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Passage vers 2020

Passage vers 2020

Parce que nous avons les pieds dans une grande étape de l’humanité. Parce que cette étape, ce passage, nous bouscule, nous élève, nous excite, nous renverse et nous transforme. Parce que cette nouvelle décennie qui se pointe le nez sera à un tout autre niveau que ce que nous avons expérimenté à date comme humanité.

Et en tant qu’humaines, nous sommes devant un choix. Nous pouvons choisir de nous acharner à essayer de rester dans le connu ou nous pouvons nous retrousser les manches, faire un examen minutieux de qui nous sommes et d’où nous venons et oser faire le pas vers cette nouvelle version de nous-même.
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Lettre à moi-même, et peut-être aussi à toi.

Lettre à moi-même, et peut-être aussi à toi.

Je veux que tu saches que tu en fais assez. Que même quand tu as l’impression de ne rien faire, tu en fais assez. Que ralentir n’est pas une tare. Que rien sur cette Terre n’est conçu pour avancer à pleine vitesse tout le temps.

La Vie est une roue. Si tu n’es pas prête à saisir l’occasion lorsqu’elle se présente, ne te flagelle pas, une autre occasion se présentera. Pas la même, c’est vrai, mais l’essence de l’expérience s’y retrouvera.  Alors tu peux
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Un été pour t’habiter et te célébrer dans tout ce que tu es!

Un été pour t’habiter et te célébrer dans tout ce que tu es!

Parce tu as peut-être toi aussi envie d’aller plus loin, de continuer à cheminer, de t’habiter davantage, de t’honorer, de t’aimer, de prendre soin de toi, de t’incarner encore plus, tout en permettant à ton âme de s’exprimer le plus librement possible. Plonger dans ce cahier c’est aller à la rencontre de toi-même, peut-être d’une façon qui te permettra de passer par des chemins que tu ignorais.
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La semaine promet d’être tout sauf tiède!

Le sentez-vous?

Déjà, la pleine lune de mercredi ( 24 octobre ) et ses influences se font sentir et nous aurons les pieds dedans jusqu’à la fin de la semaine.
Le ciel parle fort!

J’étais pour vous faire un résumé de mes impressions sur ces énergies et comme je finissais la deuxième moitié de ce billet (qui a dit qu’il fallait toujours commencer par le commencement? 😉 ) un courriel du Power Path School of Shamanism est entré avec leur Full Moon Update. Je me suis dit que j’irais le lire rapido voir si ça rejoignait mes impressions et wow! Non seulement ça les rejoint mais c’est exactement ce que je voulais écrire. Alors au lieu de réinventer la roue, je vous partage tel quel ma traduction de leur billet que vous pouvez trouver ici. D’ailleurs, si vous lisez l’anglais, ce site est un de mes chouchous pour ce qui est des prévisions énergétiques et en vous inscrivant à leur infolettre vous recevez directement dans votre boîte courriel tous ces updates ainsi qu’un bulletin mensuel très complet! (fin du picth publicitaire! 😛 )

Voici donc ce qu’ils ont écrit au sujet de cette pleine lune:

« Cela pourrait être de loin l’une des Pleines Lunes les plus difficiles de l’année. Il y a une chance que la résistance, les espoirs, les rêves, la colère, la déception, l’irritation, l’inspiration soient tous déclenchés. C’est un cirque à part entière, une crise de pensée, de choix et de volonté. Qu’allez-vous en faire? Nous disons toujours qu’il vaut beaucoup mieux aller vers quelque chose que vous voulez plutôt que contre quelque chose que vous ne voulez pas. La résistance qui s’infiltre en chacun de nous est forte et têtue et doit être transformée vers l’inspiration et le choix positif. Changez ce que vous pouvez et acceptez ce que vous ne pouvez pas. Nous vous suggérons également d’éviter les disputes et les rencontres négatives alimentées par la colère.

Le fondement sous-jacent de cette période est la puissante présence du féminin et de tout ce qui touche à notre rapport avec lui. Les questions relatives à l’éducation, au soutien, à savoir si nous avons été aimés de notre mère, si nous méritons d’être pleinement accueillis et nourris, si nous craignons le pouvoir de cette énergie, peuvent faire surface en chacun de nous, en fonction des zones qui nous rejoignent. Il est temps de mettre fin à cette relation amour / haine avec le féminin et de pénétrer pleinement dans le réservoir de soutien qu’elle peut fournir.

L’autre jour (parmi d’autres choses irritantes), mon lave-vaisselle a commencé à couler et mon broyeur à déchets s’est figé. Après quelques minutes de mots que je ne vais pas écrire ici, une idée m’a frappé. À quand remonte la dernière fois que j’ai «nourri» mes appareils? La tradition Huichol (indigène du Mexique) inclut une relation forte avec l’idée féminine de «nourrir ses outils» pour les garder heureux et fonctionnel. Je le sais! Ils ont donc tous les deux reçu une chanson et un peu de tabac (et un peu d’aide d’une clé à molette). Je suis passé de la colère et de l’irritation à la compassion et au nurturing. Tout va bien et fonctionne bien maintenant.

Ce temps lunaire nous encourage à faire face à la crise en transformant les défis en opportunités. Le cadeau de toute période difficile est la façon dont vous naviguez. Lors de crise énergétique, elle se manifestera souvent dans les aspects les plus solides de votre vie, de votre environnement physique et de votre corps, en particulier de vos os et de vos dents. Je vous encourage à passer un peu de temps en cette pleine lune pour être proactif dans le développement de votre propre relation avec le féminin, de «nourrir vos outils», et être dans la nature avec présence et concentration. Harnachez le pouvoir de cette lune pour nourrir vos propres objectifs et désirs. Regardez ce que vous souhaitez créer au lieu de ce à quoi vous résistez. » – Lena

J’ai envie de rajouter que cette pleine lune de courage et de vérité sera une occasion hors du commun pour accueillir le changement. De jour en jour (et ils passent de plus en plus vite!!!) la Vie nous inonde d’une force créatrice de plus en plus puissante. En fait, la Vie EST créatrice. Et si on semble stagner ou se vautrer dans nos habitudes et notre confort désuets mais sécuritaires, elle nous envoie immanquablement des petits ou grands rappels afin de nous sortir de notre torpeur.

La Vie = Créativité
Créativité = Changement

Ces changements peuvent être petits ou grands, doux ou plus féroces. La façon dont nous les percevrons et les traverserons sera de beaucoup influencée par notre capacité à danser avec le mouvement et le changement. Et notre capacité à oser être profondément honnête envers nous-même!!!!!

Mais concrètement, il arrive que lorsqu’on se fait secouer de la sorte, notre mental s’emballe et tente de prendre le contrôle des rênes. Se faisant, souvent le stress se pointe et avec lui nos différents patterns d’adaptation, plus ou moins désuets.

Plus que jamais l’intuition et le ressenti sont des alliés essentiels. Contrairement au mental qui prendra souvent ses décisions dans la peur et en fonction de notre survie primaire (et donc anti-changement généralement), l’intuition et le ressenti sont les messagers de notre Coeur et de notre puissance sacrée. Comme l’aigle qui peut s’élever pour voir plus loin, notre intuition et notre ressenti ont une vision beaucoup plus large que celle de notre mental, même quand il y met tout ce qu’il peut.

Notre intuition est celle qui sait. Celle qui sent.

Mais comment la suivre lorsque la peur du changement s’empare de nous? Lorsque le stress est si grand que nos épaules sont rendues à la hauteur de nos oreilles? Lorsque la Vie (et la Pleine Lune) nous brasse et nous secoue?

Voici sept outils qui pourraient être utiles cette semaine (et tout le temps!).

1- Respirer. Oui oui, s’arrêter même une minute, fermer les yeux, mettre une main sur notre coeur et l’autre sur notre bas ventre, et RES-PI-RER. Plusieurs fois, de plus en plus profondément. Sentez-vous vos épaules qui commence à reprendre leur place? 😉

2- Avoir Foi. Le changement fait partie intégrante de l’essence même de la Vie. Rien sur cette Terre est permanent. Se contracter face aux mouvement de la Vie est non seulement inutile, mais nous demande une somme d’énergie colossale qui en bout du compte ne changera rien, si ce n’est que de compliquer les choses.

3- Aller dehors. Là aussi, même si ce n’est que 5 minutes et que le seul arbre à moins de 5 minutes de vous se veut un palmier en pot dans un magasin 😉 , laissez vos yeux et votre âme aller vers lui. Sentez comment cet arbre et vous faites partie du même grand plan. Sentez son calme et laissez le vous apaiser. Naturellement, si vous avez accès à une forêt, si petite soit-elle, allez vous y réfugier et permettez lui de vous accueillir. Et si l’environnement s’y prête, marcher dans ce bois en lui parlant à voix haute. Parlez lui de ce qui vous tracasse, de votre situation, de vos peurs, de vos doutes. Permettez-vous de vous accoter sur un arbre. Ou de l’enlacer de vos bras. Déposez vos inquiétudes dans cette forêt ou ce sous-bois et laissez vos peurs se mêler à la terre et se transformer en humus riche et fertile. Sentez comment vous faites partie d’un tout.

4- Jouer. Jouez avec votre mental et ses peurs. Au lieu de faire place à ses scénarios catastrophiques et sa ribambelle de possibilités plus inquiétantes les unes que les autres, écoutez le BRIÈVEMENT, puis dites vous « Et si… » Et si tout se réglait pour le mieux? Et si au bout de ce qui me semble une épreuve se trouve la solution que je recherchais depuis des mois? Et si j’étais capable de traverser ce changement avec fluidité? Et si je suis plus forte et outillée que je ne le pensais? Et si, et si, et si….. La clé ici est de se créer des scénarios POSITIFS et empowering. Lâchez vous lousse et permettez vous de créer des scénarios magnifiques!

5- Se reposer. En écrivant ces deux mots je revois mes enfants lever les yeux vers le ciel en me disant « Oui maman, je sais: dormir plus, boire de l’eau et passer moins de temps sur mon iPhone! » 😀 Mais reste que se reposer et se détendre est primordial. De un, le manque de sommeil donne des signaux au cerveau qui AMPLIFIENT le niveau d’hormones de stress, ce qui est à l’opposé de ce que nous avons besoin…  De deux, dans ces moments de sommeil et/ou de détente, c’est aussi là que l’invisible peut travailler le plus facilement avec nous. Essayez de démêler les cheveux d’un enfant de 4 ans qui court partout et vous me direz ce qui est le plus facile… l’enfant qui court ou l’enfant qui s’assoit tranquillement pour lire un livre durant qu’on le peigne?

6- Demander de l’aide. Vous. N’êtes. Pas. Seule. ♥
Souvent, notre impression de ne pouvoir se fier que sur nous vient de fausses croyances achetées au fil des années. Permettez-vous d’être soutenue et réalisez que vous n’êtes pas seule. Osez demander. Osez vous ouvrir. À quelqu’un de bienfaisant, à un organisme d’aide, etc.  Et si malgré tout vous vous sentez seule, retourner au point 3 et allez prendre un arbre dans vos bras en lui demandant son aide. Vous n’êtes pas seule. L’Univers est de votre bord et travaille pour et avec vous. Sentez cette puissance bienveillante qui veille sur vous. Faites confiance à cette force de Vie. Vous n’êtes pas seule.

7- Bouger. Notre humanitude ayant peur du changement, vous avez tout à gagner de poser des gestes, aussi petits soient-ils, pour avancer par en avant. Ma grand-mère avait un conseil super efficace pour les moments où le cerveau spin et les émotions s’emballent: prendre une douche et se laver les cheveux. Sérieux, aussi déplaisant que ça peut être de se faire donner ce conseil quand on a l’impression qu’on ne verra plus jamais clair et que ce qu’on vit est énorme, ça fonctionne à tout coup. La preuve, ce conseil se transmet maintenant de génération en génération. 😉
En fait, nettoyer ou ranger quelque chose fonctionne aussi. Faire la vaisselle, passer le balais, désherber une plate-bande, nettoyer un tiroir, classer ses crayons par couleur, peu importe, chaque geste aide. Il aide parce qu’il nous fait bouger, et parce qu’en nettoyant/triant/plaçant, on aide nos énergies, notre cerveau et nos émotions à se nettoyer, à trier le bavardage et à placer les idées à leur place.
Rien à nettoyer/classer/ranger, alors ouste! Allez prendre une marche, même si c’est seulement jusqu’au coin de la rue. Pas envie de marcher? Habillez vous et allez vous asseoir dehors ou au bord d’une fenêtre ouverte. Regardez le ciel. Sentez à quel point vous faites partie d’un tout beaucoup plus grand. (voir le point 3)

Rappelons-nous que l’Univers, et donc les énergies de la Pleine Lune, travaillent pour le plus grand bien, et non contre nous. Comme un parent bienveillant, il y a des moments où les énergies s’intensifient afin de nous secouer les puces pour que nous nous mettions à regarder notre vie et nos choix avec de nouveaux yeux.

Laissons partir les tensions et les inquiétudes et faisons équipe avec notre ressenti et notre intuition, messagers de notre Âme et de notre espace du Coeur. Passons à l’action selon cette guidance afin d’agir à partir de notre centre (et non de réagir à partir de notre peur et notre tête). Mettons les mains à la pâte avec foi.

L’humanité traverse de grandes périodes qui, malgré leurs tempêtes, sont pour notre plus grand bien. Trussssst!

Avec Amour, Lumière et Gratitude

Mariepierre

 

 

Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

Mettre et honorer ses limites – 25ème et 26ème semaine

Vingt-cinquième et vingt-sixième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

©Jetske

La semaine dernière j’ai passé tout droit et cette semaine… ben on est rendu vendredi soir et je suis en train d’écrire ce billet…  En fait, les deux dernières semaines m’ont semblé plus accélérées que jamais! Il n’est sûrement pas nécessaire de vous spécifier que la nouvelle lune et la super éclipse solaire ont occupé une place de choix dans ma vingt-cinquième semaine. J’avais entouré cette date et m’étais assuré de ne rien mettre d’autre à l’agenda. Je voulais en profiter au max et c’est ce que j’ai fait, même si 100 000 autres choses attendaient après moi. Ça faisait un p’tit bout que je n’avais pas choisis aussi clairement une journée de non-engagement et ça m’a fait un bien énorme. Yé!
S’aimer c’est se choisir!

Nous sommes maintenant de l’autre côté de cette puissante éclipse. L’avez-vous ressentie? Voyez-vous une différence? Elle a été un méga reset, un passage à une nouvelle vibration, une nouvelle conscience, une nouvelle fréquence.

Nous voici donc « de l’autre bord ». Le reset a été fait mais il nous reste (et naturellement, ça ne se fera pas du jour au lendemain) à intégrer, à assimiler et à s’ajuster à cette nouvelle énergie, que nous en soyons conscientes ou non. Si le sujet vous intéresse, je vous suggère cet article (en anglais) qui offre de belles pistes.

Ce passage qui nous invite à ouvrir les bras à notre plein potentiel, à qui nous sommes vraiment, peut aussi brasser nos assises et nos certitudes.

C’est un temps de changements et de bousculades qui nous incite à mettre de l’avant notre souplesse, notre foi, notre patience et notre capacité d’acceptation. C’est parfois plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens, particulièrement lorsque nous ne sommes pas l’initiatrice du changement. Pour ma part, mon meilleur outil est le lâcher-prise. Et Dieu sait que j’ai eu à le mettre en pratique encore et encore depuis quelques semaines!!!

Au lieu de ronchonner lorsque les imprévus et changements se sont présentés, j’ai pris le temps de sentir ce qui était le plus en harmonie avec moi, je me suis permis de mettre des limites lorsque c’était possible au lieu de simplement me laisser ballotter au vent et j’ai fait confiance. J’ai aussi essayé (et généralement réussi) de trouver une façon de transformer ces imprévus/changements/jambettes en moments de douceur. Y voir des cadeaux au lieu d’empêchements ou de complications. Des pas positifs vers le changement. Par exemple, un fuck d’horaire que j’aurais pu voir comme une frustration étant donné que mon emploi du temps est présentement très chargé et que je me trouvais « prise » loin de chez-moi, s’est transformé en petite escapade-pique nique imprévue en tête à tête avec moi-même. Ça a l’air de rien mais c’était chouette et ça m’a permis de clarifier des trucs important de moi à moi!

S’aimer c’est passer du temps de qualité avec soi!

J’ai aussi pris le temps de clarifier avec moi ce qui me faisait le plus de bien dans des moments où ma vie est plus demandante ou chaotique, où les jambettes et les imprévus me semblent plus présents. Cet été, c’est clair que c’est mon jardin qui me garde le plus dans le présent et dans la joie.  Et ce, de façon quasi instantanée. Même quand je n’ai que 5 minutes pour juste faire un petit tour rapide du propriétaire et cueillir quelques fleurs pour une tisane, l’effet est immédiat. Je me sens en communion avec les énergies qui y habitent et ça me fait un bien énorme!!!

Et quand j’ai un peu plus de temps devant moi, une marche en forêt est toujours un baume instantané!

Tout ça m’a rappelé que S’aimer c’est s’assurer de mettre en place des outils qui nous font du bien!

Et vous? Quels sont vos lieux ou vos outils qui vous soutiennent et vous font du bien?

Bonne semaine!

Mariepierre

 

10 outils qui me font du bien – neuvième semaine

9ème semaine d’une quête de neuf mois (40 semaines) de l’Amour de Soi.


Photo par Angela on Flickr

Cette semaine j’ai eu envie de vous partager mes dix coups de coeur de la semaine, dix outils qui ont mis de l’amour et de la joie dans ma semaine.

 

1.  Le jeûne intermittent – formule 16/8

J’en avais glissé un mot dans mon billet de la semaine dernière puis, depuis mardi dernier, j’ai passé à l’action et me suis mise au jeûne intermittent 16/8, soit 16 heures de jeûne quotidien et une plage de 8 heures où j’insère deux repas ou un repas et quelques collations.  À date, c’est super!  Le premier matin a été un peu étrange mais je me suis vite habituée! Je passe mon 16 heures de jeûne en partie à dormir (parce qu’un partie du 16 heures se passe la nuit!) et durant l’autre partie je m’arrange pour être le plus occupée possible.  Durant la plage de 8 heures où je mange, je deviens hyper attentive et consciente de mes choix, de leur goût, leur texture, etc!  Un des aspects très positifs pour moi est que je remarque que je suis beaucoup plus alerte durant la journée et moins épuisée le soir!  C’est merveilleux! Je suis aussi beaucoup plus sélective de ce que je mange.  Ça s’est fait spontanément! J’adore vraiment!

 

2.  Le kombutcha Rise

Le kombucha de Rise est mon élixir miracle depuis un bon bout et je le retrouve toujours avec joie et délice!  Allié géniale pour la digestion et rempli de probiotiques, d’acides aminés et d’enzymes, il est -en attendant de me mettre à faire moi-même mon kombucha- un coup de pouce quotidien dont je ne me passerais pas!  Pour en savoir un peu plus sur les bienfaits du kombucha vous pouvez suivre ce lien!

 

3.  Les smoothies

Verts, mauves ou bruns, les miens ont en commun d’être composés de fruits, légumes verts et eau.  Habituellement rien de plus et ce afin d’en faire un breuvage désaltérant, soutenant et délicieux!

 

4.  Le repos

L’aspect sur lequel je dois me surveiller le plus, mais cette semaine sommeil et repos ont vraiment fait partie de mon quotidien.  Pas encore plein de nuits de 8 heures, mais plusieurs petites siestes durant le jour qui ont permis d’équilibrer le tout!  Yé!  🙂

 

5.   Le réaménagement de mon espace atelier

Méga coup de coeur de la fin de semaine!  Ça faisait plusieurs mois que je jonglais avec comment améliorer mon petit espace atelier.  Tout s’est mis en place samedi et c’est avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles et le coeur tout chaud que j’ai admiré le résultat de mon travail.  Très très hâte d’y travailler.  Dès demain!  🙂

 

6.   Le livre Radical Self-Love de Gala Darling

Je n’ai pas encore fini de le lire mais déjà j’ai des pages et des pages de notes de prises, des idées plein la tête et le coeur, et déjà de nouvelles habitudes de mise en place!  Un bijou de livre! Plus d’info sur son auteur ici!

 

7.   Le bol de déesse et sa sauce au miso et beurre de sésame

Depuis que je roule sur le jeûne intermittent 16/8, je porte plus davantage attention à mes diners. Les enfants étant à l’école et travaillant seule, j’avais pris un drôle de pli de n’importe quoi pour mes diners.  Prendre le temps de me préparer des trucs beaux, bons et santé et ce quotidiennement, est un super beau cadeau!  Un délicieux cadeau!  🙂

Hier midi je me suis fait un goddess bowl composé de patates douces au four, de riz basmati, de salade et verdure et de salade de pissenlits, le tout accompagné d’une sauce au miso trouvée ici.  J’ai remplacé le sirop d’agave par du sirop d’érable, le tahini par du beurre de sésame et j’ai doublé la quantité de gingembre. Délicieux!

 

8.   Le retour du printemps et travail en solo sur le terrain, la véranda et la maison

Dans mon coin de pays, la semaine dernière on a eu droit à plusieurs jours où la température a été plus que clémente!  J’en ai profité pour travailler dehors, nettoyer le terrain, enlever la pellicule plastique qui recouvre ma véranda lors de la saison froide, etc. Soleil, chaleur et vent m’ont accompagnée et m’ont fait tellement de bien!!!!!!  Hâte qu’ils soient de retour parce que depuis hier ce n’est pas très chaud! Mais qu’à cela ne tienne! Chaud pas chaud, bouger fait tellement de bien!!!

 

9.   La participation à un atelier de journal créatif

Dans le cadre de la semaine des bénévoles, l’organisme à qui j’offre un peu de mon temps, La Maison au Diapason, offrait à ses bénévoles la possibilité de participer à un atelier de journal créatif.  Ce fut une journée remplie d’exercices, de découvertes, de cheminement, de guérison et de nouvelles amitié.  Un super beau cadeau!

 

10.  La visite d’expositions et de galeries d’art

Fidèle à moi-même, je me suis offert, cette semaine encore, un après-midi de visite de galeries d’art.  Mon coup de coeur a été l’exposition Morceaux à Morceaux à Art Sutton. Une exposition où les grands formats de Carole Arbic, les robes de verre Patrycja Walton et certaines toiles de Renée Gélinas m’ont séduite!

 

Conclusion?  Une belle semaine, de beaux outils et du vent dans les voiles!

Et vous?  Avez-vous des outils qui vous font du bien et que vous aimez particulièrement?

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

 

La joie et la gratitude au quotidien!

Dans mon dernier billet, je mentionnais mon désir de rajouter de la joie dans mon quotidien et d’amplifier sa présence dans ma vie.  Je jonglais à différentes possibilités afin de trouver un moyen de prendre conscience de sa présence actuelle, de mon IRJ  (indice relatif de joie!).  À prime abord ça semble facile d’en prendre conscience, mais avec les journées qui déboulent, j’avais besoin d’un outil concret qui me permettrait d’être assidue dans ma prise de conscience.  Un journal de joie peut-être?  Ce n’était pas tout à fait ça.

C’est alors que j’ai pensé à ce pot qui trône sur ma table depuis janvier.  En fait, il est là depuis janvier 2016.  Au départ il devait être un outil pour noter les miracles de tous les jours.  Mais ça n’a pas fait long feu, comme si je ne cliquais pas avec cette obligation de trouver un miracle quotidien.  J’ai tenté de jouer le jeu mais quand à la fin de 2016 j’ai réalisé le peu de bouts de papier insérés dans mon « pot de miracles », j’ai su qu’il fallait que j’ajuste quelque chose.

C’est donc en janvier 2017 que j’ai changé l’étiquette et l’intention, transformant ainsi mon pot en « pot de gratitudes ».  À chaque soir je prenais un instant pour écrire sur un papier ma ou mes gratitudes de la journée et je l’insérais dans mon pot.  Quelle différence! 🙂

Certaines de ces gratitudes sont suite à des petits ou grands miracles et d’autre sont pour de petits moments qui semblent anodins mais qui m’ont touchée.

L’idée derrière ce pot de gratitudes n’a rien de nouveau.  Petit frère du journal de gratitude, il découle lui aussi du principe qu’en prenant conscience du beau et du bon dans nos vies on se place dans un état d’âme beaucoup plus réceptifs aux cadeaux de la Vie.  De plus, relire tous ces petits bouts de papiers en fin d’année, seul ou en famille, a un effet merveilleux sur le moral et peut s’insérer à merveille dans un rituel de fin d’année!

Mais quel est le lien de tout ceci avec ma réflexion sur la joie?

Simplement parce que je me disais que si remarquer le bon et le beau dans notre vie et avoir de la gratitude en ce sens augmente notre quotient de beau/bon/gratitude, prendre le temps de remarquer, noter et apprécier les moments de joie quotidiens aurait sûrement pour effet d’inviter encore davantage de joie dans nos vies n’est-ce pas!?  Et ce, peu importe notre âge!!!

J’ai donc apporté une petite modification à mon pot et maintenant, en plus d’y déposer mes gratitudes quotidiennes, j’y dépose aussi à chaque jour un petit papier sur lequel j’inscris au moins un moment de petite ou grande joie qui s’est passé dans ma journée.

J’en suis à ma première semaine à remarquer la joie dans ma vie, mais so far so good!
Et en prime, ça m’aide à ne pas prendre la Vie si au sérieux et à rester en contact avec mon coeur d’enfant!  🙂

Si tout ça a piqué votre curiosité, je vous invite fortement à l’essayer et à adapter tout ça à vos besoins et désirs!

Que la lumière, l’amour et la joie soient!

Mariepierre

 

La Liste de Bob

10 outils pour rester centré dans la tempête

Depuis quelques mois, j’ai réalisé que de plus en plus souvent, même dans les moments demandants et éprouvants, mon centre reste davantage calme et en place.  Non que je surfe les vagues nécessairement dans la facilité, mais plutôt qu’au creux de moi une vibe smooth résonne malgré les tempêtes extérieures et ce, de plus en plus facilement.  Elle me fait tellement penser à l’image que j’ai de Bob Marley que j’ai nommée cet état mon Bob intérieur!  😉

MARLEY(Parce que la question a été soulevée, petite parenthèse pour spécifier que mon Bob intérieur est smooth naturellement, sans besoin de substances extérieures…)

Je me suis rendue compte qu’en plus du calme que me procurait mon Bob Intérieur, il me permettait aussi de créer une plus grande harmonie dans ma vie.

Et les fois où ça dérape et que Bob fout le camp?

Ces bouts là où j’ai l’impression de perdre mon centre, en plus de m’écrier « Bob!  Où es-tu? » je jette un coup d’œil à ma liste d’outils dès que je m’en rends compte et j’en choisis un (ou plusieurs) que je mets en pratique afin de retrouver Bob.

Aujourd’hui, Bob et moi vous présentons donc cette liste de mes 10 meilleurs outils pour rester centrée dans la tempête.   Dans les prochaines semaines j’approfondirai davantage certains de ces outils et ma façon de les utiliser!

À suivre!

Mes 10 outils préférés pour rester centrée dans les tempêtes