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Ouvrir la porte à notre Femme Sauvage

Ouvrir la porte à notre Femme Sauvage

Femme Sauvage
Tu résonnes en chacune de nous.
Tu nous brasses et nous réveilles,
nous rappelles que nous sommes chacune présentement incarnées
dans un merveilleux corps physique.
Tu nous invites à célébrer la vie à travers nos sens.
À ne plus jamais se faire petite.
Tu nous invites à faire la paix avec notre passé
et à laisser partir les entraves.
(Cliquez sur l’image pour accéder au billet entier)

Montrer les crocs et faire un choix

Hier midi, assise sous un arbre, entourée de joueurs de soccer de 13 et 14 ans qui attendaient que leur dernier match de la saison ait lieu, je poursuivais ma lecture de Croc-Blanc de Jack London.

La semaine dernière, alors que j’avais environ une centaine de page de lues, j’en glissais un mot dans la section Coup de Coeur de l’infolettre de La Déesse Joyeuse. Je partageais comment ces cent pages m’avaient séduite et que j’avais l’impression de me souvenir pourquoi ce roman m’avait tant plu à l’adolescence.

Mais hier après-midi, rendu à la page 134, j’ai arrêté ma lecture, dégoûtée. À la énième description de comment les hommes utilisaient la force démesurée pour frapper la liberté et l’instinct hors du loup j’ai eu l’impression que mes babines se retroussaient et que j’aurais pu mordre.

Je suis Femme-Louve et je l’assume de plus en plus alors qu’à l’adolescence je n’en étais pas aussi consciente. Je sentais l’appel de la forêt et de la nature mais, probablement parce que de passer d’enfant à jeune femme était déjà assez intense en soi, toucher la femme-louve en moi était simplement hors de portée.

Mais maintenant, 35 ans plus tard, j’en suis à un point dans ma vie où ma Femme Sauvage a une énorme place en moi. Et où je me donne de plus en plus le droit de l’entendre et de l’écouter.

Et c’est elle qui montrait les crocs hier midi. C’est elle qui m’urgeait de refermer ce livre. À quoi me servirait de plonger dans ces détails et descriptions de méchanceté humaine et de domination envers ce qu’il y a de sauvage dans l’animal?

J’ai donc décidé que je passais à ma prochaine lecture et que Croc-Blanc resterait un souvenir vague de mon adolescence. J’ai entrepris (et là, lecteur amoureux des livres soit conciliant) d’arracher les pages du roman qui avaient des illustrations de loup qui me plaisaient pour les intégrer éventuellement à des collages. J’y ai été en ordre, commençant ma collecte d’images à partir de la première page et, rendu environ au 2/3 du livre, le titre d’un chapitre a attiré mon attention. « Le maître d’Amour ».

Par curiosité j’ai lu les premières lignes de ce chapitre et ai eu l’impression que l’histoire était rendue à un tout autre endroit, peut-être de l’autre côté des descriptions de méchancetés et de brutalités dominantes qui avaient arrêté ma lecture. J’ai rapidement feuilleté en diagonale les pages précédant ce chapitre et me suis dit que j’y jetterais un oeil plus attentif de retour à la maison et que je continuerais peut-être ma lecture à partir de cette page. Je déciderais ça le soir venu.

C’est ce qui est arrivé. J’ai finalement sauté la lecture des pages 133 à 222, sautant ainsi les pages de cruautés et de souffrances pour n’y replonger que là où Weedon Scott entre dans la vie de Croc-Blanc et le sauve des mains de la vermine qui en avait fait un chien de combat.

J’étais heureuse d’avoir eu l’idée d’arracher les pages où les illustrations me plaisaient parce que si je ne l’avais pas fait, j’aurais arrêté à la page 134.
Et j’aurais manqué la beauté des liens entre Scott et Croc-Blanc.

Mais je n’écrivais pas ce billet pour vous faire un résumé de lecture. Mon but est plutôt de nous rappeler que nous avons toujours un CHOIX. Et que plus nos choix sont conséquent avec le chemin que nous choisissons de marcher, plus nous pouvons avancer d’un pas souple et sûr.

Nous sommes quotidiennement bombardés d’informations, de choix et d’options, certains faisant appels à nos désirs, nos besoins, nos valeurs et même nos souvenirs.

Hors, ce n’est pas parce qu’un choix semble répondre à une ou plusieurs de ces catégories qu’il faut l’adopter sans discernement. Ce n’est pas parce que je me souvenais avoir adoré ce roman de Jack London quand j’avais 16 ans que je me devais de le relire dans son entier. Je ne suis plus celle que j’étais alors, bien que cette belle ado intérieure me soit encore d’un grand soutien.

J’ai envie de livres qui me transportent et me font du bien.

Je n’ai jamais aimé les films et les livres d’horreur et plus le temps passe
plus ma définition d’horreur en ratisse large.

Je ne comprends toujours pas comment j’ai pu lire ce livre à mon adolescence et n’avoir aucun souvenir des brutalités et combats de chiens qui remplissent cette centaine de pages. Le cerveau est fascinant.

Heureusement, ma Femme Sauvage et ma Louve intérieure veillaient et m’ont, une fois de plus, aidée à reconnaître mes limites, mes frontières et les faire respecter.

Notre ressenti, notre guidance et notre lumière intérieure sont présents et prêts à nous aider à transformer notre expérience terrestre. Les choix que nous faisons facilitent ou nuisent à notre capacité de recevoir leur aide et leur soutien.

J’ai envie de conclure avec ceci: l’important est de faire des choix CONSCIENTS.
Et d’assumer ce qui découle de ces choix!

Qu’en pensez-vous? Que vous murmure (ou crie) votre intuition à propos de vos choix? Ou de vos non-choix?

Les non-choix…. je vous reviens à ce sujet dans un prochain billet!

Avec Amour et Lumière


crédit photo Arne von Brill

Mariepierre

 

Hier j’ai fait un doigt d’honneur à quelqu’un.

En fait, ce n’est pas hier mais plutôt dimanche dernier que mon majeur s’est exprimé.

Je roulais sur l’autoroute lorsque j’ai dépassé par la voie de droite quelqu’un qui semblait avoir décidé de rester sur la gauche même si il n’avait personne à doubler.  Il n’a pas apprécié mon initiative et m’a flashé ses lumières alors que je reprenais place dans la voie de gauche, devant lui.

C’est alors que spontanément mon bras droit s’est levé vers mon rétroviseur et ma main a fait à ce conducteur un majestueux doigt d’honneur, solide et pausé.

Mon premier vrai « fuck you »!

Peut-être mon dernier!

doigt-dhonneur

Sur le coup, je me suis dit à voix haute  « euh…. ça va Mp? »  puis j’ai éclaté de rire devant le ridicule de la situation et ai continué mon chemin.

Mais mon geste m’a trotté dans la tête toute la soirée.  Pourquoi donc avais-je eu l’élan de faire ce doigt d’honneur à un automobiliste inconnu?

by Jessica Watkins on FlickrPhoto par Jessica Watkins

Ce n’est que le lendemain matin que j’ai réalisé que ce geste était directement relié à une déclaration que je m’étais faite une demi-heure avant l’incident.

Quelques heures avant de prendre la route j’avais senti que quelque chose grondait en moi.  J’ai donc profité du cocon que m’offrait ma voiture pour dialoguer avec moi-même. Certains sujets étaient plus lourds que d’autres mais en bout de ligne la conclusion fut frappante.  Sans m’en rendre compte j’avais, dans la dernière semaine, recommencé à jouer avec mon dimmer (variateur) intérieur .

C’était pourtant quelque chose que je m’étais promis de ne plus jamais faire.

by Jef Safi on Flickr
Photo par Jef Safi

Dans le passé j’ai observé à maintes reprises que j’avais pris l’habitude de baisser le dimmer de mon intensité lorsque j’étais avec certaines personnes très différentes de moi et que je voulais fitter.  J’ai même failli m’éteindre complètement à force d’utiliser cette méthode.  C’est pourquoi j’avais alors décider de ne plus y avoir recours.

Sauf que là, dimanche dernier, j’observais avec frustration que j’avais récidivé.  Sans m’en rendre compte j’avais encore une fois ajusté mon dimmer.  C’est vrai que c’est plus facile de dealer avec la routine enfants/école/job/responsabilités/temps qui file quand je deviens « médium-tiède »

MAIS JE NE SUIS PAS ÇA!!!!!

Comme quelqu’un me l’a déjà fait remarquer, je suis tout sauf tiède!

Elle m’avais prévenue.  Prévenue que je pourrais être tantôt brûlante, tantôt glaciale, mais JAMAIS tiède.  Ce n’était pas pour être tiède que j’avais choisi cette incarnation et elle mettais l’emphase sur le fait qu’il était important pour moi d’arrêter de me tiédir pour fitter.

C’est quand j’ai réalisé ma récidive que j’ai déclaré (à moi et à l’Univers) que je choisissais dès maintenant d’être totalement qui je suis vraiment, même si parfois ça allait en bousculer quelques-uns et quelques-unes.

Ce doigt d’honneur n’était donc pas vraiment destiné à cet automobiliste mais plutôt à ce qu’il représentait.

C’était un fuck you à tous ceux et celles (y compris certaines parties de moi) qui me trouve trop.

Trop bizarre.

Trop intense.

Trop aimante.

Trop passionnée.

Trop compliquée.

Trop imprévisible.

Trop demandante.

Trop exigeante.

Trop gourmante.

Trop spontanée.

Trop.

C’était donc un fuck you libérateur.

Un fuck you de Femme Sauvage.

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Il m’est évident que c’est de me nuire que d’essayer d’ajuster mon wattage pour ne pas trop déranger, pour plaire, pour fitter.

Oui ça empêche la Femme Sauvage de rugir et de bousculer l’équilibre des choses.  Mais moi j’ai envie de lui laisser une belle grande place en moi.  J’ai envie de la laisser bousculer certains aspects de ma vie qui me restreignent.

J’ai envie de courir à ses côtés.

Envie de Vivre vraiment.  Avec un grand V.

Peu importe ce que les autres en pensent…

Alors voilà.  C’était ce cri qui était derrière le doigt d’honneur.

Le cri de la Femme-Louve.

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Le temps est venu de laisser nos femmes et nos hommes sauvages nous guider vers qui nous sommes vraiment.

Le temps est venu de courir avec les loups et de renouer avec la Terre.

Le temps est venu d’Être.  Avec un grand E.

Peu importe ce que votre entourage en pense…

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