mon quotidien.  Il me semble que la lumière y brille différemment et que l’air y est plus vivifiante!  🙂 

S’aimer s’est s’accepter, dans tout ce que l’on est!

Parce qu’on est merveilleux.  D’un bout à l’autre!

Mariepierre

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