Catégorie : cheminement

Centrée, malgré le brouillard

Centrée, malgré le brouillard

Depuis de nombreuses semaines je sens qu’un changement s’approche. Je le sens mais je ne le vois pas encore. Comme si un brouillard tardait à se lever.
En fait, ce brouillard est parfait et est sûrement là pour une bonne raison.
Quoi de mieux pour inciter mon impétuosité à se calmer le pompon le temps que je reprenne mon souffle et, surtout, le temps que toutes les pièces nécessaires soient en place. (Même si je n’ai présentement AUCUNE idée de ce que sont ces pièces et encore moins leur place!!!!)

Alors je me concentre sur ce qui est devant moi, dans cet espace sans brouillard, tout en demeurant à l’écoute des murmures et frémissements qui parviennent jusqu’à moi. Je m’ouvre à tous les possibles.
(Cliquez sur l’image pour accéder au billet entier)

Danser avec l’invisible

Bien que je sentais depuis un petit bout de temps que j’écrirais un billet au sujet de ma relation avec les animaux totems et de comment je travaille avec eux, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aujourd’hui ni à ce que ce titre me saute aux yeux.

Danser avec l’invisible…

Effectivement, c’est à la base de tout ce qu’est La Déesse Joyeuse et aussi une grande partie de moi depuis très longtemps.

Mais de là à l’écrire aussi directement, ça me fait réaliser à quel point je l’assume de plus en plus ouvertement, particulièrement depuis un an. Yé!

J’ai longtemps gardé mon côté « weird et wild » un peu caché, n’en parlant qu’à celles et ceux qui pataugeaient déjà dans ces sphères ou qui demandaient clairement à en savoir plus à ce sujet. Le partageant ici aussi bien sûr, mais pas partout. Me gardant une p’tite gêne comme on dit.

Mais les temps ont changé. Et moi aussi j’ai changé.

Il y a une nouvelle solidité qui s’est installée. M’assumer et oser encore davantage montrer mes couleurs est devenue un jeu que j’aime beaucoup. Plus qu’un jeu en fait, une façon d’être.

À date, non seulement personne ne m’a lapidé, 😛 mais ça a même donné lieu à des conversations vraiment chouettes, même à des endroits où j’aurais habituellement mis mon spirit un peu de côté.

Dans une de ces plus récentes occasions, j’ai même pu expliquer ce que je faisais (et surtout pourquoi) à une personne qui, ayant vu une photo de mes crânes de coyote passer sur Facebook, se demandait si je n’étais pas dans une secte. 😀 Notre discussion a donné lieu à de beaux échanges et c’est avec joie que j’ai senti qu’en aucun moment je ne m’étais questionnée à savoir si j’expliquais tout ça en diluant ou non, sachant que mes interlocuteurs n’étaient peut-être pas aussi flyés que moi.

Aussi flyés que moi….. C’est ça l’affaire! Ce n’est pas une question d’être flyée ou pas, mais plutôt une question d’être intègre, transparente, et de tout d’abord honorer qui je suis vraiment (je parle au je mais ça vaut pour tout le monde! 😉 ), même au risque que certaines personnes prennent leurs distances. Parce que de toute façon, si elles reculent c’est surement que nos chemins sont bien différents et que je n’aimerais pas plus marcher sur leur sentier que eux sur le mien! Et tout ça peut se faire dans un très grand respect! Un respect qui commence par se respecter soi!

Le vent tourne et le temps est à sortir de l’ombrage de ce que nous avons été pour devenir pleinement ce que nous sommes. De le rayonner. De l’assumer.

Pour moi, ça signifie entre autre partager et parler d’avantage de mon alliance avec le monde animal et sa médecine. De comment je travaille avec l’alliance de certains animaux, comment ils se présentent à moi, comment je collabore avec eux pour répandre leur message, l’aide qu’ils veulent apporter à notre humanité et à celle qu’elle devient.

Ce matin, entre deux sessions d’écriture, j’ai eu envie de photographier ma table d’atelier. La lumière et l’énergie qui en émanaient me touchaient. J’ai eu envie de le partager sur Instagram et Facebook. Partager ce qu’est en partie mon environnement actuel.

Ce faisant, j’ai aussi senti que cette médecine invisible qui est déjà à l’oeuvre dans ces trois nouvelles cuvées de pochettes sacrées, en gestation sur ma table d’atelier, voulait que je parle d’elle, que je commence à livrer des petits morceaux de son message.

Nous voici donc.

Trois pochettes…

Pochette Féminin Sacré
Pochette Femme Sauvage
Pochette La Louve

Et un trio puissant!!!!

La dernière fois que trois pochettes ont demandé à naître en même temps remonte à novembre 2012! Habituellement, elles me viennent une cuvée à la fois, parfois deux.

Et encore plus particulier, c’est que ces trois essences forment un trio vraiment spécial et que leurs médecines dansent déjà ensemble alors qu’elles sont toutes les trois qu’au tout début de leur manifestation physique.

Mon atelier est donc présentement habité par les médecines de la louve, de l’outarde (bernache du Canada), de la biche, de la bisonne, de la coyote, du phoque et du balbuzard. Ça ne passe pas inaperçu! 😀

Sept alliés, de ciel, de terre et de mer.

Et trois de ces sept alliés font partie de ma roue totémique personnelle. Wow!

En acceptant d’aider à mettre au monde ces trois cuvées de pochettes sacrées, je me trouve automatiquement à cohabiter avec leurs médecines, dont celles de ces sept animaux qui en font partie. À eux viendront se rajouter l’aide et l’alliance de plantes, d’huiles essentielles et de pierres. À eux se rajouteront également des guides, des déesses et des archétypes bien précis.

La création de pochettes sacrées est également une occasion pour moi d’approfondir ma relation avec ces essences et influences éthériques. Je mets donc les pieds dans une nouvelle étape et ça me réjouie!

Je partagerai sûrement certaines de mes découvertes et apprentissages ici, ainsi que sur Instagram et Facebook. Bien sûr, les abonnées aux Nouvelles Hebdomadaires (l’infolettre) auront toujours un petit partage supplémentaire à ce sujet (en plus de tous les autres plus 🙂 ).

Je vous souhaite une merveilleuse fin de journée et, sur ce, je retourne danser avec l’invisible!

Avec Amour et Lumière,

Mariepierre

Joyeux carrés aux amandes, noix et lucuma

Il y a (déjà) deux semaines, je partageais ces délicieux et soutenants carrés aux amandes, noix et lucuma avec un groupe merveilleux de femmes venues participer à l’atelier La Coyote et la Femme Sauvage que j’animais à Bromont.

Je leur avais alors promis de leur partager la recette, et j’ai décidé d’en profiter pour la partager ici aussi. ♥

Ces carrés sont adaptés en très grande partie d’une recette de Sandi Bruner. Vous pouvez trouver la recette originale (en anglais) ici.

Naturellement, je n’ai pu m’empêcher d’y ajouter un étage chocolaté! 😉

J’aime bien le fait que ces carrés nourrissants et délicieux soient vraiment hyper faciles à faire et qu’ils puissent se conserver 2 à 3 semaines au frigo. Mais gageons que vous les mangerai avant (c’est du moins ce qui arrive par chez-nous! 😀 ).

À noter que leur contenu en huile de coco fait qu’ils préfèrent une température plus fraîche afin de garder leur fermeté.

JOYEUX CARRÉS AUX AMANDES, NOIX ET LUCUMA

Rendement: 16 carrés

Ingrédients

Pour la base aux noix:
1 tasse de noix de Grenoble
1/4 de tasse d’amandes
1/4 de tasse de graines de lin moulues
1/4 de tasse de poudre de lucuma
1/4 de tasse d’huile de coco
1/4 de tasse de beurre d’amandes
2 cuillères à soupe de sirop d’érable
1/4 de cuillère à thé de cannelle moulue
une pincée de sel

Pour le nappage au chocolat:
30 grammes de beurre de cacao
2 cuillères à thé d’huile de coco
2 cuillères à soupe de sirop d’érable
3 cuillères à soupe de cacao de bonne qualité

Préparer un moule carré de 8 x 8 pouces (ou son équivalent) en le recouvrant de papier parchemin (ou de papier ciré) que vous laisserez dépasser des deux côtés. Le papier sert principalement à pouvoir retirer facilement la préparation refroidie afin de la couper en morceaux.

Passer les noix et les amandes au robot culinaire afin de les moudre grossièrement.

Dans un grand bol, mélanger les graines de lin moulues, la poudre de lucuma, la cannelle, le sel et les amandes et noix moulues. Bien mélanger.

Dans un petit chaudron ou une petite poêle, réchauffer doucement l’huile de coco, le beurre d’amandes et le sirop d’érable jusqu’à ce que l’huile de coco ait fondu et que vous puissiez bien mélanger le tout.

Verser le mélange fondu sur les ingrédients secs se trouvant dans le bol et bien mélanger.

Mettre cette préparation dans le moule recouvert de papier et bien presser la pâte avec les doigts ou avec une fourchette.

Mettre au frigo ou au congélateur puis préparer le nappage au chocolat.

Pour le nappage, mettre dans un chaudron à feu doux, le beurre de cacao, les 2 cuillères à soupe d’huile de coco et les 2 cuillères à soupe de sirop d’érable. Laisser fondre doucement, retirer du feu et y incorporer la poudre de cacao.

Une fois le nappage bien lisse, retirer les carrés du frigo (ou congélo) et napper de la préparation au chocolat.

Remettre au réfrigérateur jusqu’à ce que les deux étages soient complètement fermes, soit au moins une heure et idéalement 5 à 6 heures.

Lorsque les carrés sont bien durcis, les sortir du moule à l’aide du papier parchemin (ou ciré) puis les couper en 16 morceaux.

Déguster et conserver les carrés non mangés au froid! ♥

Bon appétit!

 

Comme toutes les recettes et photos, merci de respecter les droits d’auteur et de création!
©ladeessejoyeuse.com
Octobre 2018

Montrer les crocs et faire un choix

Hier midi, assise sous un arbre, entourée de joueurs de soccer de 13 et 14 ans qui attendaient que leur dernier match de la saison ait lieu, je poursuivais ma lecture de Croc-Blanc de Jack London.

La semaine dernière, alors que j’avais environ une centaine de page de lues, j’en glissais un mot dans la section Coup de Coeur de l’infolettre de La Déesse Joyeuse. Je partageais comment ces cent pages m’avaient séduite et que j’avais l’impression de me souvenir pourquoi ce roman m’avait tant plu à l’adolescence.

Mais hier après-midi, rendu à la page 134, j’ai arrêté ma lecture, dégoûtée. À la énième description de comment les hommes utilisaient la force démesurée pour frapper la liberté et l’instinct hors du loup j’ai eu l’impression que mes babines se retroussaient et que j’aurais pu mordre.

Je suis Femme-Louve et je l’assume de plus en plus alors qu’à l’adolescence je n’en étais pas aussi consciente. Je sentais l’appel de la forêt et de la nature mais, probablement parce que de passer d’enfant à jeune femme était déjà assez intense en soi, toucher la femme-louve en moi était simplement hors de portée.

Mais maintenant, 35 ans plus tard, j’en suis à un point dans ma vie où ma Femme Sauvage a une énorme place en moi. Et où je me donne de plus en plus le droit de l’entendre et de l’écouter.

Et c’est elle qui montrait les crocs hier midi. C’est elle qui m’urgeait de refermer ce livre. À quoi me servirait de plonger dans ces détails et descriptions de méchanceté humaine et de domination envers ce qu’il y a de sauvage dans l’animal?

J’ai donc décidé que je passais à ma prochaine lecture et que Croc-Blanc resterait un souvenir vague de mon adolescence. J’ai entrepris (et là, lecteur amoureux des livres soit conciliant) d’arracher les pages du roman qui avaient des illustrations de loup qui me plaisaient pour les intégrer éventuellement à des collages. J’y ai été en ordre, commençant ma collecte d’images à partir de la première page et, rendu environ au 2/3 du livre, le titre d’un chapitre a attiré mon attention. « Le maître d’Amour ».

Par curiosité j’ai lu les premières lignes de ce chapitre et ai eu l’impression que l’histoire était rendue à un tout autre endroit, peut-être de l’autre côté des descriptions de méchancetés et de brutalités dominantes qui avaient arrêté ma lecture. J’ai rapidement feuilleté en diagonale les pages précédant ce chapitre et me suis dit que j’y jetterais un oeil plus attentif de retour à la maison et que je continuerais peut-être ma lecture à partir de cette page. Je déciderais ça le soir venu.

C’est ce qui est arrivé. J’ai finalement sauté la lecture des pages 133 à 222, sautant ainsi les pages de cruautés et de souffrances pour n’y replonger que là où Weedon Scott entre dans la vie de Croc-Blanc et le sauve des mains de la vermine qui en avait fait un chien de combat.

J’étais heureuse d’avoir eu l’idée d’arracher les pages où les illustrations me plaisaient parce que si je ne l’avais pas fait, j’aurais arrêté à la page 134.
Et j’aurais manqué la beauté des liens entre Scott et Croc-Blanc.

Mais je n’écrivais pas ce billet pour vous faire un résumé de lecture. Mon but est plutôt de nous rappeler que nous avons toujours un CHOIX. Et que plus nos choix sont conséquent avec le chemin que nous choisissons de marcher, plus nous pouvons avancer d’un pas souple et sûr.

Nous sommes quotidiennement bombardés d’informations, de choix et d’options, certains faisant appels à nos désirs, nos besoins, nos valeurs et même nos souvenirs.

Hors, ce n’est pas parce qu’un choix semble répondre à une ou plusieurs de ces catégories qu’il faut l’adopter sans discernement. Ce n’est pas parce que je me souvenais avoir adoré ce roman de Jack London quand j’avais 16 ans que je me devais de le relire dans son entier. Je ne suis plus celle que j’étais alors, bien que cette belle ado intérieure me soit encore d’un grand soutien.

J’ai envie de livres qui me transportent et me font du bien.

Je n’ai jamais aimé les films et les livres d’horreur et plus le temps passe
plus ma définition d’horreur en ratisse large.

Je ne comprends toujours pas comment j’ai pu lire ce livre à mon adolescence et n’avoir aucun souvenir des brutalités et combats de chiens qui remplissent cette centaine de pages. Le cerveau est fascinant.

Heureusement, ma Femme Sauvage et ma Louve intérieure veillaient et m’ont, une fois de plus, aidée à reconnaître mes limites, mes frontières et les faire respecter.

Notre ressenti, notre guidance et notre lumière intérieure sont présents et prêts à nous aider à transformer notre expérience terrestre. Les choix que nous faisons facilitent ou nuisent à notre capacité de recevoir leur aide et leur soutien.

J’ai envie de conclure avec ceci: l’important est de faire des choix CONSCIENTS.
Et d’assumer ce qui découle de ces choix!

Qu’en pensez-vous? Que vous murmure (ou crie) votre intuition à propos de vos choix? Ou de vos non-choix?

Les non-choix…. je vous reviens à ce sujet dans un prochain billet!

Avec Amour et Lumière


crédit photo Arne von Brill

Mariepierre

 

Quand la calendule se sacrifie pour le renouveau

Parfois on s’accroche à de vieilles choses/personnes/façons de faire parce qu’elles ont déjà été belles et utiles et que de les retirer nous donne l’impression de leur manquer de respect ou nous fait simplement peur.

On a beau le savoir, il est facile de se faire prendre.

Lundi matin, aux prises avec un mental en overload, j’ai laissé de côté ma to-do list de tout ce que je voulais faire en lien avec La Déesse Joyeuse puis suis sortie voir mon jardin qui m’appelait. Depuis une semaine je sentais son besoin de se faire quasi radicalement épurer mais je me sentais alors trop impétueuse pour accomplir la tâche avec discernement.

Lundi pm, alors que j’étais seule à la maison, je me suis déposée près de lui et me suis assurée d’être centrée et à l’écoute. J’étais un peu incrédule devant ce que je recevais comme message: un grand ménage dans les plants de calendule.

Je savais que ma forêt de calendule s’apprêtait à tirer sa révérence mais c’était quand même un mois plus tôt que les années précédentes et elle était encore parsemée de plusieurs fleurs en pleine santé!

J’ai donc approché mon jardin doucement, me suis penchée vers le premier plant qui m’appelait et me suis mise à l’ouvrage. Cueillir les fleurs qui n’étaient pas fanées ainsi que celles à peine ouvertes, les mettre sur le plateau en vu de les rentrer pour les mettre au déshydrateur, puis tirer doucement sur le plant (qui lâchait prise tellement facilement!) et le mettre dans la pile pour le compost.

J’y suis allé un plant à la fois. Un petit pincement de coeur à la fois mais sentant en même temps que c’était exactement ce que cet espace demandait.

Au fur et à mesure j’ai découvert des petits plants résilients de mélisse et de tabac qui poussaient sous cette forêt jaune et orangée. Et je vous jure que le terme forêt n’est pas utilisé à la légère ici. Cette année, au moins 50% de ma surface cultivable était recouverte de plants de calendule qui s’étaient resemés d’eux-même à partir des graines abondantes des plants de l’été dernier. Bien sûr j’avais éclaircit au printemps mais ils avaient pris des proportions gigantesque durant l’été!

Une fois le travail complété, je regardais le jardin en sentant combien il était heureux et près à continuer, et c’est en me retournant et en constatant que ma montagne de plants déracinés allait (sans farce) à la hauteur de mes hanches, que j’ai eu l’image.

L’image de comment on peut s’accrocher longtemps, avec souvent les meilleures intentions du monde, à des trucs qui ont fait leur temps et qui sont rendus au point où ils nous nuisent ou ralentissent notre croissance.

Et que derrière cet embourbement se cache parfois des trésors qui ne demandent pas mieux que d’avoir un peu plus d’espace et de lumière pour croître!

Je me disais (avant de commencer l’épuration des calendules) qu’elles n’avaient pas fini leur cycle, qu’il y avait une raison pourquoi j’en avais autant cette année (allo le besoin de douceur et de joie!) et que c’était de leur manquer de considération que de les arracher en plein mois d’août.

Et maintenant?

Ma vision a changé. Je sens bien comment ce nettoyage a allégé la vibe de mon jardin et comment les bébés tabac et mélisse sont heureux et prêts à donner tout ce qu’ils ont pour croître avant les grands froids.

Et ça m’inspire!

Et me donne du courage!

Parce que moi aussi j’ai du ménage à faire et j’hésitais.

Hésiter peut faire suffoquer ce qui croît courageusement sous l’encombrement!

Et ça, je ne veux pas le risquer!

Alors go! Je continue à désherber les sphères de ma vie!

Bon jardinage!

Mariepierre

Une deuxième moitié de printemps nous tend les bras

Comment s’est passé votre première moitié de printemps? Parce que oui, nous sommes à mi-chemin entre le printemps et l’été, une période charnière qui nous invite à prendre quelques instants pour observer et choisir. Observer le chemin parcouru depuis le 20 mars, prendre conscience des expériences, apprentissages et guérisons que ce début de printemps très particulier nous a offert, et re-choisir dans quel état d’esprit nous voulons continuer le chemin.

Avez-vous senti ce passage du 5 mai, le 5 du 5? Cette nuit de vendredi à samedi (nuit de vents impressionnants dans ma région) où la porte s’est ouverte vers une autre étape de notre humanitude, une étape de découverte et d’écoute, une étape où nous avons l’opportunité d’agir en lien avec de nouvelles pistes, de nouvelles façons de faire. Comme si les anciennes croyances avaient été lavées par la pluie des dernières semaines et que les derniers résidus avaient été emportés par le vent.

Expansion, flexibilité et changement sont au rendez-vous. ♥

Un beau grand choix se présente à nous. Le choix entre mener notre vie comme nous l’avons toujours fait ou choisir d’ouvrir la porte -et notre coeur- à ces nouvelles énergies et de les laisser nous inspirer. Le temps est à la découverte. Découverte de soi, découverte d’un potentiel que nous ignorions possiblement jusqu’à aujourd’hui ou que nous avions peut-être enfermé à double tour car notre rationnel ne savait quoi en faire. Cette deuxième moitié de printemps éveille en nous une envie de découverte, de curiosité et de renouveau. Voir les choses sous un nouvel angle, oser faire différent, s’amuser dans l’expérimentation, être à l’écoute de ce qui chuchote en nous, et s’ouvrir, encore et encore.

Ce passage marque la fin des restrictions limitatives et le début d’une période où ouvrir grandes nos ailes est soutenu.

Plus que jamais la joie, la foi, l’expérimentation et le courage sont nos alliés!

Faire confiance au processus et choisir de l’expérimenter avec la curiosité et l’enthousiasme de notre coeur d’enfant.

D’ailleurs, entendez-vous votre petite fille (ou garçon) intérieure qui vous invite à aller à la rencontre de mère Nature avec vos sens grands ouverts? Sentir les rayons de soleil de plus en plus chauds, l’herbe entre vos orteils, la terre sous vos doigts; entendre les chants des oiseaux qui reviennent de leur voyage hivernal et les concerts nuptiaux des grenouilles qui replissent les silences nocturnes; humer les senteurs d’éveil de la forêt, des jardins, de la vie; observer tout ce vert qui nous revient et ces petites pousses qui font surface à travers les feuilles tombées à l’automne; goûter aux premières feuilles de pissenlit, aux mini pousses qui naissent au jardin; renouer avec le plaisir d’être unie à la nature. Nous le sommes 12 mois par année mais les longs hivers et les débuts de printemps trop gris finissent parfois par diluer ce sentiment d’unité et d’émerveillement.

Ouvrons nos fenêtres et laissons le passé et nos anciennes façons de faire sortir de nos vies. Ouvrons la porte et notre coeur à qui nous sommes vraiment, à une version améliorée de ce que nous pensions être. Une version enracinée et connectée.

Être. Un pas à la fois.

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

 

Est-ce que deux grippes signifient double guérison ou nécessité d’une double intensité pour passer un message?

J’écris ces lignes avec les sinus et la tête en compote, mon énergie vitale à un taux ridiculement fluctuant et un phénoménal lâcher-prise qui n’a rien de valeureux puisque même si je n’avais pas voulu le faire, mon corps s’est assuré que je n’en aurais pas le choix. Merci mon corps pour ta sagesse et ta perfection!

J’ai souvent eu des grippes ou autres pépins de santé badass, me clouant dans l’immobilité quasi totale juste assez longtemps pour bien sûr me permettre un reset , mais aussi juste assez longtemps pour que je puisse réaliser POURQUOI je m’étais rendu là et quel était le message qui s’y cachait. À quoi bon être malade si ça ne nous aide pas à grandir? (Oui, je suis également consciente que cette croissance peut tellement se faire sans maladie…) Mais DEUX FOIS la MÊME grippe en trois mois??? Ça, c’est une première pour moi! En fait, et c’est ce qui m’a poussé à écrire cet article, j’ai entendu plusieurs personnes avoir eu à faire cette double traversée de la grippe cet hiver. Jusqu’à 2018 j’étais sous l’impression qu’avoir la grippe était un one-shot deal annuel… Leçon apprise!

Et ce n’est pas tout ce que j’ai appris!

Depuis quelques semaines mes rêves sont devenus de plus en plus puissants et clairs (peut-être est-ce moi qui suis devenue de plus en plus présente?) et il m’est arrivé plusieurs fois de me faire sortir d’une fin de rêve par une voix qui m’encourageait fortement à me réveiller pour écrire ce qui venait de m’être livré par la voie onirique. J’ai donc accepté ce nouveau rôle avec joie et désormais, cahier et plume sont à côté de mon lit à chaque soir, prêts à saisir l’essentiel de ces messages et enseignements. Noter ces derniers à la lumière de ma lampe de poche, et me rendormir profondément tout de suite après, a quelque chose de sacré et merveilleux pour moi. Et de plus est, les cadeaux sont grands, comme celui reçu cette nuit de la mi-avril où tout le contenu d’un prochain atelier qui sera trippant m’a été livré!

Bien sûr, les nuits de grippes peuvent être remplies de rêves étranges, cadeaux entre autre de la fièvre qui s’empare du corps, mais au jour deux de cette deuxième visite de la grippe 2018, alors qu’en me couchant je me disais que malheureusement ça commençait à ressembler pas mal plus à une grippe qu’à un rhume (ben quoi, on a le droit d’espérer!), j’ai fait un autre de ces rêves-messagers. J’ai clairement entendu qu’on me confirmait que oui c’était une grippe, la même qu’à la fin janvier, que les deux étaient reliées, qu’elles formaient un début et une fin, et d’aller explorer un peu plus loin ce qui m’avait mener à la grippe #1 et de comparer mes réponses avec ce qui avait précéder la grippe #2. Que dans cette compréhension se trouvait une occasion de boucler un très long cycle.

Wow!

Bien sûr j’ai noté le message! Une chance parce que j’ai passé le 48 heures suivant à plat, ne faisant rien d’autre qu’un lavage de mouchoir (y’a rien comme la douceur des mouchoirs en flanalette pour un nez enrhumé), nourrir mes poilus deux fois par jour et me trainer sur le bord de ma galerie pour les surveiller faire leurs besoins dehors. J’en profite d’ailleurs pour exprimer à quel point je suis remplie de gratitude pour la flexibilité de mes compagnons à quatre pattes! ♥

Une fois sortie de cette torpeur, j’ai repensé à ce rêve-messager. J’ai sorti mon journal intime de janvier-février et me suis mise à relire les semaines ayant précédé ma première rencontre avec la grippe. Et, Wow!  Paf!  Vlan dans les dents! tout était là, noir sur blanc (techniquement bleu sur coquille d’oeuf mais ça sonne moins bien hahaha!).
Mais sérieux! L’état dans lequel je me trouvais lorsque j’ai ouvert la porte à la grippe à la fin janvier et les raisons m’ayant mis dans cet état, étaient quasiment identiques à ceux ayant conduit à ce deuxième épisode grippal!

Je ne rentrerai pas dans les détails des événements m’ayant mené là parce qu’ils concernent des tiers et SURTOUT parce que l’élément majeur qui a fait que je me sois ramassée dans cet état n’a pas été les événements comme tel mais plutôt comment j’ai dealé avec ce qui se passait. Oui ce fut des temps hyper demandant pour moi et le facteur stress était à son plus haut (et avec raison) mais j’ai négligé un point important. MOI.

Pour ma défense je dois dire que je me suis grandement améliorée et que je vois comment ma cohabitation avec La Coyote m’a beaucoup aidé dans cette traversée. Si je regarde tout ça froidement et que je m’imagine traversé le dernier mois sans son alliance, je n’ai aucune difficulté à croire qu’au lieu d’une grippe et sa médecine plutôt douce, j’aurais pu facilement avoir le dos barré ou un autre fuck physique du genre. Et ça, pour l’avoir expérimenté plusieurs fois ces dernières années, c’est l’enfer! Un enfer initiatique qui m’a appris énormément à chaque fois et grâce auquel je peux apprécier cette double (et douce en comparaison) visite grippale!

Avant hier je suis sortie légèrement de ma brume, du moins assez pour pouvoir conduire ma voiture et sortir un peu de chez moi (question entre autre de nous réapprovisionner en nourriture) et j’en ai profité pour aller prendre une marche à pas de tortue dans la forêt avec mes deux canidés préférés qui avaient tellement besoin de courir. Ils ont donc pu s’en donner à coeur joie alors que je suivais en marchant doucement, en passant de longs moments appuyée sur mes arbres préférés, à admirer ce paysage emmitouflé par une bordée tardive de neige paisible. Je sais que 6 pouces de neige un 20 avril ce n’est pas cool, mais ça me convenait tout à fait. J’avais besoin de la lenteur et de l’enveloppement que la forêt enneigée m’offrait. C’était parfait!

J’ai longuement murmuré aux arbres mes réflexions et observations, énonçant à voix haute ce qui pourrait être des pistes pour traverser de façon différente ces périodes tumultueuses (parce que je me doute bien qu’elles ne sont pas finies), nommant comment je m’étais sentie, puis laissant l’alliance de ce peuple des arbres qui m’est si précieux, m’apporter paix et davantage de clarté.

Et maintenant? Au jour 5 de cette aventure initiatique grippale? Je vais un peu mieux, mais pas assez pour mettre en action tout le redressement de milieu de vie que me chuchote le printemps (il fait un soleil magnifique avec 11 degrés aujourd’hui!). J’ai mis le doigt sur le pourquoi de ma grippe mais n’ai pas fini de trouver les « comments » à mettre en place pour ne plus en arriver là. Toutefois une chose est claire. J’ai fait un choix. Un nouveau choix. Et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de le mettre en pratique dans le même genre de situation hier soir.

Choisir d’être bien.

Choisir de me garder dans un état de paix et d’harmonie, peu importe les tempêtes qui ragent à l’extérieur.


Photo par Tom Gill

Je sens bien que ce ne sera pas toujours facile mais ma mini expérience d’hier soir m’a donné l’élan pour continuer.

Et quitte à avoir l’air de sauter du coq à l’âne, tout ce nouveau processus m’amène également à me pencher à nouveau sur une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse adéquate: quels sont mes loisirs…

Parce que j’ai le feeling qu’une des clés importantes de ma gestion du stress se trouvent dans la réponse à cette question. C’est une bénédiction d’avoir un travail qui me ressemble et me passionne autant que La Déesse Joyeuse mais le danger est de ne plus avoir prendre de temps off. Et La Déesse Joyeuse colle tellement bien à tout ce que j’aime (forêt, sacré, rituels, art, créativité, alimentation saine, etc) que j’ai parfois l’impression d’avoir continuellement les deux pieds dedans et qu’entre elle et mon rôle de mère monoparentale d’ados il ne reste plus grand chose pour recharger mes batteries.

J’ai donc besoin de me trouver des raisons pour « m’obliger » à sortir occasionnellement de ces deux univers.

Comment?

C’est là que m’est venu l’idée d’un loisir.

Pour l’instant je considère de plus en plus commencer par un abonnement d’un mois au centre de yoga du village, question de jumeler loisir avec baisse du stress et coup de pouce physique (dès que je ne tousserai plus). Je vais aussi réactiver les journées hebdomadaires on-sort-Mp. Elles seront clairement salvatrices!

Mais ce billet s’éternise. Déjà plus de mille mots.

Je vous reviens dans les prochains jours (avec assurément plus de clarté) et je vous parlerai davantage des journées « on-sort-Mp » et du comment elles sont nées!

D’ici là, si vous en avez envie, j’aimerais bien entendre quels sont vos loisirs, questions de m’inspirer dans ma démarche! 🙂

Au plaisir de vous lire!

Avec amour et lumière
(et un peu plus de mucus que d’habitude)

Mariepierre

 

 

L’alliance des éléments ou quand la météo est de notre bord!

Billet spontané suite aux grands vents de la nuit dernière, grands vents grâce auxquels les arbres ont chanté.♥


Photo par Raul Lieberwirth

Cette nuit la température a fait une chute phénoménale. Hier à l’heure du souper, j’ai été promener mes chiens dans le bois à une température ressentie de +7 Celsius alors que ce matin c’était un ressenti de -24 qui nous attendait…

Oui, j’avoue qu’hier soir en regardant la météo du prochain 24 heures je me suis dit que Mère Nature était « virée su l’top », tout en sachant très bien que ce n’était surement pas le cas.

Ce n’est que ce matin, en écrivant mon journal, que les morceaux se sont emboîtés et que j’ai compris. Compris la perfection de cette température qui nous fait danser sans gêne entre nos grands foulards et nos manteaux de printemps.


Photo par Andrew Vargas

Voici un survol de ce qui me parle là-dedans.

Tout d’abord, samedi dernier on a eu le droit à une pleine lune, une lune bleue parce qu’elle était la deuxième pleine lune du mois, et une lune bien spéciale parce qu’elle bouclait une épopée lunaire qui a débuté avec l’arrivée de 2018.

Effectivement, ce premier trimestre de 2018 nous a offert: une super pleine lune le 2 janvier, une super pleine lune bleue jumelée à une éclipse lunaire totale le 31 janvier, zéro pleine lune en février mais une éclipse solaire partielle lors de la nouvelle lune du 15 février, puis une pleine lune le 1er mars, une nouvelle lune le 17 mars, l’équinoxe de printemps le 20 mars et finalement, cette pleine lune bleue de samedi dernier, 31 mars. Je suis essoufflée juste à relire cette dernière phrase hahaha! Vous vous doutez bien que toutes ces énergies nous ont influencés pour le plus grand bien de tous, même si parfois on a pu avoir l’impression d’être plutôt dans le cycle « essorage » de notre laveuse! 😉

J’ai peut-être l’air de me plaindre comme ça mais ce n’est pas du tout le cas. Oui ça brasse mais il y a de grands moments magiques dans tout ça! La vie sur Terre est grandiose et je suis heureuse d’y cheminer même si je n’ai pas de misère à m’imaginer que ça pourrait être beaucoup plus smooth si toute notre humanitude relaxait et se mettait à profiter de la ride au lieu de se raidir et de ruer dans les brancards.


Photo par Marlon Malabanan

Bref, pour revenir à notre pleine lune bleue du week-end pascal, sa fulgurante énergie nous a happés et son influence se faisait sentir au moins 3 jours avant et 3 jours après son apogée, ce qui nous amène au 4 avril, à hier… Hier soir particulièrement, avec son impressionnante chute de température et ses vents à écorner les boeufs.

Dailleurs (quitte à écrire un article de 1040 mots pour dire quelque chose qui aurait pu tenir dans 6 phrases) savez-vous d’où vient l’expression venter à écorner les boeufs? D’après le site de La Parlurejadis, cette expression faisait allusion au fait que, s’il ventait fort, c’était le moment propice pour écorner un boeuf. Une fois le boeuf écorné, ils l’envoyaient à l’extérieur de l’étable afin que ses plaies cicatrisent rapidement grâce au vent. De plus, les grands vents empêchaient les mouches et les guêpes de se coller aux plaies (et d’y pondre leurs oeufs), ce qui favorisait bien sûr, une guérison sans infections.

En fait, cette anecdote fitte super bien avec où je veux en venir.

Mais avant, deux dernières précisions énergétiques.

Tout d’abord, avec la nouvelle lune du 17 mars, nous sommes entré dans le Vent de l’Initiateur, un vent qui souvent nous teste et nous confronte à ce qui n’est pas résolu en nous.

« L’Initiateur n’est pas complaisant. Il va nous tester et voir si nous sommes à la hauteur. Ce n’est pas toujours plaisant d’être confronté(e) à nos ombres, nos failles, nos erreurs. En même temps, cette rigueur fait de nous de meilleures personnes; nous rend humbles et nous permet de réactualiser nos forces honnêtement. » – Nadeije Athlan

Alors peut-être avez-vous l’impression que « ça brasse en ta » ou peut-être est-ce des membres de votre entourage qui explosent et vous éclaboussent? D’une façon ou de l’autre, rien n’est anodin sous le Vent de l’Initiateur.

Et, depuis la super pleine lune de samedi dernier, nous sommes également entrés dans la lune de Celle-Qui-Devient-Une-Vision, une influence qui nous guidera jusqu’à la prochaine pleine lune. Celle-Qui-Devient-Une -Vision est une lune qui nous demande si nous sommes prêts à accueillir cette vision qui est nôtre, à lui faire de la place, à lui ouvrir les bras. Dire oui à sa vision peut parfois sous-entendre un renoncement à quelque chose ou à quelqu’un, un élan à sortir de notre zone de confort et faire de la place à la courageuse en nous qui peut dépasser la peur et le confort (même si nous nous y sentons à l’étroit) de rester sur place. Parfois un petit changement, un petit mouvement suffira à déloger le vieux et à accueillir ce qui veut naître

« Une vision est une grâce qui descend sur nous, nous emplit, nous guide vers notre avenir. Elle nous pousse à agir là où nous serions paresseux/se, indolent(e) ou indifférent(e). Quand la vision nous prend, nous ne pouvons y échapper. Cela, tous les prophètes le savent… »
– Nadeije Athlan

Et, voici donc enfin où je veux en venir…

Et si ces grands vents violents étaient passés par notre coin de pays pour nous aider à laisser partir le vieux stock? C’est clair qu’un vent qui est assez fort pour faire chanter les arbres l’est assez pour aider les humains à laisser partir un peu de leurs vieilleries énergétiques (et parfois physiques)…

Et si ces vents à écorner les boeufs chassaient les mouches et les guêpes des plaies bovines et favorisaient une bonne guérison, imaginez ce qu’ils peuvent faire pour nous et nos blessures!

Pour ce qui est de ce froid de fou qui s’est installé temporairement cette nuit… et si il était là pour nous inviter à ralentir, le temps d’une journée ou de quelques heures, afin de donner à nos corps et notre énergie le temps de se stabiliser dans cette nouvelle étape? De se donner le temps d’installer cet énième upgrade? De prendre le temps d’accueillir cette vision qui est nôtre?

Vous en pensez quoi?

Avec amour et lumière,

Mariepierre

 

 

Une année mémorable et une alliée de taille!

Bonne année!!!!!!  J’espère que vous avez eu l’occasion de prendre soin de vous et vous êtes donné le temps de goûter à cette fin de 2017 et à ce grand passage vers 2018!

2017 aura été une année éprouvante, demandante et/ou métamorphosante pour plusieurs dont moi. Merci 2017! Ta médecine n’a pas toujours goûtée bon mais ses effets ont été plus que parfaits!

C’est donc avec gratitude que je l’ai laissé partir et avec excitation que j’ai ouvert tout grand les bras à 2018 qui déjà me donne un aperçu de son potentiel magique!

J’ai un petit feeling que jusqu’au début mars, 2018 va être une alliée puissante (et pas nécessairement toujours douce) pour nous aider à voir clairement et à transmuter ce qui nous alourdi, nous ralenti ou qui est désuet. Le temps parfait pour processer des blessures, patterns, alouette! Mais le bon côté c’est que le moindrement qu’on y met du sien, le processus est rapide et efficace comme jamais il ne l’a été avant!

Et afin de donner un petit coup de pouce à celles et ceux qui en sentent le besoin et l’appel, j’ai envie de vous offrir un prix spécial pour les quelques pochettes sacrées Vision Claire qui sont encore disponibles.

Ces pochettes sacrées se veulent des alliées qui vous aideront entre autre
à voir au-delà des apparences et des limites du mental;
à accueillir la transformation de soi, des autres et de votre quotidien;
à recevoir plus facilement la guidance de vos alliés;
à voir plus clairement les priorités de votre âme et
à honorer d’avantage votre vision.

À voir clair!

Quoi de mieux qu’une alliée comme ça pour bien démarrer l’année!

Habituellement 18$ plus les frais de postes, ces quatre pochettes sont disponibles à 15$ chacune, frais de poste en sus, jusqu’au 31 janvier 2018.  Et il n’en reste que 4!  En attendant que la page « boutique » soit enfin sur pied vous pouvez me contacter par courriel à ladeessejoyeuse@hotmail point ca pour réserver la votre (ou par message privé sur FB si c’est là que vous voyez ce billet)! Je vous ferai parvenir une facture via PayPal pour traiter la transaction de façon sécuritaire.

Je finis ce billet en vous partageant ma chanson fétiche pour ce passage de 2017 à 2018.
Les paroles sont parfaites pour plusieurs d’entre-nous!

Je vous souhaite une année remplie de paix, de joie, d’amour, de santé, de magie, de soutien et de douceur! Chose certaine, elle ne sera pas monotone!

Avec amour et lumière,

Mariepierre

S’aimer c’est aussi s’arrêter – 12ème semaine

Douzième semaine d’une quête de l’Amour de Soi, d’une durée de neuf mois (40 semaines).


P
hoto par Jerry Dohnal on Flickr

Après trois semaines de mai sous le signe de l’action, de la mise au monde et de l’avancement, je me suis levée hier matin avec l’impression que mon corps me demandait de ralentir et de prendre soin de lui. Ma guidance intérieure était archiclaire, je restais dans mon patelin et je prenais ça au ralenti, en commençant par retourner me coucher. C’est ce que j’ai fait, même si ça voulait aussi dire que je laissais tomber un ami à la dernière minute et que je manquais un événement que j’avais mis à l’agenda depuis plusieurs semaines.

Je ne me souviens pas précisément quand j’ai commencé à sentir et à écouter ma guidance mais elle est, depuis plusieurs années, une alliée extraordinaire qui sait toujours ce qui est le mieux pour qui je suis, ce qui est le plus juste.

Au lendemain de cette journée étrange où même parler de façon cohérente était parfois un défi, je dirais que s’aimer c’est suivre avec confiance notre guidance intérieure même si notre rationnel ne comprend pas toujours le pourquoi et même si on a peur de décevoir l’autre.

S’aimer c’est suivre son propre rythme et accepter que les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Que parfois, au coeur de ce que nous avions planifié comme une semaine d’action efficace s’insère un temps ou même une journée où tout nous appelle à ralentir, à presque s’immobiliser.

S’aimer c’est accueillir notre rythme de chaque instant, y compris ces temps où on a l’impression de ne pas avoir d’énergie ou de ne pas être « assez » sont importants.  Ce sont souvent des temps d’assimilation ou de guérison, des temps de upgrade énergétique. Ils sont souvent accompagnés de petits ou de grands inconforts, parfois physiques, parfois émotionnels ou énergétiques, symptômes de ce qui se trame ou simplement ralentisseurs afin d’arrêter notre course pour que puisse se faire plus aisément l’assimilation, l’intégration, la guérison ou le upgrade qui s’offre à nous.  Avez-vous déjà essayé de démêler les cheveux d’une enfant qui court partout?  C’est beaucoup plus simple quand elle est immobile…


P
hoto par Mark Wheadon on Flickr

Conditionnés et essoufflés par une société qui prône l’action et la performance à tout prix, il est facile de se taper sur la tête quand tout en nous demande un arrêt.

S’aimer c’est se choisir et s’écouter.  C’est donc parfois risquer de décevoir temporairement.  Mais ça, en réalité, ça ne nous appartient pas…

Et moi, au lendemain de cette journée à off?  Ça va beaucoup mieux!  L’énergie est de retour, la clarté aussi.  On pourrait dire que j’ai les cheveux démêlés!  Yé!  🙂 

Avec amour et lumière!

Mariepierre