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Une deuxième moitié de printemps nous tend les bras

Comment s’est passé votre première moitié de printemps? Parce que oui, nous sommes à mi-chemin entre le printemps et l’été, une période charnière qui nous invite à prendre quelques instants pour observer et choisir. Observer le chemin parcouru depuis le 20 mars, prendre conscience des expériences, apprentissages et guérisons que ce début de printemps très particulier nous a offert, et re-choisir dans quel état d’esprit nous voulons continuer le chemin.

Avez-vous senti ce passage du 5 mai, le 5 du 5? Cette nuit de vendredi à samedi (nuit de vents impressionnants dans ma région) où la porte s’est ouverte vers une autre étape de notre humanitude, une étape de découverte et d’écoute, une étape où nous avons l’opportunité d’agir en lien avec de nouvelles pistes, de nouvelles façons de faire. Comme si les anciennes croyances avaient été lavées par la pluie des dernières semaines et que les derniers résidus avaient été emportés par le vent.

Expansion, flexibilité et changement sont au rendez-vous. ♥

Un beau grand choix se présente à nous. Le choix entre mener notre vie comme nous l’avons toujours fait ou choisir d’ouvrir la porte -et notre coeur- à ces nouvelles énergies et de les laisser nous inspirer. Le temps est à la découverte. Découverte de soi, découverte d’un potentiel que nous ignorions possiblement jusqu’à aujourd’hui ou que nous avions peut-être enfermé à double tour car notre rationnel ne savait quoi en faire. Cette deuxième moitié de printemps éveille en nous une envie de découverte, de curiosité et de renouveau. Voir les choses sous un nouvel angle, oser faire différent, s’amuser dans l’expérimentation, être à l’écoute de ce qui chuchote en nous, et s’ouvrir, encore et encore.

Ce passage marque la fin des restrictions limitatives et le début d’une période où ouvrir grandes nos ailes est soutenu.

Plus que jamais la joie, la foi, l’expérimentation et le courage sont nos alliés!

Faire confiance au processus et choisir de l’expérimenter avec la curiosité et l’enthousiasme de notre coeur d’enfant.

D’ailleurs, entendez-vous votre petite fille (ou garçon) intérieure qui vous invite à aller à la rencontre de mère Nature avec vos sens grands ouverts? Sentir les rayons de soleil de plus en plus chauds, l’herbe entre vos orteils, la terre sous vos doigts; entendre les chants des oiseaux qui reviennent de leur voyage hivernal et les concerts nuptiaux des grenouilles qui replissent les silences nocturnes; humer les senteurs d’éveil de la forêt, des jardins, de la vie; observer tout ce vert qui nous revient et ces petites pousses qui font surface à travers les feuilles tombées à l’automne; goûter aux premières feuilles de pissenlit, aux mini pousses qui naissent au jardin; renouer avec le plaisir d’être unie à la nature. Nous le sommes 12 mois par année mais les longs hivers et les débuts de printemps trop gris finissent parfois par diluer ce sentiment d’unité et d’émerveillement.

Ouvrons nos fenêtres et laissons le passé et nos anciennes façons de faire sortir de nos vies. Ouvrons la porte et notre coeur à qui nous sommes vraiment, à une version améliorée de ce que nous pensions être. Une version enracinée et connectée.

Être. Un pas à la fois.

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

 

Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

Équinoxe du printemps

Depuis quelques jours, malgré le froid persistant, on sent bien que le soleil est plus près de notre planète et qu’il redouble de vigueur pour nous réchauffer et réveiller son amante, la Terre, et la nature qui l’habite.

C’est demain, jour d’Équinoxe, qu’on met enfin les deux pieds dans le printemps. Ça ne sera peut-être pas une journée où on enlèvera notre manteau (sûrement pas dans mon coin en tout cas) mais l’Équinoxe de printemps est une célébration remplie d’espoir et de possible, peu importe la météo extérieure.

Cet équinoxe, que l’on célèbre aussi sous le nom d’Ostara, est un des deux temps de l’année, avec l’équinoxe d’automne, où le jour et la nuit sont en équilibre. À partir de demain, midi quinze (HAE), la lumière prendra progressivement le dessus sur la noirceur et ce, jusqu’au solstice d’été, le 21 juin 2018 où le jour durera plus de 16 heures! 🙂

Et pour nous, chers humaines et humains de l’hémisphère Nord, qu’est-ce que le solstice nous apporte énergétiquement et dans l’invisible? Et surtout, comment profiter au maximum de ces magnifiques énergies?

Je me trouve privilégiée d’habiter dans un coin du monde où les quatre saisons sont bien définies, donnant un rythme différent à nos vies, nous aidant davantage (si on se le permet) à profiter de ces quatre momentum bien différents. Comme une façon physique et incarnée d’expérimenter les enseignements de la roue de médecine, ses quatre directions et ses quatre saisons.

On se prépare donc à quitter l’Hiver (le Nord dans la roue de médecine) pour entrer dans le Printemps (l’Est). L’Est de la roue de médecine représente aussi le matin, le renouveau, la naissance, la manifestation des possibles qui ont été rêvés au Nord et portés au Nord-Est. N’est-ce pas au printemps que le Soleil se rapproche de la Terre, la réchauffant de ses puissants rayons, la libérant de la neige et de la glace et lui permettant, en temps opportuns, de donner vie à ce qui semble inerte, de dévoiler un peu partout ces promesses de résurrection, de vie et de transformation?


Crédit photo: Hal Yamagucci

Le printemps nous invite à observer la nature qui se réveillera de plus en plus à chaque jour. Laissons-la nous émerveiller et nous inspirer. Permettons-nous de nous ouvrir nous aussi au soleil, comme la Terre le fait. Permettons à ses chauds rayons de faire fondre nos résistances et nos vieilles plaques de « glace » désuète.

L’arrivée du printemps se fait graduellement. Bien que l’Équinoxe annonce officiellement son entrée, comme toutes les saisons cette première de l’année prend sa place tranquillement. Parfois elle nous réserve des surprises, comme quelques jours de grands froids, une tempête de neige tardive, ou encore des jours et des jours de pluie.

Il y aura des moments où cette saison de magie et de possibles nous invitera à profiter de ses soubresauts, ces ralentisseurs imprévus, pour peaufiner nos façon de faire et re-visiter ce que nous avions mis en terre ces derniers mois.

En ces premiers jours de printemps, forts des énergies de la nouvelle lune du 17 mars et de l’élan de l’équinoxe, le temps sera au bilan et à l’observation. Ces idées et intentions que nous avons peut-être portées tout l’hiver prendront-elles vie sous les chauds rayons du printemps? Qu’est-ce qui aura survécu à l’hiver et qu’est-ce qui n’aura plus sa raison d’être? Quel semi sera assez vigoureux pour parvenir à maturité?

Peut-être le printemps sera-t-il tardif, nous invitant à mûrir encore un peu nos projets tout en étant prêtes et prêts à passer à l’action lorsque notre terreau dégèlera complètement et que les chauds rayons du soleil nous offriront leur alliance.

L’Équinoxe de printemps donne donc le coup d’envoi aux commencements. Il est le « Nouvel An » de la nature, des astres et de leur danse. Ce jour, où lumière et ombre dansent en parfait équilibre, où le cycle reprend vie.


Crédit photo: David Marvin 

Joyeux équinoxe et je vous souhaite de prendre un temps pour marquer cette transition, pour ressentir la fébrilité et le calme qui précède une naissance.

Êtes-vous prêtes et prêts? Dans quelques heures nous y seront!

Mariepierre

 

 

Quand les éléments s’en mêlent – Amour de Soi, semaines 27, 28 et 29

Vingt-septième, vingt-huitième et vingt-neuvième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

Trois semaines… Je commence à avoir l’impression que mon billet hebdomadaire ne sera plus aussi hebdomadaire que je l’aurais aimé! Entre les travaux et (nombreuses) lectures pour mes cours, les responsabilités familiales d’une chef de famille monoparentale d’ados, les créations, la transformation alimentaire et tout le reste, les semaines passent en coup de vent!

J’ai depuis longtemps le fantasme qu’à chaque jour, deux heures me soient rajoutées et que durant ces 120 minutes le temps et les gens qui m’entourent se figent, me permettant ainsi de rajouter deux heures hyper productives à ma journée! Mais bon, je ne retiendrai pas ma respiration et je sais discerner le fantasme de la réalité!  😉

Je lâche donc prise, j’accepte que la cadence des billets sera bien différente de celle que j’aurais préférée et je continue d’avancer par en avant. De toute façon, mon observation de l’amour de soi se poursuit quotidiennement même si je ne réussis pas toujours à écrire mes billets à temps!

Toujours est-il qu’il y a un peu plus d’une semaine, j’ai commencé à vous écrire un billet qui faisait suite au tremblement de terre majeur qui a touché le Mexique (ironiquement un deuxième tremblement de terre a frappé aujourd’hui, cette fois à Mexico 🙁 ), aux ouragans Harvey et Irma (suivis depuis par Jose, Katia et Maria qui fait présentement rage), et aux feux de forêt de la Côte Ouest. Ce midi je me questionnais à savoir si je le publiais quand même ou si l’info était maintenant désuète. Tout me souffle de vous le partager avec quelques modifications mineures. Voici donc:

Dans le billet des semaine 25 et 26, je vous parlais de changements et de bousculades. Les choses bougent. Les éléments nous brassent et brassent notre planète. La terre tremble et nous secoue, l’air et l’eau s’allient en de féroces ouragans destructeurs, les irruptions solaires nous bombardent énergétiquement et le feu ravage de grands pans de forêt.

Je sais que je n’ai pas besoin de vous rappeler que plusieurs humains sont directement touchés et ont vu leur quotidien, leur ville, leur maison, leur relations lourdement abîmés, détruits ou complètement renversés par ces forces naturelles. Et à plus grande échelle, à un niveau d’évolution planétaire, l’impact de ces grandes turbulences météorologiques se fait sentir sur l’ensemble de l’humanité et sur chacun de nous. Tout brasse et se replacera différemment. Le processus est en cours.

Mais en attendant, même si nous sommes loin du coeur de ces tragédies, nous sommes tous et chacun, consciemment ou non, affectés par ces grandes perturbations.

Et si on essayait de voir la symbolique et les messages derrière tout ça? Surement qu’il y a plus qu’une bonne réponse puisque la symbolique est à interpréter selon notre système de croyance et de valeur, mais je me risque à vous partager mes réflexions sur le sujet.

Tout d’abord, force est de constater que tous les éléments se sont alliés dans ce brassage d’humanité. L’eau, l’air, le feu et la terre font partie de la danse chaotique au coeur de laquelle nous nous trouvons et qui nous ballotte, nous brasse et nous transforme.

L’EAU représente l’inconscient et les émotions. Elle est aussi source de vie, étant profondément reliée à l’origine de l’existence. Sa puissance et son adaptabilité sont bien connues. L’eau peut contourner tous les obstacles, tout comme elle peut trancher la pierre. Elle nous parle d’adaptabilité et aussi de force, de lâcher prise et de souplesse.
Nous sentons-nous submergés?
Avons-nous l’impression que des émotions que nous croyions réglées refont surface et exigent d’être reconnues?
Avons-nous l’impression de se faire emporter par le courant?
Qu’avons-nous refoulé au plus profond de soi et qui demande maintenant à être adressé?


©NOAA

L’AIR – ici le VENT – est un grand maître du nettoyage et du changement. Un guide qui a la capacité de faire voyager nos paroles, nos sentiments, nos intentions. Il a la force de nous brasser et de nous ballotter. Il peut être la brise douce qui nous rafraîchit, le vent qui gonfle les voiles des navires et alimente nos éoliennes, tout comme il peut, dans son extrême, déchaîner sa force titanesque et devenir destruction.

La TERRE qui tremble nous rappelle les changements difficiles qui secouent nos vies. Certains de ces changements donnent parfois l’impression d’être des tremblements de terre qui laissent nos vies sans dessus dessous suite à leur passage. Elle nous rappelle aussi que notre stabilité tant appréciée est illusoire et que la seule constance est le changement et notre capacité à s’y adapter.


©Alex Indigo

Le FEU, fils du Soleil, nous réchauffe et nous éclaire, nous permet de travailler le métal et de donner de la puissance à nos célébrations tout comme il peut être un destructeur impitoyable. L’alliance du feu nous permet, tel le Phoenix, cet oiseau de feu qui renaît de ses cendres, de re-naître, de s’alléger de ce que nous ne voulons plus.  Lorsqu’un feu de forêt se déclenche par cause naturelle (et non de main d’homme) on peut y voir l’équilibre du monde de la forêt. Puissant brazier, il laissera derrière lui un terreau riche et fertile d’où la forêt renaîtra. Bien sûr, en tant qu’humain dont l’incarnation terrestre est relativement brève, la perte est grande à nos yeux. Mais pour la Terre qui est vivante depuis des centaines de millions d’années, les quelques dizaines d’années nécessaires pour que la forêt renaisse sont minimes.
Le feu nous rappelle de nourrir notre feu intérieur et de veiller à notre flamme. Il nous invite à laisser partir ce qui n’a plus sa place dans nos vies et à renaître de nos cendres. Puissions nous laisser les grandes forêts nous inspirer à faire preuve de patience et à s’octroyer le temps nécessaire à notre régénération.

Voilà donc ce que j’avais écrit pour les deux premières semaines couvertes par la première version de ce billet.

Depuis, au Québec, on goûte à des chaleurs très estivales, avec certaines journées où la température ressentie a grimpé jusqu’à 33 degré! On est aussi bien de ne pas se plaindre puisque les grands froids viendront bien assez vite! L’automne est ma saison préférée et j’ai hâte d’y goûter mais ce matin je réalisais très égoïstement que ce 10 jours de grandes chaleurs avait un avantage non négligeable pour moi. Grâce à ce sursis je pourrai récolter davantage de fleurs et d’herbes dans mon jardin! Parce que oui, là aussi j’ai pris du retard!

Le rapport dans tout ça et l’amour de soi? Tout! Parce que choisir d’écouter les messages que la Vie nous offre c’est ouvrir les bras à son alliance, c’est s’offrir la possibilité d’avancer encore plus vers qui nous sommes vraiment, c’est collaborer à plus grand, et c’est reprendre son pouvoir et nourrir sa souplesse et sa résilience. Et à mes yeux, tout ça fait partie de s’aimer et de se choisir!

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

École buissonnière et rendez-vous matinaux- 17ème et 18ème semaine

Dix-septième et dix-huitième semaines d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).


Photo par Jetske

La semaine dernière, semaine dix-sept, j’ai fait faux bond à mon engagement d’écrire un billet de blogue hebdomadaire au sujet de ma quête de l’amour de soi. Conclusion:  S’aimer c’est parfois se permettre de déroger à nos engagements. Et souvent, c’est ce qui nous permet de mieux y revenir.

Et S’aimer, c’est aussi s’entourer d’alliées et d’alliés! J’ai le bonheur d’être amie avec une petite poignée de femmes exceptionnelles et à la fin de la dix-septième semaine c’est en discutant avec une d’entre elles que je me suis apaisée.  

Depuis quelques jours j’étais découragée parce que je trouvais que le côté virtuel de La Déesse Joyeuse n’avançait pas, qu’aucune créations sacrées étaient en train de voir le jour et j’avais l’impression qu’entre le jardin, mes engagements, la fin des classes et mes nouveau rôles de maman-taxi et de soccer-mom j’étais en train de prendre le champs et de m’éloigner de La Déesse Joyeuse.  C’est les deux mains pleines de terre noire que je racontais à mon amie que le matin même j’avais décidé qu’à chaque matin, à mon lever, je profiterais dorénavant du fait que mes enfants se lèvent très tard pour aller m’installer à ma table d’atelier avec mon smoothie, ma chandelle et ma sauge et être simplement là, dans cet espace que je dédie à la création, à dessiner, à écrire ou même à rien faire si rien ne montait, mais à être là, prête. J’avais pris cette décision un peu en désespoir de cause, fatiguée et découragée, et ce n’est qu’en le partageant à cette alliée, et en voyant la chair de poule que ça lui donnait, que j’ai su que c’était une décision importante. C’est précieux pour moi d’avoir des amies magiques à travers qui je peux ressentir mes bons coups quand mon système est embrumé!

Dès le lendemain matin j’étais donc au rendez-vous.  C’est mon journal créatif qui m’a appelé le premier. J’aime comment l’écriture, le collage, le dessin et la peinture dansent sur ses pages et m’amènent à me retrouver et me clarifier.

C’est d’ailleurs dans un de ces rendez-vous matinaux que j’ai remis la main sur les intentions que je m’étais nommées pour mon été 2017.  J’ai décidé de les recopier et de me les mettre bien à la vue. Ça m’a fait sourire de réaliser qu’en tête de liste j’avais écrit prendre soin de moi et de mon environnement. Ça m’a rassuré.  Je ne suis pas en train de saboter La Déesse Joyeuse.  Je suis en train de prendre soin de moi, de ma maison, de mon sacré, de ma famille, de mon jardin.  Et je me suis rappelée que La Déesse Joyeuse ne se limite pas à un blogue et des créations sacrées.  La Déesse Joyeuse c’est un tout.  C’est comment je vis.  C’est ce qui m’anime.  Alors ces temps-ci La Déesse Joyeuse c’est mon jardin et le sacré que j’y mets, c’est les recettes crues que je m’amuse à créer et à déguster, c’est la façon dont je choisis d’accompagner mes enfants, c’est oser étaler des morceaux de mon quotidien ici, c’est passer des heures à nettoyer des ossements pour d’éventuelles créations, c’est passer une soirée au bord du feu seule ou avec les enfants, c’est rêver de ce qui s’en vient tout en dégustant ce qui est présentement.

Ce qui m’amène à mon bilan de la dix-huitième semaine.  

Cette 18ème semaine fût une série d’événements où j’ai eu à réévaluer mes limites (boundaries) et à constater si et comment elles étaient respectées.

Au premier coup d’oeil je voyais bien où les autres les empiétaient et je constatais facilement comment cet empiétement me drainait. Mais grâce à mes rendez-vous matinaux quotidiens avec mon journal créatif, j’ai rapidement vu où, moi-même, je ne respectais pas mes limites et comment j’en ai fait trop, trop souvent, et depuis trop longtemps.

Suite à cette prise de conscience et à la guérison de vieilles blessures qui a suivi, quelque chose a changé dans la façon dont moi et les autres respectons mes limites.  Ce faisant, une plus grande légèreté s’est installée dans mon quotidien.  Il me semble que la lumière y brille différemment et que l’air y est plus vivifiante!  🙂 

S’aimer s’est s’accepter, dans tout ce que l’on est!

Parce qu’on est merveilleux.  D’un bout à l’autre!

Mariepierre

Amour de soi et ralentissement imposé – 15ème semaine

Quinzième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).

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Photo par Romain Cloff

Je viens de réaliser que je veux trop tout faire toute seule.

Les deux seuls humains à qui, présentement, je suis vraiment à l’aise de demander de l’aide sont mes deux plus jeunes (de 12 et 16 ans) principalement parce qu’ils habitent avec moi et qu’à mes yeux ça inclue une collaboration aux tâches reliées à la maisonnée et au terrain. Mais ironiquement, ce sont aussi ces deux humains qui sont les plus récalcitrants à m’aider. Et étant donné que tordre des bras prends presqu’autant d’énergie que d’accomplir la tâche, je choisis souvent de lâcher prise et de faire tout ça moi-même. La majorité du temps je suis ok avec ça. Les soirs où je suis plus fatiguée ça me rend plus impatiente. Les journées comme aujourd’hui où je me lève avec une hanche et un genou en grève, ça me rentre dedans de réaliser que rien n’avancera aujourd’hui.

L’an dernier, à cette date exacte, je publiais cette pensée sur le Facebook de La Déesse Joyeuse.

C’est un clin d’œil cosmique de la voir repasser sur le mur d’une amie aujourd’hui…

Et que dire celle que j’avais programmée pour ce matin!!!

Bien que le soleil et sa chaleur intense sont omniprésents depuis plusieurs jours, j’ai l’impression d’avoir passé une bonne partie de la semaine à me faire bardasser et à laisser aller de gros morceaux, entre autre grâce à la pleine lune intense qui nous a accompagné ce weekend.  Je réalise en l’écrivant que parallèlement à mon processus de laisser aller le vieux pour accueillir du nouveau et du plus vibrant, une partie de la semaine a été dédiée à détourber une partie de mon gazon afin d’accueillir une plus grande superficie de jardin et de plate bandes, troquant gazon pour fleurs, fines herbes, plantes médicinales et légumes.  Une belle métaphore de ce que je vis intérieurement… Bien sûr, la semaine a aussi été parsemée de beaux moments dont une escapade à la rivière avec mon plus jeune, les deux pieds dans l’eau glacée, à remonter le courant et à explorer les roches, cailloux et pierres que j’y rencontrais.

Parmi les prises de consciences de la semaine et l’étrange énergie d’hier et d’aujourd’hui, je réalise que d’un côté mon homme intérieur essaie plein de trucs pour qu’on avance et que la situation s’améliore et que de l’autre, je sens profondément un message de ralentir et de prendre soin de moi et de mon territoire. Ces deux polarités ont cohabité tant bien que mal toute la semaine mais ce n’est qu’en lisant ce texte de Nicky Hamid ce matin que j’ai compris.
Je vous en partage un grand extrait parce qu’il parle fort!  😉

Les 3 prochains mois, les énergies vont s’accélérer.
Ayez le plus de douceur possible pour vous-même.
Faites-en moins, ralentissez.
Les énergies vont s’accélérer, donc l’énergie qui arrive sur la planète va être très rapide, et plus vous ralentirez, plus vous avancerez facilement.
Plus vous choisissez consciemment de vous arrêter, de sentir les fleurs, de regarder les arbres et le ciel, et de commencer à apprécier les moments les plus simples et les plus agréables, plus l’énergie sera facile et plus l’énergie vous soutiendra.
Donc, lorsque tout est vraiment rapide, nous allons délibérément fonctionner très, très lentement.
Et vous ferez beaucoup plus de choses.
Si vous essayez de suivre l’énergie, vous allez vous fatiguer très vite.
Encore une fois, soyez doux avec vous-même. Avancez lentement.

La lecture de ce texte a calmé mon tiraillage intérieur. Comme si mon rationnel venait de comprendre… Comme si mon homme intérieur venait de saisir et de s’apaiser.  Rien ne sert de pousser en entêté lorsque la guidance souffle d’avoir patience.

Reste à la cultiver cette patience, parce que durant que ma hanche et mon genou crient halte, y’a du travail au jardin qui ne s’effectue pas! Et on respiiiiiire!!!!

Je vous souhaite une semaine magnifique, un discernement hors-pair et une intuition bien aiguisée!

Avec amour et lumière,

Mariepierre

Une nouvelle année remplie de promesse et un mot-phare pour s’éclairer

Bonne annééééééée!!!!
Nous voici rendus!!!

2016 est terminé et nous avons maintenant les pieds bien ancrés dans 2017.
Du moins je vous le souhaite! 😉

Je ne sais pas comment vous voyez ce passage, mais j’avoue que je suis toujours heureuse et enthousiaste à l’idée de changer d’année.  Ça doit être en lien avec mon désir d’avancer ma vie par en avant, d’être à l’affût d’occasion de nettoyer et d’upgrader mon mode de vie et de me libérer toujours davantage de croyances désuètes, de vieux patterns, alouette!  Dans cet optique, j’accueille le passage vers la nouvelle année comme un allié supplémentaire et précieux!

J’ai toujours le feeling qu’avec le début d’année il est plus facile de surfer par en avant, surtout avec tous les courants de nouvelles intentions, de nouveaux départ qui foisonnent! Il y a effectivement quelque chose d’enlignant dans ce moment de passage, dans ce portail du vieux au nouveau.  Profitons de la vague!

Surfer-sa-vie
Photo par Grempz on Flickr

Certains argumenteront qu’il ne s’agit que d’une date déterminée par le calendrier grégorien mis en place à la fin du XVI siècle ou encore par la réforme julienne introduite en 49 av JC.  C’est un point valable!

Notre « nouvel an » ne serait-il alors qu’une date et rien de plus?

Oui et non.

Oui il s’agit d’une date choisie et intégrée par la majorité des pays et donc quelque chose de très régulateur, de rigide et de très cartésien, loin de la roue des saisons et de la Vie.  Mais étant donné que nous sommes tous reliés par l’inconscient collectif, ce passage a un impact tangible sur chacun de nous, que nous en soyons conscient ou non.

Ceci étant statué une question persiste.  Comment allons-nous choisir d’utiliser cet élan?  Et je pose cette question en étant très consciente que nous sommes déjà rendus au 12 janvier!  😉

Un des rituels de début d’année que j’aime tout particulièrement est de se choisir un mot-intention, un mot-phare qui donnera le ton à l’année et qui nous éclairera afin que nous fassions des choix en harmonie avec ce qui nous inspire et ce, tout au long de l’année.

Peut-être savez-vous d’emblée quel mot choisir ou peut-être avez-vous besoin de plus de temps de réflexion.

Ou peut-être qu’un petit outil comme mon coup de cœur de cette année pourrait vous être utile!  De quoi je parle?  De ce ce petit guide gratuit offert par Manon Lavoie de M comme Muses.  Cette année c’est avec cet outil que j’ai ciblé mon mot-guide.  Une méthode que j’ai beaucoup aimée!

Et quel a été le mot que j’ai retenu, celui qui se démarquait de tous les autres?

MAGIE!

Et laissez moi vous dire qu’il m’emballe et me motive énormément!!!!!!

magie-2017-la-deesse-joyeuse-intention

Et vous?

Avez-vous un mot qui vous éclairera tout au long de 2017?

Est-ce une pratique que vous avez déjà?

Est-ce quelque chose qui vous inspire?

Quel est/sera votre mot-phare?

 

À bientôt!
coeur-la-deesse-joyeuse

Mariepierre

De mort et de vie

Novembre.

Mois qui nous rappelle que l’hiver est à nos portes.

Mois des morts.  Mois des deuils, petits et grands.

Mois qui me rappelle aussi à quel point les mois se succèdent à une vitesse folle. D’ailleurs, je profite de ce billet pour vous offrir quelques unes des photos que j’ai prises dans un paisible et ressourçant petit cimetière que j’ai découvert lors d’une balade d’automne il y a quelques semaines.  J’avais l’intention d’y consacrer un billet complet mais aujourd’hui il me semble plus cohérent de les insérer ici. Qui sait, peut-être vous en reparlerai-je suite à une prochaine escapade photo!

pierre-tombale-la-deesse-joyeuse

Toujours est-il que ce novembre 2015 me rentre dedans.   Il me fait penser à un parent exigeant mais bienveillant.  Un parent qui nous pousse sans répit à évoluer, à muter, tout en nous soutenant et nous offrant de puissants cadeaux.  L’été des indiens tardif qu’il nous offre n’est-il pas un de ces cadeaux significatifs?  Un rappel que la lumière et la chaleur peuvent se pointer le nez même au moments où on s’y attend le moins!

Ce novembre c’est comme si Dame Nature nous offrait une autre occasion de faire le plein de lumière, de soleil et de chaleur avant l’arrivée des journées plus courtes, de la grisaille et des températures plus froides.

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Dans la Roue de Médecine des traditions autochtones, le Nord représente l’hiver, l’esprit, le repos, la mort et le lien à nos ancêtres.  Un espace qui peut parfois faire peur parce qu’on ne se permet pas souvent d’y mettre les pieds mais un espace tellement nécessaire…

En cette période « fin d’automne » tout autour de nous nous inspire à imiter la nature qui, après un été rempli d’abondance, de richesses et de stimuli pour les sens, ramène sa vitalité vers l’intérieur en préparation pour l’hiver tout en continuant de nous gâter par la beauté de sa métamorphose.

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Le rythme de vie effréné que tente de nous imposer notre société ne nous permet pas vraiment de profiter pleinement de cette saison de préparatifs vers l’hibernation… Pourtant, les heures de lumière diminuent et les nuits s’allongent, qu’on le veuille ou non… À cette période où nous devrions pouvoir ralentir notre rythme ou du moins nous préparer en fonction de ce ralentissement imminent, nous ramons plutôt à contre courant, grognant contre les journées qui raccourcissent et la température qui baisse, essayant de continuer comme si de rien n’était, comme si les cycles de la nature ne nous concernaient pas.

D’ailleurs, il n’est pas surprenant que les rhumes reprennent du terrain à ce temps-ci de l’année, tentant tant bien que mal de nous ralentir, de nous AIDER à ajuster notre rythme personnel à celui de la nature.  D’arrêter de combattre et de forcer la cadence… automne-et-cimetiere-la-deesse-joyeuse

La fin de l’automne est également un moment propice pour évaluer si ce que nous transportons dans notre baluchon personnel nous convient encore.  Prendre le temps d’ouvrir notre baluchon et d’en faire l’inventaire avant de tout rentrer ce qu’il contient dans notre caverne.  Prendre contact et observer tous ces rêves, intentions, relations, engagements et changements de Vie que nous avons choisis dans les derniers mois/années et se permettre de vérifier s’ils nous conviennent encore.  Peut-être certains d’entre-eux peuvent être libérer et retourner à leur état sauvage?

Permettons-nous de ne garder que ce qui nous convient vraiment.  Uniquement ce qui nous nourrit et nous donne envie d’ouvrir notre coeur et nos bras encore un peu plus grands.

Peut-être aussi commencer à penser à ce qui fera de notre hiver un temps de ressourcement encore plus soutenant et nourrissant…

On s’en reparle.  Bonne réflexion!

coeur-la-deesse-joyeuse

La Liste de Bob

10 outils pour rester centré dans la tempête

Depuis quelques mois, j’ai réalisé que de plus en plus souvent, même dans les moments demandants et éprouvants, mon centre reste davantage calme et en place.  Non que je surfe les vagues nécessairement dans la facilité, mais plutôt qu’au creux de moi une vibe smooth résonne malgré les tempêtes extérieures et ce, de plus en plus facilement.  Elle me fait tellement penser à l’image que j’ai de Bob Marley que j’ai nommée cet état mon Bob intérieur!  😉

MARLEY(Parce que la question a été soulevée, petite parenthèse pour spécifier que mon Bob intérieur est smooth naturellement, sans besoin de substances extérieures…)

Je me suis rendue compte qu’en plus du calme que me procurait mon Bob Intérieur, il me permettait aussi de créer une plus grande harmonie dans ma vie.

Et les fois où ça dérape et que Bob fout le camp?

Ces bouts là où j’ai l’impression de perdre mon centre, en plus de m’écrier « Bob!  Où es-tu? » je jette un coup d’œil à ma liste d’outils dès que je m’en rends compte et j’en choisis un (ou plusieurs) que je mets en pratique afin de retrouver Bob.

Aujourd’hui, Bob et moi vous présentons donc cette liste de mes 10 meilleurs outils pour rester centrée dans la tempête.   Dans les prochaines semaines j’approfondirai davantage certains de ces outils et ma façon de les utiliser!

À suivre!

Mes 10 outils préférés pour rester centrée dans les tempêtes